Cours d’auto-défense contre le coronavirus
Chers amis,
Il y a une chose que nous a appris le coronavirus : nous ne devons pas compter sur les pouvoirs publics pour nous protéger
mais sur nous-mêmes.
Je ne vous parle pas de vous protéger par l’usage de gels hydro-alcooliques ou de masques en papier, ces solutions fétiches guère plus efficaces que le savon.
Je vous parle
d’auto-défense immunitaire, la seule « vraie » protection efficace disponible actuellement.
Je vais revenir sur les moyens de mettre en place cette « auto-défense ».
Avant cela, j’aimerais revenir sur l’impuissance des pouvoirs publics dans la crise actuelle.
Pourquoi est-ce la panique au sommet de l’État ?
S’il n’existe actuellement aucun traitement connu au Covid-19, ça n’est
pas parce que la maladie serait exceptionnellement dangereuse, il faut le dire et le redire.
C’est parce que les pouvoirs publics ne se sont pas donné les moyens d’anticiper la situation.
Pourquoi l’État panique-t-il ainsi, excédant des populations entières ? Pourquoi les grands médias relayent-ils sans cesse une telle psychose, alors que le nombre d’infections au coronavirus, et le nombre de décès dus au Covid-19, sont
négligeables comparés à tant de maladies virales bien plus mortelles ?
Les médias expliquent que le Covid-19 est une maladie « émergente » et « méconnue ».
Et c’est vrai qu’on ne connaît pas avec précision son mode de transmission, je vous l’ai dit dans
une précédente lettre.
Mais si je vous disais que les pouvoirs publics
avaient les moyens de mieux connaître le coronavirus, et donc de trouver une solution fiable
dès 2003…
…mais ne l’ont pas fait ?
C’est ce que j’ai découvert ces derniers jours.
De l’argent pour étudier le coronavirus ?... À quoi bon ?...
La recherche scientifique demande
beaucoup d’argent, vous le savez, surtout quand il s’agit d’étudier de nouveaux virus au comportement déroutant, comme c’est le cas du coronavirus.
Il n’y a que deux moyens de financer une recherche de remède contre le coronavirus :
- soit par l’industrie pharmaceutique, auquel cas la recherche a pour but de concevoir un médicament (vaccin ou autre) et de le mettre sur le marché ;
- soit par l’État ou l’Union européenne, quand on considère que le domaine de recherche est un enjeu urgent de santé publique.
En France, le coronavirus a-t-il fait l’objet de recherches scientifiques avant 2019 ?
La réponse est
oui. Et bien avant même, depuis 2003.
Ces recherches ont-elles bénéficié de fonds suffisants ?
La réponse est non. Parce que ces études étaient financées par l’État et l’Union européenne.
Je vais vous raconter cela.
Le week-end dernier, un directeur de recherche spécialisé en virologie au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) a publié sur les réseaux sociaux un témoignage édifiant[1].
Nommé Bruno Canard, ce virologue spécialisé dans les virus à ARN (dont font partie les coronavirus) raconte qu’en 2002, alors qu’il travaillait sur la dengue, les milieux scientifiques ont commencé à parler des coronavirus.
L’année suivante, en 2003, a eu lieu l’épidémie de SRAS. L’Union européenne a alors lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être prise au dépourvu en cas d’émergence de nouveaux virus du même type.
Bruno Canard précise qu’il s’agissait d’une recherche «
indépendante » des laboratoires pharmaceutiques, afin d’éviter «
un scandale Mediator-bis ».
« On met le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie »
L’équipe de recherche du CNRS a abouti à des résultats prometteurs dès 2004.
«
Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets au nom de la satisfaction du contribuable. »
Et il enfonce le clou :
«
Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheur·ses de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain. Avec des collègues belges et hollandais·es, nous avions envoyé en 2015 deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. »
Mais rien n’a été fait. Et le virus Zika est apparu entre-temps.
Bruno Canard évoque toutes les alertes qu’il a lancées, les rapports qu’il a écrits. Il se demande si quelqu’un les a lus. Il raconte les congés maternité et les congés maladies non remplacés dans les équipes de recherche, ainsi que les départs en retraite laissant des places vides.
Il raconte, surtout, les fonds qui s’amenuisent inexorablement. La précarité des chercheurs « publics » qui désertent les programmes de recherche après avoir participé à des congrès internationaux au régime pomme-sandwich, tandis que les collègues de l’industrie pharmaceutique «
allaient au banquet ».
Ce désengagement de l’État a commencé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Elle s’est poursuivie sous celle de François Hollande. Elle demeure sous celle d’Emmanuel Macron, qu’on imagine actuellement se réveiller en sueur dans son lit du Palais de l’Élysée en pensant à tous ces rapports du CRNS qui alertaient sur les dangers du coronavirus, sans doute passés dans un sous-sol du ministère de la santé pour caler des meubles.
Pendant quinze ans personne n’a rien fait.
Maintenant que le virus est là, que le ministre de la Culture et quelques membres de l’Assemblée nationale en sont atteints, l’État nous dit :
il faut faire quelque chose.
