...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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samedi 11 février 2017
mardi 7 février 2017
Appel à la reprise de la migration vers les Cévennes
Appel à la reprise de la migration vers les Cévennes
Le déferlement prévisible de l'industrie forestière en Cévennes a été rendu possible par
la double réalité locale :
– de la prolifération d'une ressource surabondante, couvert forestier souvent
étouffant, produit de l'essaimage incontrôlable d'essences mises en place par les
activités humaines antérieures : chênes verts, châtaigniers, pins maritimes,
plantations de résineux;
– et de la désertification humaine.
Ces deux faces ne se rejoignent pas par hasard : dès 1955, un aménageur avant la lettre,
Charles BIEAU lançait l'idée de vider les Cévennes de leur population en supprimant
l'agro-pastoralisme au profit de la forêt, ce qu'il systématisait ensuite par un projet de
« parc » (!), ancêtre du PNC, combinant économie forestière intensive et tourisme.
- I -
L'amplification de l'exploitation industrielle du bois dans les Cévennes suit son cours :
s'ajoutent aux fournitures connues de l'usine de pâte-à-papier de Tarascon, celles de la
surenchère énergétique, des usines conditionnant les granulés et plaquettes pour les
foyers domestiques ou des lieux de production, pour le marché international ou les
chaudières des collectivités locales; et, pour couronner le tout, celles fournissant les
centrales génératrices d'électricité reconverties à la biomasse de Pierrelatte et de
Gardanne.
Quand elle entre en action, la puissance capitaliste est indissociable de haute
productivité, de division du travail et de sous-traitance pressurée : après qu'ont été
extraits grumes, billons, fûts, chaque parcelle de bois rasée reste un champ de ruines, un
amoncellement chaotique de déchets abandonnés (grosses et petites branches, etc.),
d'ornières creusées par des engins énormes. Un court instant le voisinage a pu être
soulagé qu' « on » le débarrasse de l'ombre de résineux envahissants par exemple, avant
de devenir inconsolable de la dévastation qui a résulté de ce travail express.
- II -
À la fin des années soixante le dépeuplement en Cévennes avait été endigué du fait de
l'émergence d'une sensibilité hostile à la « société de consommation » alimentant un
exode urbain et une migration durable vers les montagnes. Maintenant, cette réussite
partielle devient, par contrecoup, un frein à l'installation de nouvelles générations pour
remplacer les précédentes, qui commencent à défaillir, même si le goût pour la frugalité
leur est commune; entretemps le bâti ancien rénové à la fin du XXème siècle a pris de la
valeur et devient inaccessible pour les jeunes déserteurs du développement ; et la
conversion en gîtes pour le tourisme dissuade l'habitat-à-l'année. Enfin les résidences
secondaires (parfois de 50% des habitations) véritable habiter dégradé aide à vider le
pays. La propriété privée qui sort du droit d'usage verrouille l'accès d'autrui aux
ressources. Voilà pourquoi le dernier recensement de l'INSEE, pour l'année 2014 (paru en
2016 ) - même si des lieux de vie quasi clandestins, d'« habitat précaire », yourtes etc.
peuvent ne pas être enregistrés - rapporte une baisse de la population dans les Cévennes. Pour toutes ces raisons, la population en Cévennes ne vit plus avec la forêt mais à côté :
leur parcours commun a divergé et dans la distance ouverte s'insère la puissance
industrielle. À l'inverse, même si de rares oasis de châtaigneraie ré-entretenue
entretiennent la flamme d'un possible, dans le même temps l'amputation par l'État des
primes agricoles à la pâture sous châtaigniers signe l'extension programmée du couvert
forestier; tandis que du fait des successions la plupart des héritiers citadins perplexes sur
la localisation de leurs parcelles boisées peuvent s'en soulager par une gestion confiée à
des courtiers locaux sous-traitants des industriels du bois.
