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mardi 5 novembre 2019

Les batteries Nikel Fer, batteries pour durer sans metaux rares

Batterie Nickel-Fer : la championne de la longévité 

Edison proclamait à l’époque que ses batteries étaient conçues pour durer un siècle. Certes, en brillant homme d’affaire, Edison maîtrisait  l’argumentaire commercial, mais il existe un cas documenté de conditionnement de batteries Nickel-Fer de 1934 ou la capacité fut récupérée à 50% (lien).
Évidemment plus chère à l’achat que les meilleurs batteries au plomb, justifié par le coût de la matière première (Nickel), l’investissement est amorti au travers d’un coût total de possession bas.
Leur grande tolérance aux abus (charge partielle prolongée, court-circuitage, décharges profondes prolongées, chocs mécaniques, gel) permet une grande tranquillité d’esprit, les rendant particulièrement adaptés à des conditions difficiles d’utilisation, souvent retrouvées dans des configurations off-grid.
Batterie Edison

Conçues pour durer :

Jamais égalées pour leur robustesse et leur longévité depuis leur invention en 1901 par Thomas Edison & W. Jungner, elles tombèrent cependant en désuétude dans les années 1970, détrônées par le plomb, meilleur marché, puis par le li- ion dans les années 1990. La longévité exceptionnelle des batteries Nickel-Fer s’explique chimiquement.
La dégradation structurelle des éléments qui la compose (électrode de Fer et électrode de Nickel) est quasi- nulle, grâce à un électrolyte alcalin qui joue le rôle de conservateur des métaux, tout comme dans les batteries au Nickel-Cadmium (à l’inverse des batteries acides). Elles furent historiquement utilisées dans des conditions difficiles (métros, mines, aviation militaire…). 



Une conception “low-tech” supprime les risques de dysfonctionnement : 

Les batteries Nickel-Fer utilisent un électrolyte alcalin ininflammable, sans point d’éclair, composée d’une solution aqueuse à environ 25% de potasse (KOH).
Dépourvu de toxicité environnementale, sans émanation de gaz nocifs, il n’y a pas de nécessité d’un pilotage électronique des batteries (BMS), contrairement aux batteries lithium ou l’électrolyte organique n’assure pas de fonction régulatrice en cas de sur-charge.
L’électrolyte peut être changé par l’utilisateur, en utilisant de l’hydroxide de potassium technique en poudre et de l’eau distillée ou ionisée. Le revers de la médaille de ce fonctionnement sécuritaire est que les batteries Nickel-Fer possèdent un rendement inférieur (~80%)  à celui du lithium ( > 95%).
La conception tubulaire de la batterie, ou les matériaux des électrodes sont enfermés dans des tubes finement percés et plaqués nickel, permet d’avoir une résistance mécanique très élevée (chocs).
C’est la raison pour laquelle Edison avait d’ailleurs conçu initialement ces batteries pour être utilisés dans des automobiles.

Une solution économique : 

Le TCO (coût total de possession) vous permet d’évaluer le coût réel de votre parc batterie.
Il inclue le prix d’achat initial, et l’ensemble de la maintenance préventive à apporter ainsi que les temps de panne et le coût de remplacement éventuel d’un élement du parc batterie.
Les batteries Ni-Fe sont le seul système de stockage dont la durée de vie est alignée avec celle des panneaux solaires (> 30 ans).
Une analyse LCOE (“levelized cost of energy”) permet de comparer le coût au kWh stocké sur la durée de vie totale d’un système de stockage.
Les batteries Nickel-Fer possèdent l’un des taux les plus bas du marché.
batteries Nickel-Fer



lundi 4 novembre 2019

Emission sur les barrages du sanglier jaune

Là Philippe il fait un concentré chimiquement pur de la problématique.

