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samedi 1 mars 2025

Colelctif Stop Demolitions

 https://sites.google.com/view/stop-aux-demolitions-anru

 

top aux démolitions !  Moratoire immédiat !  Non à la politique destructrice de l’ANRU !

Ce samedi 18 novembre 2023, nous, collectifs, associations, habitants, militants, nous sommes réunis nationalement et avons décidé de constituer un regroupement national de Collectifs et associations issus de tout le territoire pour mettre fin à la politique actuelle et destructrice de l’ANRU.

Nous invitons tous les collectifs, associations, habitants et militants d’accord avec notre appel à nous rejoindre.

De 2004 à 2021, au travers du Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) puis du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), l’ANRU a assujetti son financement à la démolition de 164 000 logements sociaux pour n’en reconstruire que 142 000, donc 22 000 logements sociaux en moins et presque rien pour la réhabilitation de l’existant (seulement 408 500 logements réhabilités). [1]
 
Et ce, à l’heure où la crise du logement sévit plus que jamais : la France compte 333 000 personnes sans domicile fixe [2] et 2,4 millions de ménages en attente d’un logement social [3]. Dans toutes les villes, dans tous les quartiers où cette politique est engagée, la population et des collectifs se mobilisent pour s’y opposer. Partout naît la volonté de ne pas rester isolés, d’unir nos forces nationalement pour être plus forts et faire entendre notre voix.
 
À l’occasion des 20 ans de l’ANRU, nous proposons une rencontre au niveau national pour mettre un stop à cette politique destructrice, et aberrante d’un point de vue social, financier, urbanistique, architectural, et écologique. Nous exigeons, d’urgence, un moratoire sur les démolitions. Habitantes et habitants des quartiers populaires, collectifs locaux et nationaux, associations, syndicats, architectes et urbanistes, acteurs du logement, élus et forces politiques qui soutiennent notre combat, toutes et tous. Tous ensemble, mobilisés, nous nous opposons aux démolitions à tout va, et exigeons la réhabilitation et la rénovation énergétique des logements, l’entretien courant et la requalification urbaine des quartiers populaires.

L'État ne doit plus se désengager de la construction du logement social. Les 12 milliards du deuxième programme de l’ANRU [4] (financement majoritairement privé d’Action Logement, qui obtient gratuitement en contrepartie des terrains pour réaliser des opérations de promotion immobilière) ne peuvent pas être dépensés comme l’a été la manne financière du premier programme, sans prendre en compte les besoins réels et sans écouter les revendications des habitantes et des habitants. La démolition détruit toute l’histoire d’une vie sociale ainsi que des liens de solidarité et d’entraide tissés tout au long de dizaines d’années. Les habitants ne sont pas de la poussière que l’on déplace selon son gré !
 
Ils et elles sont nombreux et nombreuses à clamer la qualité architecturale de nombre de ces logements voués à la démolition (spacieux, traversant,…). Ils et elles pointent une urgence : celle du retour au droit élémentaire commun (logements décents et salubres, équipements nécessaires et espaces publics entretenus, voies de circulation dégagées, espaces verts..) et de la fin du régime d’exception qui discrimine les quartiers populaires, et dont la politique de démolition systématique est la manifestation criante.
 
En février prochain se tiendront les 20 ans de l’ANRU. À cette occasion, nous proposons de nous retrouver le mercredi 7 Février 2024 au niveau national à Paris. Nous demandons à être reçus en délégation par la direction de l’ANRU à son siège où nous nous rendrons le matin pour porter nos revendications et en premier lieu le moratoire immédiat pour l’arrêt des démolitions. Aux représentants de l’ANRU, nous disons : soyez dignes des principes et des fondamentaux dont vous vous réclamez pour vous mettre à l’écoute des habitants en acceptant le moratoire immédiat sur toutes les démolitions programmées et en recevant notre délégation. L’après-midi, nous nous réunirons en un lieu central. Nous invitons tous les collectifs, associations, habitants, militants à rejoindre notre regroupement en écrivant à stop.aux.demolitions.anru@gmail.com .
 
La rencontre nationale "Stop aux démolitions ANRU, pour un moratoire immédiat" s'est tenue le mercredi 7 Février 2024. Retrouvez plus d'information sur notre site internet : https://sites.google.com/view/stop-aux-demolitions-anru .

Sources : 
[1] https://www.anru.fr/sites/default/files/media/downloads/synthese-bilan-pnru-v2-linkedin.pdf
[2] https://www.sudouest.fr/economie/social/330-000-sans-domicile-fixe-en-france-chiffre-multiplie-par-deux-en-10-ans-13894698.php
[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/06/creation-de-logements-sociaux-un-nombre-record-de-communes-sont-hors-la-loi_6204190_3224.html
[4] https://www.anru.fr/le-nouveau-programme-national-de-renouvellement-urbain-npnru

Signez l'appel ici:

 

La filière solaire atomisée façon marché

 Le gouvernement a décidé de réduire le solaire photovoltaïque en toiture. Un désastre pour de nombreux artisans poseurs. Un marché, fou, une politique énergétique pleine de déni, retour sur 20 ans de politique française.

Le marché électrique toujours aussi fou, baisse  trop les prix : il y a surproduction. Au lieu de fermer de vieilles centrales nucléaires, le petit solaire de particuliers sert de variables d’ajustement. Le nucléaire est lui subventionné. 

Back to the futur

1994, je suis étudiant en école d’ingénieur en Énergie. Le professeur nous montre les énergies appelées à l’époque « nouvelles » : le photovoltaïque et l’éolien.  Il les méprise en bon fan du nucléaire : « Le photovoltaïque, un truc de la Nasa, trop cher. Réservé à l’espace, il n’a pas d’avenir, à part les refuges de haute montagne et les satellites, je passe vite ».  Il nous parle technique, nous explique le fonctionnement. Je comprendrais plus tard son mépris : la technique est tellement simple, trop simple, à peine de quoi fournir un TP basique. Son argument de conclusion : « Pour fournir la France en énergie, il faudrait au rendement actuel couvrir l’équivalent de deux départements français. Personne ne l’acceptera ».

L’éolien est une technique plus complexe. Elle attire moins de mépris. Mais pour l’éolien, il faut beaucoup de vent fort, or le vent souffle fort et régulier en hauteur. Il affirme : « il faudrait faire des éoliennes géantes de 100 mètres de haut et déployer des réseaux immenses. Trop moches et trop intermittentes, vous imaginez qu’on vive au rythme du vent ? » Pour terminer sa morale, il nous parle du surgénérateur à plutonium, la vraie énergie nouvelle selon lui. L’énergie la plus compacte, toujours disponible, qui génère plus de combustible qu’elle n'en consomme ! Il passe rapidement sur les nombreux problèmes complexes à résoudre. Les théoriciens méprisent les détails techniques. Le diable réside pourtant dans les détails

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