- III -
C'est le même mouvement qui doit nous amener à une double remise en question :
– on ne peut s'opposer à l'industrie forestière qu'en remettant en question ce couvert
forestier devenu indéfendable en l'état (délaissé et pillé, ni sauvage, ni
entretenu...), subi (avec ses machines intrusives) plutôt que vécu; en refaire un
monde sensible, associé veut dire habité avec des abords peuplés;
– maintenir la qualité d'accueil et de refuge que les Cévennes ont pratiquée pour les
migrants (protestants d'abord, plus tard juifs et antinazis pendant l'Occupation,
enfin déserteurs urbains de l'après-68) signifie remettre en cause l'existant, c'est-à-
dire la planification du territoire qui veut enfermer les Cévennes dans le réservoir-
réserve du tryptique biomasse-tourisme-résidences secondaires.
C'est dire si devient incontournable le préalable stratégique suivant : se soustraire à la
matrice idéologique convenue qui veut exempter la victime de sa propre remise en
cause, comme si la seule responsabilité était à imputer au vilain exploiteur, à la
méchante multinationale : il suffit que nous ayons été instruits par le précédent du
mouvement ouvrier qui dénonçait l'exploitation capitaliste sans remettre en cause
l'idolâtrie du travail et en perdit toute virulence révolutionnaire.
Pareillement, les opposants à la prédation sur la biomasse seraient bien avisés de faire
de cette aspiration commune à dénoncer l'escroquerie énergétique un levier pour se
remettre en cause comme citoyens et consommateurs urbanisés, victimes passives.
Comment avons-nous donc vécu pour laisser la porte ouverte aux délires
productivistes ? En renonçant à s'organiser pour nos tâches vitales, en les confiant à la
seule efficacité des médiations économiques et technologiques, nous avons cristallisé
désert rural et "métropoles" surpeuplées.
Pour nous, l'exemple cévenol atteste qu'habitat (peuplement) et ressources ont été liés en
un équilibre sans cesse réinventé, mais maintenant rompu. Il nous reviendrait en tant
qu'habitants, avec nos voisinages affinitaires, de mettre en discussion les besoins dont
on nous affuble, de nous former en " Commune" permettant de prendre nos affaires en
main, en poussant jusqu'au refus de la numérisation intégrale de la vie, et de ses relais
ces monstrueux et énergivores data centers.
En Cévennes, janvier 2017
Bogues, revue papier créée en 2013 (4 numéros parus) et bogues.fr
Le déferlement prévisible de l'industrie forestière en Cévennes a été rendu possible par
la double réalité locale :
– de la prolifération d'une ressource surabondante, couvert forestier souvent
étouffant, produit de l'essaimage incontrôlable d'essences mises en place par les
activités humaines antérieures : chênes verts, châtaigniers, pins maritimes,
plantations de résineux;
– et de la désertification humaine.
Ces deux faces ne se rejoignent pas par hasard : dès 1955, un aménageur avant la lettre,
Charles BIEAU lançait l'idée de vider les Cévennes de leur population en supprimant
l'agro-pastoralisme au profit de la forêt, ce qu'il systématisait ensuite par un projet de
« parc » (!), ancêtre du PNC, combinant économie forestière intensive et tourisme.
- I -
L'amplification de l'exploitation industrielle du bois dans les Cévennes suit son cours :
s'ajoutent aux fournitures connues de l'usine de pâte-à-papier de Tarascon, celles de la
surenchère énergétique, des usines conditionnant les granulés et plaquettes pour les
foyers domestiques ou des lieux de production, pour le marché international ou les
chaudières des collectivités locales; et, pour couronner le tout, celles fournissant les
centrales génératrices d'électricité reconverties à la biomasse de Pierrelatte et de
Gardanne.
Quand elle entre en action, la puissance capitaliste est indissociable de haute
productivité, de division du travail et de sous-traitance pressurée : après qu'ont été
extraits grumes, billons, fûts, chaque parcelle de bois rasée reste un champ de ruines, un
amoncellement chaotique de déchets abandonnés (grosses et petites branches, etc.),
d'ornières creusées par des engins énormes. Un court instant le voisinage a pu être
soulagé qu' « on » le débarrasse de l'ombre de résineux envahissants par exemple, avant
de devenir inconsolable de la dévastation qui a résulté de ce travail express.