Solidarités avec Clochette

Camarades...
www.lepotsolidaire.fr/pot/za2deyoa  
 
Suite au 1er appel national sur Toulouse au mois d'avril où je me suis rendue, une manifestations très forte, en présence gilet jaune mais aussi très répressive! beaucoup de blessés, beaucoup de gaz, une communication plus que fermée...
 à 21h30 après avoir vu nos chers "amis " les CRS jeter leurs poubelles par la fenêtre, j'ai essayé d'engager la discussion avec eux pour leur expliquer que la planète n'était pas une décharge et qu'il était important de la préserver... mais à part se moquer de ce que je leur disais ils n'ont rien dit ni fait d'autre! j'ai bien essayé de leur demander pourquoi tant de répression suite à une manifestation Pacifique, pourquoi tant de blessés et encore une fois je n'ai eu droit qu'à des moqueries et du rabaissement... au bout d'un moment j'ai été GAVÉES et je les ai traité de "CRS...SS"
cela n'a fait ni une ni deux et je me suis fait embarquer! Après une fouille avec tendresse et délicatesse  du véhicule et de mes coéquipiers, c'était parti pour 24 heures de garde à vue.
des insultes de l'intimidation de leur part qui n'ont eu aucun effet sur moi, à  part me déterminer encore plus!!
 je suis reparti de la avec un procès qui s'est déroulé le 23 octobre.
Lui n'était pas présent  mais il a envoyé son avocat  donc une partie civile était présente car apparemment monsieur le policier a été très choqué par mes paroles... c'est vrai que nous, nous ne sommes pas choqué de voir tant de blessés, tant de répression depuis 1 ans bref évidemment je n'ai pas gagné!!
 j'ai eu le droit à ->70 heures de travaux d'intérêt généraux
mais aussi -> 400 € de préjudice moral pour le policier
 et -> 500 € pour payer son avocat!! oui il y a bien un #business sous tout ça...certains policiers se permettent  meme de dire qu'avec les outrages nous payons leurs vacances!! une honte cette police mais voilà nous ne faisons pas le poids je me tourne à nouveau vers vous et votre générosité pour m'aider...
Si ils croient  me faire taire et me faire peur avec tout ça... mais au lieu de ça il ne me conforte que plus dans ma décision et ma détermination de ne rien lâcher!!!
Pour nos 1 an je serai à Paris oui Macron on va venir te chercher chez toi!!✊🏴💛
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Elle as déjà du payer cette amende en s'endettant et cette cagnotte va l'aider pour le paiement du loyer et pour se nourrir les prochains mois !
www.lepotsolidaire.fr/pot/za2deyoa
 

jeudi 24 octobre 2019

Ouverture casino manif du 27 octobre à Gap

une chanson pour lencourager les vigiles de casino:

GEANT CASINO NE PASSERA PAS !

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Depuis le dimanche 23 octobre, le Géant Casino de Gap tente d'ouvrir en toute illégalité les dimanches après-midi.
Il ne s'agit pas d'un problème local !
Le groupe Géant Casino veux contourner la loi lui interdisant d'employer des salariés après 13h00 le dimanche après-midi.

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Après Angers, il a décidé d'ouvrir celui de GAP en recourant à des vigiles, des animateurs et des caisses automatiques.
Le tribunal d'Angers a interdit à la société d'évènementiel d'employer des salariés le dimanche après midi au Casino d'Angers.
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La DIRECCTE des Hautes-Alpes va engager une procédure pénale pour travail illégal à l'encontre de l'entreprise Géant Casino.

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Les dimanches 17 et 23 octobre l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires 05 ainsi que des Gilets Jaunes se sont mobilisés pour dire NON à l'ouverture du Géant Casino le dimanche.
Ces mobilisations ont été relayées par la presse nationale démontrant qu'il s'agit bien d'un enjeu national.

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Si Casino réussit à passer en force, il va le généraliser à tous ses magasins.
L'ensemble de la grande distribution les suivra.

>
Caisses automatiques, travail le dimanche et la nuit, quelle société voulons-nous ?
> Notre société ne doit plus reposer sur la consommation au détriment des loisirs, de la vie familiale, des amis...., remplacer les emplois par des automates c'est faire travailler les clients gratuitement, ne parlons pas de la déshumanisation qui va avec.
> Enfin utiliser les caisses automatiques c'est engraisser encore plus les riches, même le dimanche !