Le problème, c’est qu’il fait n’importe quoi…
L’agitation à laquelle nous assistons aujourd’hui, ces mesures grotesques d’encadrement du prix des gels hydro-alcooliques ou d’ouverture des placards des mairies pour ressortir des stocks de masques en papier, n’ont qu’un seul but :
masquer le manque de préparation des pouvoirs publics… par sa propre faute.
Il fallait anticiper, trouver une solution intelligente et visionnaire.
Il fallait surtout prendre le problème au sérieux, lire les rapports reçus, investir avec persévérance dans la recherche.
Auto-défense immunitaire
Le coronavirus nous sert de leçon, nous démontrant que nous ne pouvons plus compter, dans nos économies mondialisées, sur les autorités de santé officielles pour empêcher la propagation de virus.
La déplorable conséquence, ce sont moins les décès qui nous attendent, qui seront infiniment plus faibles que ce que l’on nous promet (alors que d’autres maladies virales comme les hépatites, la grippe, le sida, font des millions de morts par an, sans inquiéter qui que ce soit), que le climat de peur qui s’installe dans nos pays et la bérézina économique qu’il crée.
Dans ce contexte, il m’apparaît urgent de
vous appeler, à nouveau, à reprendre en main votre santé par vous-même.
Cela passe par un travail de renforcement de votre immunité par tous les moyens naturels à notre disposition.
Je vous rappelle que 80 % des porteurs du coronavirus ont des symptômes bénins. Si vous renforcez correctement votre immunité, ce sera la même chose pour vous.
C’est cela que j’appelle «
l’auto-défense immunitaire ».
Le « programme » le plus complet et le plus synthétique pour y arriver, c’est Jean-Marc Dupuis, célèbre rédacteur de santé que certains d’entre vous connaissent, qui le fournit.
Je ne suis pas toujours d’accord avec Jean-Marc Dupuis mais, là, il donne des recommandations vraiment parfaites et complètes pour renforcer son système immunitaire face au coronavirus dans
sa lettre datée du 10 mars :
- vérifiez votre statut en vitamine D (idéalement vous devez avoir plus de 65 ng/mL). Dans tous les pays d’Europe actuellement, il fait trop froid, et le soleil est trop bas pour pouvoir fabriquer naturellement de la vitamine D, essentielle pour le système immunitaire. Une supplémentation de 1 500 UI à 4 000 UI par jour est recommandée ;
(la suite ci-dessous)
Vitamine D en hiver : laquelle faut-il prendre ?
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Si vous vous apprêtez à prendre de la Vitamine D ou si vous en prenez déjà, lisez vite l'enquête qui suit.
Elle nous révèle :
- les 8 produits de vitamine D que vous ne devez surtout pas acheter (certains sont très connus) ;
- pourquoi il faudrait éviter de prendre des "comprimés de vitamine D" ;
- où trouver de la Vitamine D fiable et efficace. Il y a 6 produits à privilégier.
Je clique ici pour accéder à l'enquête. |
Suite de la lettre de ce jour :
- mangez des probiotiques (aliments fermentés non pasteurisés) pour votre flore intestinale qui est un des principaux sièges de l’immunité ;
- buvez des bouillons faits à partir d’os riches en acides aminés et en moëlle (à la source des globules blancs) ;
- mangez des fruits et légumes frais riches en vitamine C ;
- prenez des tisanes d’échinacées, ces grandes fleurs utilisées par les Indiens d’Amérique contre les infections des voies respiratoires (et les morsures de serpent, mais c’est un autre sujet) ;
- buvez du jus de citron chaud avec du miel, de la cannelle – et un « schluck » de rhum ;
- prenez de la propolis, pure, à mâcher, ou alors en gouttes (400 mg chaque matin). La propolis réduit les symptômes des maladies hivernales type angine, sinusite, grippe ;
- les huiles essentielles de thym et d’origan (deux gouttes dans une cuillerée de miel) dégagent les voies respiratoires. Vous pouvez aussi mettre sur la poitrine ou sur les poignets deux gouttes d’huile essentielle de ravintsara ou de Tea Tree ;
- faites du sport au grand air, en choisissant des activités qui donnent de fortes accélérations cardiaques. N’oubliez pas que le muscle, en cas de maladie, sert de réserve au système immunitaire pour lutter contre les microbes ;
- dormez, d’un sommeil de qualité ;
- attaquez-vous aux problèmes qui vous pourrissent la vie, vous causent du stress, du mal-être, et vous rendent plus vulnérables aux maladies (pour cela, lisez régulièrement mes lettres, en particulier celles que je publie le dimanche matin et qui s’attaquent aux plus graves sources d’anxiété dans notre société malade).
Merci Jean-Marc de ces bons conseils.
Et vous mes chers lecteurs… tenez bon ! La panique va finir par retomber et la raison s’imposer. Et alors, je l’espère, on pourra parler des responsabilités de ce fiasco qui vous gâche la vie, qui met à mal les économies, qui nous éloigne de « vrais » sujets de santé autrement plus meurtriers.
Portez-vous bien,
Rodolphe