- II -
À la fin des années soixante le dépeuplement en Cévennes avait été endigué du fait de
l'émergence d'une sensibilité hostile à la « société de consommation » alimentant un
exode urbain et une migration durable vers les montagnes. Maintenant, cette réussite
partielle devient, par contrecoup, un frein à l'installation de nouvelles générations pour
remplacer les précédentes, qui commencent à défaillir, même si le goût pour la frugalité
leur est commune; entretemps le bâti ancien rénové à la fin du XXème siècle a pris de la
valeur et devient inaccessible pour les jeunes déserteurs du développement ; et la
conversion en gîtes pour le tourisme dissuade l'habitat-à-l'année. Enfin les résidences
secondaires (parfois de 50% des habitations) véritable habiter dégradé aide à vider le
pays. La propriété privée qui sort du droit d'usage verrouille l'accès d'autrui aux
ressources. Voilà pourquoi le dernier recensement de l'INSEE, pour l'année 2014 (paru en
2016 ) - même si des lieux de vie quasi clandestins, d'« habitat précaire », yourtes etc.
peuvent ne pas être enregistrés - rapporte une baisse de la population dans les Cévennes. Pour toutes ces raisons, la population en Cévennes ne vit plus avec la forêt mais à côté :
leur parcours commun a divergé et dans la distance ouverte s'insère la puissance
industrielle. À l'inverse, même si de rares oasis de châtaigneraie ré-entretenue
entretiennent la flamme d'un possible, dans le même temps l'amputation par l'État des
primes agricoles à la pâture sous châtaigniers signe l'extension programmée du couvert
forestier; tandis que du fait des successions la plupart des héritiers citadins perplexes sur
la localisation de leurs parcelles boisées peuvent s'en soulager par une gestion confiée à
des courtiers locaux sous-traitants des industriels du bois.
- III -
C'est le même mouvement qui doit nous amener à une double remise en question :
– on ne peut s'opposer à l'industrie forestière qu'en remettant en question ce couvert
forestier devenu indéfendable en l'état (délaissé et pillé, ni sauvage, ni
entretenu...), subi (avec ses machines intrusives) plutôt que vécu; en refaire un
monde sensible, associé veut dire habité avec des abords peuplés;
– maintenir la qualité d'accueil et de refuge que les Cévennes ont pratiquée pour les
migrants (protestants d'abord, plus tard juifs et antinazis pendant l'Occupation,
enfin déserteurs urbains de l'après-68) signifie remettre en cause l'existant, c'est-à-
dire la planification du territoire qui veut enfermer les Cévennes dans le réservoir-
réserve du tryptique biomasse-tourisme-résidences secondaires.
C'est dire si devient incontournable le préalable stratégique suivant : se soustraire à la
matrice idéologique convenue qui veut exempter la victime de sa propre remise en
cause, comme si la seule responsabilité était à imputer au vilain exploiteur, à la
méchante multinationale : il suffit que nous ayons été instruits par le précédent du
mouvement ouvrier qui dénonçait l'exploitation capitaliste sans remettre en cause
l'idolâtrie du travail et en perdit toute virulence révolutionnaire.
Pareillement, les opposants à la prédation sur la biomasse seraient bien avisés de faire
de cette aspiration commune à dénoncer l'escroquerie énergétique un levier pour se
remettre en cause comme citoyens et consommateurs urbanisés, victimes passives.
Comment avons-nous donc vécu pour laisser la porte ouverte aux délires
productivistes ? En renonçant à s'organiser pour nos tâches vitales, en les confiant à la
seule efficacité des médiations économiques et technologiques, nous avons cristallisé
désert rural et "métropoles" surpeuplées.
Pour nous, l'exemple cévenol atteste qu'habitat (peuplement) et ressources ont été liés en
un équilibre sans cesse réinventé, mais maintenant rompu. Il nous reviendrait en tant
qu'habitants, avec nos voisinages affinitaires, de mettre en discussion les besoins dont
on nous affuble, de nous former en " Commune" permettant de prendre nos affaires en
main, en poussant jusqu'au refus de la numérisation intégrale de la vie, et de ses relais
ces monstrueux et énergivores data centers.