Ne laissons pas faire ! 
Soyons nombreux  
dimanche 27 octobre 2019 à 14h
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devant le Géant Casino de Gap 
pour exiger la fermeture des grandes surfaces le dimanche !
>

vendredi 18 octobre 2019

Tres sainte consommation

Dimanche Jour pas encore totalement acquis à la très sainte consommation des gens veulent empêcher l'ouverture d'un temple le Casino Géant de Gap à 14h, nous vous invitons a les repousser et a venir consommer en prenant votre carte Gold.
Venez repousser ses mécréants et anti patriote et chanter
https://www.youtube.com/watch?v=mvY16tpFRr0&feature=youtu.be&t=418

lundi 14 octobre 2019

Le dimanche à Casino, c'est le jour du robot

Le repos obligatoire une fois par semaine avait été inscrit dans le code noir, le code du travail des esclaves. Le repos le dimanche est la principale avancé de la religion monothéiste, qui a mon humble avis a convaincu les  esclaves (les premiers convertis). Un jour de repos !!!
2000 ans plus tard, le capitalisme a tout envahi tout, quelques village résistent....
Casino ouvre le dimanche après midi depuis le 13 octobre, sans caissière mais pas sans vigile. Les capitalistes cherchent à repousser une nouvel limite, le dimanche après midi, la dernière fermeture. Après cela sera la nuit, time is money. encore plus vite bande de martyr vive la technique c'est pas la peine qu'on vous explique, on fait la queue devant le cimetière...

Comme toute lutte pour mettre des limites au système cacapitaliste, cette lutte est climatique, essentielle, vitale, une fécondation d'espoir,...
Hier nous étions que 50, mais nous avons gâché la journée du dirigeant en chemise blanche impeccable, nous l'avons fait suer, et malgré son déodorant a base de nanoparticules, quelques auréoles ont du pointer. Lui en blanc allié de ces 16 vigiles plus noir que des blacks, nous avons fait un mole de rugbyman ou le ballon était le caddie....
.
Un peu surpris quand le maire de Gap est venu protesté contre le fait que casino ouvre sans caissières lui qui vient de dépenser un demi-millions d'euros d’impôt pour acheter du tout petit bus (a peine 20 places) sans chauffeur (lire ici c'est effrayant).  Une annonce a été passé par micro " la dignité de Mr Didier (Oxymore) est attendue au rayon foutage de gueule"
Mais on ment jamais autant qu'avant les élections ou après la chasse...

C’était bien
Voici l'article du Dauphiné:
https://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2019/10/13/le-rassemblement-contre-l-ouverture-du-geant-casino-tourne-a-l-affrontement
Nous vous proposons de recommencer dimanche prochain à 14h et tout les dimanches suivant, voici le tract juste a changer la date. Venez avec des casseroles, des jetons de caddie....
Voici la priére a reciter devant
 
https://05.demosphere.net/files/docs/5096e1f1a1d38fb.pdf 

Hautes-Alpes : une ouverture tendue au Géant Casino de Gap ce dimanche après-midi from ALTO Dici Radio on Vimeo.

mardi 8 octobre 2019

Ce que nous avions à dire à ceux qui bâtissent la technopolice

Ce que nous avions à dire à ceux qui bâtissent la technopolice

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Rappel : La reconnaissance faciale s’apprête à déferler en France. Pour documenter et résister à ces déploiements, rendez-vous sur technopolice.fr et son forum !
Mardi 24 septembre, La Quadrature était conviée à la « vingt-quatrième journée technico-opérationnelle de la sécurité intérieure », qui se tenait dans un amphithéâtre bondé de la Direction générale de la gendarmerie nationale. Ces rencontres sont organisées tous les six mois par le ministère de l’intérieur, et celle-ci avait pour thème : « reconnaissance faciale : applications – acceptabilité – prospective ».
Les rencontres « technopolice » sont marquées par un fort entre-soi, mêlant fonctionnaires du ministère de l’intérieur, chercheurs et industriels de la sécurité (à l’exception de la Quadrature, un avocat critique était également invité, ainsi que deux personnes de la CNIL qui s’en sont tenu à un simple rappel du droit applicable). Et dans cette atmosphère feutrée, notre intervention semble avoir détonné, comme en témoigne le compte-rendu de cette journée publié par l’Essor, le journal des gendarmes.
Nous étions sincèrement reconnaissants de l’invitation, et contents d’assister à des présentations fournissant des informations de première main qui sont autrement très difficiles d’accès pour les militants ou chercheurs travaillant sur ces questions. Nous l’avons rappelé en introduction de notre propos. Mais pour nous, l’enjeu était aussi de faire valoir une parole dissonante et de rappeler que, au moment où la reconnaissance faciale s’apprête à déferler dans nos sociétés, ces échanges entre opérationnels et développeurs industriels devaient faire l’épreuve de la controverse.
Voici donc une sorte de verbatim plus ou moins fidèle de notre intervention…

« Merci de votre invitation. De tels échanges sont trop rares. Et en dépit des désaccords fondamentaux, ils ont le mérite de créer un peu de porosité entre nos mondes.
La Quadrature du Net est une association fondée en 2008 pour résister aux formes de contrôle d’Internet qui allaient à l’encontre des libertés publiques. Aujourd’hui, nous nous rendons pleinement compte de la justesse des combats des années 1960 et 1970, où des groupes militants associaient l’informatique à la domination bureaucratique. Ils l’associaient à un régime technocratique plutôt que démocratique, non pas fondé sur l’autonomie et la liberté mais sur l’expertise alléguée de quelques hauts pontes formés dans les écoles d’élite.
Ce régime technocratique est toujours le nôtre. L’insistance mise sur le critères d’efficacité lors de cette journée l’illustre de bien, de même que l’extrême faiblesse de la prise en compte des aspects non seulement juridiques et éthiques, mais aussi proprement politiques de technologies comme la reconnaissance faciale.
La domination technocratique évite la confrontation démocratique. Ces 24ème rencontres « Technopolice » en fournissent là encore un exemple : aucune information ne doit filtrer, les participants étant astreints à un « engagement de non-divulgation ». De même, la présence en ligne de ces rencontres qui existent depuis années est quasi nulle. De fait, aucune information ne filtre. Une confidentialité qui entache tout ce dont on discute ici d’un grave déficit de légitimité démocratique, alors même que tout cela est incontestablement d’intérêt public.
Indirectement, l’extrême discrétion qui entoure cet événement nous a été utile, nous permettant d’utiliser le mot « technopolice » pour lancer, avec d’autres acteurs associatifs, notre propre campagne le 16 septembre dernier. En inscrivant le terme dans un moteur de recherche pour voir si nous étions les premiers à vouloir l’utiliser, nous avions découvert des traces de ces rencontres, mais si peu nombreuses que nous avions alors pensé que ce n’était pas un problème que de reprendre ce terme à notre compte (et ce n’est que quelques mois plus tard que nous recevions votre invitation à venir ici aujourd’hui…).
En écoutant vos présentations, nous mesurons une nouvelle fois le fossé qui sépare la réalité des usages de l’informatique dans le cadre de la surveillance d’État, et les informations publiques qui filtrent à leur sujet. C’est justement contre ce secret que notre campagne vise à documenter les projets technopoliciers, et à permettre à chacun de se mobiliser pour dire notre refus collectif de ces outils de contrôle qui essaiment partout en France.
Ces technologies sont très largement développées dans le cadre de la recherche publique, parfois au travers un contournement assumé du cadre juridique applicable en Europe. C’est par exemple le cas lorsque des chercheurs français travaillent avec des homologues chinois pour perfectionner leurs algorithmes de reconnaissance faciale grâce aux bases de données de visages de citoyens chinois. Ou, comme on l’a appris ce matin, quand le gouvernement français passe un accord de sécurité avec celui de Singapour afin qu’un industriel français puisse passer outre les réserves de la CNIL et expérimenter le scan en temps réel sur les visages d’une foule dans un hub de transport de la ville-État. On ne peut s’empêcher de voir dans ces manœuvres un écho pas si lointain des expérimentations et mesures d’exception pratiquées à l’époque coloniale sur les peuples colonisés, avant d’être réimportées en métropole.
Outre la recherche publique, ces développements technologiques sont pilotés par des personnes en situation relevant plus ou moins directement du conflit d’intérêt, avec de nombreux croisements et hybridations entre secteur public et privé. Ils aboutissent aujourd’hui à des expérimentations locales hautement subventionnées pour assurer la compétitivité des industriels français sur ce marché porteur. Le tout, là encore, sans information transparente ni vrai débat public. Rien ne doit entraver le progrès de la technopolice.