En Cévennes, janvier 2017
Bogues, revue papier créée en 2013 (4 numéros parus) et bogues.fr
jeudi 2 février 2017
CASH INVESTIGATION SUR L'EXPLOITATION DES FORETS
Voici encore des liens pour l'émission de
France 2 sur l'exploitation illégale des forêts et les labels
Le lien vers le site de l’émission :
L'émission enregistrée est disponible pour
téléchargement ici :http://rosaire-a.org/
lundi 30 janvier 2017
Manif de Gardanne ce 5 février
Manif du 05 février INFOS PRATIQUES :
A lire et voir les différents documents joints ci-dessous à télécharger entre autre : Tableau distribution de tracts
Venir la veille ou rester après :
· Hébergeurs militants ou hébergés, faites-vous connaître voir les tableaux ci joints : A renvoyer à jeanlucdebard@wanadoo.fr
Pour venir à Gardanne
De 8h 9 h arrivée Possible à Gardanne Dépôt des affaires pour ceux qui auront amener à Manger foyer du 3 eme Age
Le dimanche étant un jour de grande affluence (due au marché)
9h30 arrivée maxi à Gardanne Possibilités de Parking : voir les plans Ci-joints et le lien internet :
· Parkings :Piscine, Lycée Fourcade, Mistral, Ecole Saint Joseph, ZI de la Palun.
· Route du stade à Meyreuil.
· Route des Sauvaires Meyreuil
10h Mairie : Prise de parole, accueil des associations présentes.
10h30 scénettes sur la Biomascarade devant la mairie de Gardanne
11h Départ de la grande marche,
· Vers
le stock de bois après la centrale, sur la commune de Meyreuil ce n’est
pas au village. Mairie de Gardanne, Cours de la république, Avenue de
la libération, Av de Nice, D6C, route de Sainte Barbe, le stock de bois est à l’intersection de la route de Sainte Barbe D6C avec la route des Sauvaire et la route du Stade de Meyreuil.) 2,5 km.
11h30 / 11h40 Arrivée au stock de bois.
12h / 12h30 Retour à Gardanne. En voiture ou à pied suivant où vous êtes garé.
13 h à Gardanne foyer du 3 eme Age. A côté de la Maison du Peuple Gardanne. Le plan : http://www. forumsocialprovence.org/spip. php?article9
· Repas. Soupe, Débriefing Coordination et Travail sur la suite des actions. Printemps Cévenol. Informations et présentation des dossiers Procès au TA.
· Stands des associations.Vous avez 7 jours pour télécharger les fichiers
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Pour accéder au téléchargement cliquez ici
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jeudi 26 janvier 2017
mardi 24 janvier 2017
Le 5 février tous à Gardanne pour le lancement de la centrale à bois qui mange 23 hectares par jours
Nos forêts seront-elles le combustible de demain?
Un
arbre....... un arbre..... un arbre coupé........ un arbre....... moins
d'arbres...... un arbre...... un trou....... un arbre........
plus qu'un arbre....... plus d'arbre.....des arbres partis en fumée!
:Une belle
forêt..... moins de forêts..... des fausses forêts..... de toutes
petites forêts..... plus de forêts....des forêts parties en fumée!
Que nous soyons:
Amoureux de la nature,
sensibles à la protection de la biodiversité,
inquiets du réchauffement climatique, randonneurs,
grimpeurs, promeneurs, soucieux de la qualité de l'air
que l'on respire, conscients que la forêt est une précieuse alliée,
protecteurs de la faune et de la flore locale ou mondiale,
indignés par les projets inutiles et imposés,
révoltés par les financements suspects
qui surfent sur la vague verte...
NOUS AVONS
TOUS UNE
BONNE
RAISON
DE NOUS
MOBILISER
CONTRE
L’engouement général pour le « bois-énergie »
faussement écologique, faussement durable,
et faussement inoffensif.
ALORS, ENSEMBLE RENDONS-NOUS
LE DIMANCHE 5 FEVRIER A 10H30
DEVANT LA MAIRIE DE GARDANNE
POUR DENONCER LA "BIOMASS'CARADE"
dont LA MEGA-CENTRALE EON/UNIPER est le parfait exemple!