La question de la légalité de ces outils est aussi largement éludée. Et quand elle est abordée, c’est toujours pour évoquer les restrictions que le cadre juridique existant imposerait à leur développement, et non sur les atteintes graves et injustifiables que ces outils portent à nos libertés fondamentales. Nos libertés d’expression, de manifestation, d’aller et venir sont pourtant bien en jeu ici, tout comme notre droit à la vie privée. Il faut s’interroger sur l’atteinte intrinsèquement disproportionnée à nos libertés que représente un outil comme la reconnaissance faciale, disproportion que souligne d’ailleurs la ville de San Francisco dans son ordonnance qui en interdit l’usage à ses policiers : « La propension de la technologie de reconnaissance faciale à mettre en danger les droits civils et les libertés civiles l’emporte largement sur les avantages escomptés (…) ». Il faut aussi s’interroger sur la compatibilité des dispositifs fantasmés par la Préfecture de police de Paris et bien d’autres avec la jurisprudence du Conseil Constitutionnel qui soulignait, déjà en 1993, l’illégalité de « pratique de contrôles d’identité généralisés et discrétionnaires ».
C’est pour cette raison que nous avons déjà déposé deux recours, pour lutter contre la normalisation et la banalisation d’un tel outil : l’un contre la délibération de la Région Sud autorisant une expérimentation de portiques biométriques dans deux lycées, l’autre contre l’application AliceM, développée par le ministère de l’Intérieur, et qui veut faire de la reconnaissance faciale une la clé de voûte d’une future identité numérique.
Sans doute aimeriez-vous que, face à l’inéluctabilité de nouvelles lois destinées à encadrer les dispositifs présentés aujourd’hui, nous puissions offrir des conseils sur ce que seraient des lois « socialement acceptables » et « juridiquement soutenables » ? Le Forum Économique Mondial et le Conseil national du numérique nous ont eux aussi proposé (sans succès) de participer à une série de dialogues sur l’encadrement de la reconnaissance faciale. Un peu plus de transparence, un semblant de contrôle par la CNIL, une réduction des biais racistes et autres obstacles apparemment « techniques » auxquels se heurtent ces technologies, et l’on croit possible d’assurer un compromis « éthique » entre la défense automatisée de l’ordre public et l’État de droit.
Ces projets de loi viendront. Le pouvoir politique y sera réticent car, sauf à instrumentaliser les enjeux de sécurité (ce dont il est certes désormais coutumier), il n’y a généralement pas grand-chose à gagner à faire passer des lois de surveillance. Pour notre part, il est probable nous soyons une nouvelle fois contraints de travailler sur ces projets de loi sécuritaires, pour défendre les droits humains et limiter la casse. Pour utiliser le droit dans le but d’entraver au maximum l’usage de ces technologies.
Mais nous vous le disons tout net : après y avoir réfléchi, nous considérons que la reconnaissance faciale et autres technologies technopolicières doivent être proscrites. Elles mènent l’humanité vers une pente dangereuse, en permettant d’insidieuses formes de contrôle au bénéfice de quelques maîtres, seuls capables de « réviser les paramètres » des machines à leur service.
Plutôt que de discuter des modalités d’un « encadrement approprié », nous exprimons donc notre refus vis-à-vis de ces technologies policières. Nous pensons à nos grand-mères et à nos grand-pères qui, s’ils avaient du vivre au début des années 1940 dans un monde saturé des technologies que vous fabriquez, n’auraient pas survécu plus de trois semaines dans la clandestinité, et n’auraient donc pas pu organiser des réseaux de solidarité dissidents pour résister au régime nazi.
Nous disons notre refus car pour nous, la sécurité c’est d’abord des logements dignes, un air sain, la paix économique et sociale, l’accès à l’éducation, la participation politique, l’autonomie patiemment construite. Et que ces technologies n’apportent rien de tout cela. Elles semblent d’abord et avant tout conçues pour vider nos régimes politiques de tout essence démocratique en assurant un téléguidage de nos conduites. Sous prétexte d’efficacité, elles aboutissent à déshumaniser encore davantage les rapports qu’entretiennent les bureaucraties policières avec la population.
C’est peut être l’une des premières fois que, vous tous qui travaillez depuis longtemps sur ces déploiements technologiques, vous êtes confrontés a une opinion réellement dissonante. Peut être y verrez-vous le signe de l’inutilité de ce type d’échanges. Nous espérons qu’au contraire, vous comprendrez qu’il s’agit d’une confrontation nécessaire trop longtemps retardée – retardée jusqu’à nous mettre pratiquement dans la situation du fait accompli. Vous ne pourrez plus y échapper. Vous devez entendre notre refus ».

lundi 7 octobre 2019

La centrale à bois de Gardanne, la complaisance de la Commission régulation de l'Energie

La centrale a biomasse de Gardanne lancée en 2012 ne fonctionne toujours pas. Elle doit bruler du bois pour faire de l'électricité. Elle devait en produire 8000 heures par an (90 % du temps) 130 MW électriques et rejeter 250 MW de chaleur perdue dans l'atmosphère plus faire circuler 200 camions de bois par jour, des bateaux venant d’Amazonie avec de l’eucalyptus transgénique comme l’aime le néonazie local. 
Chaque KWh produit est acheté 11.5 c€ soit plus cher que le kWh produit par un particulier. Oui le petit producteur celui qui a installé un panneau photovoltaïque en autoconsommation au fond de son jardin et qui réinjecte sur le réseau. 
Ce tarif a été justifié par le fait que la centrale aiderait le réseau PACA. Il manquait soi-disant de centrale de production d’après la CRE, mais d’après RTE tout va bien depuis qu’elle a tiré des lignes THT plein la face sur la région !!!
Le contrat ne précise aucune pénalité pour le propriétaire en cas de non-production. Un oubli fâcheux car depuis trois ans elle produit peu: 1600 heures en 2018 (20 % du temps) . Moins de 600 heures en 2019 (8 % du temps).

Cliquez dessus pour l'avoir en grand :




Depuis son lancement officiel, la centrale produit de moins en moins.  Elle ne sert pas a stabiliser le réseau. On voit bien au contraire qu'elle le déstabilise avec ses démarrages erratiques et arrêts brusques. La biomasse est appréciée par les gestionnaires de réseau par sa stabilité de production contrairement au photovoltaïques ou éolien. On voit sur cette courbe de production Biomasse PACA, lorsque la centrale de Gardanne ne fonctionne pas la production de biomasse est régulière.
Moralité la centrale de Gardanne déstabilise le réseau, soit l'inverse des raisons qui ont motivées la CRE à donner 1.5 milliards de subventions pour cette centrale.
Et que fait la CRE face a cet échec patent : rien.
La vérité est cruelle elle ne marche pas. Mais comme pour l'EPR le réacteur nucléaire de Normandie il ne faut pas l'avouer. L'entêtement est une caractéristique de nos dirigeants qui nous mène aux génocides dans l’entêtement le plus total. Dans un monde de communication, la réalité n'est pas le facteur le plus important. Pour eux il suffit de faire comme si.
Mais la technique que nos dirigeants vénèrent et ignorent à la fois est bien la plus têtu. Des roues carrées ne seront jamais fonctionnelles. 2+2 ne feront jamais 5 même si BFM et France inter le disent.
Alors que fait la CRE, pourquoi persiste t'elle cette mascarade. Résumons: nos seulement la centrale ne soutient pas le réseau mais l'absurdité écologique est grandiose :
La centrale doit cramer du bois d’Amazonie mélangés à de la poussière de charbon pour faire de l'électricité avec un rendement net (Énergie grise déduite)  de 20 % : 4  arbres gaspillés, un utile.


Le tout dans la zone ou l’air est la plus polluée de France ce qui a valu à la France d’être condamné comme les riverains qui passe leurs retraites en chimiothérapie (j'en connais pleins !).

Mais comme pour l'EPR personne ne veut dire la vérité : « le roi est nu ! »ou « cela ne marchera jamais ! » . La technique reste quoi qu’on en pense, un défi humain fait de mille collaborations, une intelligence collective. La gestion capitaliste déshumanisée des grandes multinationales aboutie a des monstres bureaucratiques sous des couverts de management. Ces monstres font preuves comme toujours dans l'histoire d’incompétence crasse. 
Pour faire des mauvais burgers cela peut encore le faire.  Mais quand cela devient plus compliqué l'échec est patent.
Mais revenons à notre pathétique centrale :
Comment justifié son maintien après un échec aussi flagrant ?
Actuellement le PV permet à la région de se passer en journée de la centrale à charbon pour faire la pointe électrique de la journée. L’ironie de l’histoire est que c’est le particulier avec son panneau dans le jardin qui fait la pointe. Lui son contrat est beaucoup plus contraignant que celui de la centrale a biomasse, il a 18 mois pour se mettre en production sinon le contrat est rompu.