Avec 850 000 tonnes
de bois brûlées par an, elle sera un acteur principal de la
déforestation locale et mondiale, et participera massivement à la
pollution atmosphérique.
Avec le soutien et la présence des associations et des collectifs:
SOS
forêts des Cévennes, Le collectif le Vigan Cévennes, La SAPN (Société
Alpine de Protection de la Nature), CGT Forêt PACA, le LPO PACA, Le
Snuffen , ATTAC 13, ATTAC Alès Cévennes Le Collectif Climat Pays d'Aix,
Alternatiba, Sauvons la Forêt, Réseau environnement Santé, Les Amis de
la terre13, CEPG, l'ADER, le collectif "Objectif-Transition", Le
Collectif Littoral Marseille, Le Comité Santé Littoral Sud,Union
Calanques du Littorral, FERN, L'ALNP de Meyreuil, le CIQ des clapiers,
L'ARPENT; Appel de la Forêt ; Cèze et Ganière ; Collectif Anti Gaz de
Schiste 30 ; FNE13 ; Forum Civique Européen ; FRAPNA Ardèche ; Oikos
Kai Bios ; le R A F; Soupes et Bobines, Val d’Issole Environnement.
INFOS PRATIQUES
Le
dimanche étant un jour de grande affluence (due au marché), prévoyez
d'être là un peu plus tôt (9H30, 10h), et préférez les parkings
extérieurs au centre-ville
(Piscine, Lycée Fourcade, Mistral, Ecole Saint Joseph, ZI de la Palun),
pensez au co-voiturage!
Banderoles et pancartes sont les bienvenues, ainsi que vos idées d'animation
(chants, déguisements, masques à gaz, mise en scène...)
Après la manif, nous pourrons nous retrouver autour d'un buffet
pour continuer à échanger et boire un coup bien mérité!
(Nous avons besoin de volontaires pour préparer le buffet, faites-vous connaître, merci.)
Si
vous venez de loin et souhaitez arriver la veille, nous essaierons de
vous trouver un hébergement pour que vous soyez accueillis par d'autres
participants.
(Hébergeurs ou hébergés, faites-vous connaître auprès des contacts ci-dessous)
Et
pour finir, nous ne souhaitons aucune récupération politique de cet
événement...Chacun sera présent en son nom propre! Merci donc de venir
sans drapeau, ni bannière!
Veuillez trouver en pièces-jointes les documents à lire, à diffuser, à imprimer...
Un grand Merci à tous et à chacun
Contact CVGG : Remy Carrodano 06 75 13 31 31; Laure Poggioni: 06 10 89 35 74
Contact SNUFFEN, CVGG, CCPDA: Jean -luc Débard; 06 64 33 35 16
lundi 16 janvier 2017
A 19 h on les allume
Ce
mardi à 19 h ou ce mercredi aura lieu un pic de consommation électrique à
cause du froid. Afin que le réseau électrique ne tombe pas, il nous est
demandé à tous d’être éco-responsables et qu chacun allège ses
consommations électriques entre 18 et 20 h.
Personnelement j'allumerai le maximum d'appareils à ces heures en espérant que la bougie soit la denrée rare de ce soir et je vous invite à en faire autant.
Si le réseau tombe, peut être que bloquer une heure ou deux par la panne, on prendra le temps de réfléchir a ce que veut dire ce système électrique nucléaire veut dire. Peut-être même qu'on discutera sur ce que veut dire ce système libérale où l'énergie est une denrée comme les autres pour les capitalistes. Deux heures pour réfléchir à un train qui fonce dans le mur, ça peut pas faire de mal.
Les éco-responsables c'est nous on a compris, mais qui sont les co-responsables et les cons-responsables de ce problème.
Depuis
qu'EDF a construit trop de centrales nucléaires et fait de la France le
seul état du monde ou 80% de l'électricité est nucléaire, le choix de
favoriser le chauffage électrique a été poursuivi avec application et
force pendant 30 ans.(Voir: De l’obsolescence programmée du projet THT HAUTE-DURANCE : Voir le futur comme une ligne)Personnelement j'allumerai le maximum d'appareils à ces heures en espérant que la bougie soit la denrée rare de ce soir et je vous invite à en faire autant.