La CRE commission régulation de l’énergie est une entité anti-démocratique, créé comme la Banque Centrale Européenne dans le but de réduire la démocratie. L'objectif est que les élections ne puissent pas changer la politique de l’énergie. Elle gère des milliards d'argent public de manière privé. Sa mort est comme la centrale de Gardanne a revendiquer haut et fort avec les chefs d'accusation: antiécologique, corruption, gaspillage d'argent publics, incompétences, anti-démocratique, bourrage de mou….

Le plus drôle c’est qu’elle va bientôt lancer une taxe sur le particulier (comme en Espagne, taxe sur le soleil qui a mis fin au photovoltaique en espagne suite a la protestation des centrales à gaz)  qui met son panneau photovoltaïque au fond du jardin en l’accusant de déstabiliser le réseau.

A en pleurer de rage mais il fera bientôt trop chaud pour pleurer….

Mais au fait on s'en fout de la déforestation, tant que les mougeons* ont leur smartphones, jeux vidéos, culture ou sports, tout va bien …

*(mi pigeons, mi moutons)


mardi 24 septembre 2019

Train Grenoble

Bonjour,
C'est peut-être le dernier sprint avant la victoire, alors soyons toutes et tous prêts pour la course ! Hier dans le Dauphiné (PJ), le nouveau secrétaire d'Etat aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, a déclaré que l'Etat est prêt à payer sa part des travaux urgents à faire sur la ligne. La Région AuRA, au téléphone ce lundi, nous a dit (en gros) qu'elle était prête à faire de même.
Après des années d'atermoiements, ce sont enfin des promesses claires. Mais pour l'instant, que des promesses. Plusieurs scénarios négatifs sont encore possibles : SNCF Réseau refuse de faire les travaux, seuls les travaux urgents sont programmés (ce qui ne ferait que retarder le problème), etc.
Tout devrait se décider ou en tous cas se préciser lors d'un comité de pilotage qui vient de s'organiser sur les chapeau de roues, où seront présents l'Etat, les deux Régions et les départements et communautés d'agglo concernées. Il aura lieu en préfecture de Gap (28, rue Saint-Arey), jeudi 26 septembre à 15h30.
Soyons présent-e-s devant la préfecture pour rappeler que nous attendons la signature d'un chèque en bonne et due forme et le démarrage des travaux, dès 14h30 !
Apportez vos banderoles, slogans, chansons. En pleine semaine, nous ne serons peut-être pas nombreux-ses, alors soyons bruyant-e-s !
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Facebook : @ligne.grenoble.gap
Twitter : @etoileFVeynes
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mardi 10 septembre 2019

Les barrages haut-alpins aux hauts alpins, la bourgogne aux escargots ?

Si les cours d’eau servent souvent de frontières, l’eau d’en haut est celle d’en bas.