Si le réseau tombe, peut être que bloquer une heure ou deux par la panne, on prendra le temps de réfléchir a ce que veut dire ce système électrique nucléaire veut dire. Peut-être même qu'on discutera sur ce que veut dire ce système libérale où l'énergie est une denrée comme les autres pour les capitalistes. Deux heures pour réfléchir à un train qui fonce dans le mur, ça peut pas faire de mal.
Les éco-responsables c'est nous on a compris, mais qui sont les co-responsables et les cons-responsables de ce problème.
Résultat a chaque vague de froid RTE le gestionnaire du réseau serre les fesses pour que le réseau ne saute pas.
Heureusement face à ce pic, ce cap,un allié de poids joue en sa faveur le réchauffement climatique. Cet allié fait beaucoup, il fait baisser la consommation annuelle et la pointe en France et en Europe depuis des années.
Mais un ennemi pointe aussi avec le temps, un autre écueil émerge, la vieillesse, l'age, la pannes, le délabrement, le manque d'entretien, l'usure.
Le parc nucléaire est vieux, fatiguée, usée 30 ans de moyenne (il a été conçu pour durer...30 ans).
On peut comparer le problème à si vous aviez un parc de taxi qui ont tous 300 000 km , le 31 décembre tout le monde vous appelle, tous les taxis sont de sortie et le gestionnaire serre les fesses.
L'ASN a arrêté temporairement 10 réacteurs pour des raisons de sécurité cet automne. Ils ont vite été ouvert face au problème du pic de consommation hivernale. Seul les plus graves sont censés rester à l’arrêt (4), on est prié de croire ces gens qui depuis 30 ans falsifie la réalité.
Entre deux heures dans le noir et 24 000 ans de radioactivité, je préfère la bougie, même si c'est le nucléaire qui nous fait retourner à la bougie.
Comme pour les banques on est chargé de renflouer.(voir la bataille du réseau:1 et 2)
9 milliards d'argent public pour le nucléaire en 2016 et pas un seul vote des députés sur la question. On demande notre avis si c'est pas important.
Résultats depuis deux on ferme toutes les centrales thermiques pas rentables qui assurait la pointe. Les gros consommateurs depuis la 2014 peuvent consommer sans heures de pointes.
Bilan, nous avons de grands diplômés qui essaient de résoudre les problèmes qu'on aurait pas eu sans eux.
RTE tirent des lignes dans toutes la France pour combler un problème d'organisation.
Ici dans les Hautes-Alpes, elle balafre nos Écrins. Ces autoroutes électriques, ce monopole est en voie de privatisation, on brade...on transforme un monopole public en monopole privé au nom de la concurrence....a quand les péage sur les ponts comme à l'ancien régime...
Ici dans les Hautes-Alpes, elle balafre nos Écrins. Ces autoroutes électriques, ce monopole est en voie de privatisation, on brade...on transforme un monopole public en monopole privé au nom de la concurrence....a quand les péage sur les ponts comme à l'ancien régime...
Les choses sont si graves qu'EDF ne veut plus
commander une pièce métallique a AREVA Creusot et demande au japonnais.
Depuis trente ans Areva envoie des pièces foirées, falsifiées et cela
c'est vu.
Le moral des agents EDF est au plus bas.
Un accident nucléaire est notre avenir.
Tous
ces cons responsables qui jouent avec l'avenir du pays, un accident
ruinant la santé de tous et des générations suivantes et mais aussi
messieurs les intégristes de l'argent,les djiadhiste du capitalisme
l'économie du pays. Un accident nucléaire est notre avenir.
Alors que les renouvelables sont moins cher que le nucléaire, ces cons-responsables font tous pour limiter les renouvelables et ont éradiqué toute industrie française de ce secteur pour lequel ont fait la quête.
En 2015 on a produit moins de renouvelables qu'en 2014, la France est le dernier de l'union européenne.
Je vous invite a transférer ce message,
Deux heures de pause pour parler à son collègue, ses voisins.....
José Pluki
mercredi 11 janvier 2017
Collectif bois 07 circuit court et ethique,
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mardi 10 janvier 2017
Le démonstrateur BioTfueL prêt pour produire des biodiesel et biokérosène de seconde génération
La
plateforme de démonstration BioTfuel de Dunkerque (Nord) a été
officiellement inaugurée début décembre. Elle va pouvoir valider
techniquement la technologie de transformation de résidus agricoles ou
forestiers en biodiesel et biokérosène de seconde génération mise au
point par le CEA, IFP Energies nouvelles (Ifpen) avec l'appui des
partenaires industriels Avril, Axens, Thyssenkrupp et Total.
La validation de la partie amont du procédé se fera sur le site du groupe Avril à Venette (Oise). La biomasse y sera préparée par broyage, séchage et torréfaction. La torréfaction consiste en un traitement thermique de la biomasse à 300°C maximum, en l'absence d'oxygène et sous balayage d'azote. Elle permet de concentrer l'énergie dans le matériau. Une douzaine de biomasses représentatives des ressources disponibles à travers le monde seront traitées : pailles de céréales et oléagineux, plaquettes forestières (feuillus, résineux), cultures dédiées (miscanthus, switch grass). La seconde étape sera testée sur un site mis à disposition par Total à proximité de Dunkerque. Elle va permettre de gazéifier la biomasse puis de transformer le gaz en carburant liquide via le procédé Fischer-Tropsch.
Point original : le procédé est capable de co-traiter de la biomasse avec des ressources fossiles classiques solides ou liquides, comme des résidus pétroliers ou du charbon, pour s'affranchir des variations d'approvisionnement en biomasse. Le produit obtenu sera un mélange de carburant d'origine fossile et d'un biocarburant dont la teneur dépendra de la part de biomasse utilisée en entrée, et qui variera selon les saisons et les sites de production. "Cette flexibilité permettra de garantir la continuité de l'approvisionnement des futures unités industrielles tout en réduisant le coût de production", explique l'Ifpen. Le déploiement à l'échelle industrielle est prévu pour 2020.
Soutenu par l'Ademe dans le cadre du Fonds démonstrateur de recherche, la région Hauts-de-France et le Fonds européen de développement régional (Feder), le projet BioTfueL bénéficie de 33,2 millions d'euros de financement public pour un budget total de 178,1 millions d'euros.
La validation de la partie amont du procédé se fera sur le site du groupe Avril à Venette (Oise). La biomasse y sera préparée par broyage, séchage et torréfaction. La torréfaction consiste en un traitement thermique de la biomasse à 300°C maximum, en l'absence d'oxygène et sous balayage d'azote. Elle permet de concentrer l'énergie dans le matériau. Une douzaine de biomasses représentatives des ressources disponibles à travers le monde seront traitées : pailles de céréales et oléagineux, plaquettes forestières (feuillus, résineux), cultures dédiées (miscanthus, switch grass). La seconde étape sera testée sur un site mis à disposition par Total à proximité de Dunkerque. Elle va permettre de gazéifier la biomasse puis de transformer le gaz en carburant liquide via le procédé Fischer-Tropsch.
Point original : le procédé est capable de co-traiter de la biomasse avec des ressources fossiles classiques solides ou liquides, comme des résidus pétroliers ou du charbon, pour s'affranchir des variations d'approvisionnement en biomasse. Le produit obtenu sera un mélange de carburant d'origine fossile et d'un biocarburant dont la teneur dépendra de la part de biomasse utilisée en entrée, et qui variera selon les saisons et les sites de production. "Cette flexibilité permettra de garantir la continuité de l'approvisionnement des futures unités industrielles tout en réduisant le coût de production", explique l'Ifpen. Le déploiement à l'échelle industrielle est prévu pour 2020.
Soutenu par l'Ademe dans le cadre du Fonds démonstrateur de recherche, la région Hauts-de-France et le Fonds européen de développement régional (Feder), le projet BioTfueL bénéficie de 33,2 millions d'euros de financement public pour un budget total de 178,1 millions d'euros.
dimanche 8 janvier 2017
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