Le département des Hautes Alpes vient de se positionner pour la création d’une société d’économie mixte qui récupérait la propriété des barrages. L’idée peut paraitre au premier abord excellente, mais comme souvent dans l’énergie, il faut se méfiez des apparences, éviter le manichéisme (le coté blanc ou noir) et savoir que le diable se cache dans les détails.
Cette annonce est présentée comme une alternative à la privatisation des barrages. Le 8 mai les hauts- alpin en manifestant en masse ont montré leur attachement a la propriété public des barrages.
Les politiciens locaux se devaient de réagir et ils proposent que la gestion se fasse via une société d’économie mixte qui serait propriétaire des deux gros barrages hauts alpin gardant ainsi le contrôle de la gestion de l’eau.
Il existe de nombreuses société d’économie mixte dans le monde de l’énergie. Qui dit société économie mixte dit une société contrôlé par les collectivités locales par exemple à 51% par le public et à 49 % par une multinationales de l’énergie. Par exemple GEG (Gaz et Electricité de Grenoble) est contrôlé par la mairie de Grenoble et à 49 %par ENGIE. Engie est certes minoritaire en droit de vote au conseil d’administration. Le public peut donc décider ce qu’il veut. En théorie, dans la réalité la multinationale place dans tous les postes à responsabilités ses employés. Ainsi souvent c’est elle qui a la compétence technique, en clair la société est une filiale de la multinationale techniquement. Elle apporte ainsi un savoir-faire technique que le public n’a pas ou ne souhaite pas acquérir. La multinationales doit quand même composer avec le pouvoir politique qui n’a souvent peu ou pas de compétences techniques. Il est tentant aussi pour la multinationale aux moyens d’influences énormes de se « payer » un personnel politique a sa dévotion en finançant des campagnes, en misant sur des jeunes ou vieux chevaux, en retournant des politiciens contestataires ou en infiltrant directement des partis comme il l’ont fait pour Europe Ecologie Les Verts (Giles Corman directeur de Veolia directeur de la com chez EELV).
Le contrôle par le public dans une SEM peut être de surface public mais en réalité au main de la multinationale. Dans ce cas la SEM sert de cache sexe a une privatisation. Après 40 ans de centralisation on se rend compte que la décentralisation a multiplié la corruption et le cout des marchés publics.
Il est clair que les collectivités locales n’ont pas les compétences techniques pour gérer un objet industriel aussi complexe qu’un barrage et que cet idée peut ainsi devenir une privatisation light…
D’autant plus que le morcellement des barrages entrainent la disparition de la coordination indispensable des barrages entre eux.  Le morcèlement entraine aussi la disparition du mutualisation de la sécurité des barrages. Je rappelle que le barrage de Serre-Ponçon est un barrage masse et qu’il peut s’écrouler comme un château de carte si par exemple son déversoir ne s’ouvre, pas. Regardez cet vidéo d’un barrage en Californie équivalent dont il a fallu évacuer 200 000 habitants.
Mais de cet idée on peut retenir que les citoyens alpins souhaitent aussi en finir avec le modèle centralisé, le capitalisme d’état. EDF est en cours de démantèlement. Son acharnement thérapeutique sur le nucléaire, son Entêtement Ruineux Persistant dit EPR, l’a conduit au suicide.
L’horizon des possible est pour l’instant :
le pur privé,
le mastodonte technocratique public,
la balkanisation, l’éparpillement façon puzzle public entre le privé, le privé avec son cache sexe public,
Cette proposition a le mérite d’ouvrir l’horizon des possible….
il peut exister un autre système, d’un service public solidaire et locale. Du system pyramidale public ou privé, il est possible d’inventer un système de réseau de réseaux électriques : renouvelables, locaux, solidaires mutualisant les compétences, les besoins de stockage et de compétence.
L’important est que ce service publique soit démocratique, c’est-à-dire que l’on puisse voter et débattre des grands choix énergétiques. On pourrait par exemple inventer une société publique dont tout le monde est propriétaire d’une part avec un droit de vote. Et que ce part son incessible ni héritable.
Il faut donc réinventer les modèles pour faire le pari fou de la solidarité dans cette océan d’individualisme.
Mais il faut aussi prendre garde que la mise en concurrence des territoires est aussi une privatisation. Peut-être que face a l’appétit des monstres sociopathes que son Total, Engie et compagnie, la mise sous tutelle local un moindre mal, une reculade moindre ? Réclamer revendiquer des avancées  ne plus se contenter de moindre reculade est important : d’autant qu’en face, il feront de tout bois : Si Mr De Rugy démissionne son conseiller de l’énergie, reste comme il était déjà resté à la démission de Mr Hulot. Nommer un conseiller de l’énergie un ancien de Total est moins grave que manger du homard mais peut couter un ou deux milliards aux contribuables….
Il restera, il s’entendra a merveille avec la polytechnicienne ancienne directrice des autoroutes privées de la multinationale Eiffage !Ils rigoleront en mangeant des cornichons, symbole populaire qui nous ressemble…

Ils privatisent la pluie, l'eau denrée rare


 Ce que nous revendiquions le 8 mai sur le barrage de Serre-ponçon devient réalité...

Les capitalistes utilisent la stratégie du choc climatique ....
Ils s'arrêteront là ou on les arrêtera....

 Canicules : EDF veut revoir les règles du partage de l'eau retenue dans ses barrages

Cet été, EDF a puisé dans certains de ses barrages pour les besoins de la population ou des agriculteurs. Anticipant d'autres périodes caniculaires, l'énergéticien défend l'idée d'une nouvelle régulation lui garantissant d'être indemnisé pour l'eau mise à disposition.

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