Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est FORET. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est FORET. Afficher tous les articles

lundi 11 janvier 2021

lCessons de considérer le brûlage de forêts en tant qu’énergie renouvelable

 Bonjour,

 Les forêts européennes disparaissent à une vitesse alarmante, car nous les brûlons. L'UE prétend générer de « l’énergie verte » et accorde des subventions à l'industrie dans ce cadre !

 Je viens de signer une pétition adressée à la Commission européenne exigeant qu’elle cesse de considérer le brûlage de forêts en tant qu’énergie renouvelable. Fais-en autant !

 Signez ici :https://you.wemove.eu/campaigns/l-ue-doit-proteger-les-forets-plutot-que-les-bruler-pour-produire-de-l-energie

 

Merci !

 

samedi 9 janvier 2021

Forêts en vie

 

Pour commencer cette nouvelle année avec une note d'espoir je voudrais vous informer du lancement du Fonds de Dotation "Forêts en Vie", créé par le Réseau pour les Alternatives Forestières.

Citoyens, forestiers et artisans du bois : ensemble !

Forêts en Vie est un fonds de dotation mis en place par des citoyens, des forestiers et des artisans du bois. Un fonds de dotation est un organisme à but non lucratif menant des missions d’intérêt général. C’est ce que fait Forêts en vie en acquérant des forêts, grâce à des dons et des legs, et en les mettant à disposition d’associations de citoyens, par le biais d'un bail forestier spécifique et innovant.
Ces associations y développent des activités respectueuses de ce milieu vivant, encourageant des relations harmonieuses avec la forêt tout en développant des filières adaptées aux territoires.

Pour en savoir plus : www.foretsenvie.org


Vous pouvez aussi découvrir cette nouvelle aventure en écoutant l'émission qui a été diffusée pour la première fois aujourd'hui par Radio Zinzine :


Pour des forêts en vie (la 29ème émission dans la série "Entre cimes et racines")

Forêts en Vie est un fonds de dotation créé par le Réseau pour les Alternatives Forestières (RAF). Son but : acquérir des forêts un peu partout en France, grâce à des dons et des legs, afin de les mettre définitivement à l'abri de la spéculation et de la déforestation. Ces forêts seront mises à la disposition de collectifs porteurs de projet qui s'engagent à pratiquer une sylviculture douce et à respecter la charte du RAF. Entretiens avec Gaëtan du Bus, expert forestier dans l'Aude et initiateur du RAF, Emmanuelle Rouff du collectif de paysans forestiers à Treynas en Ardèche et membre du CA de Forêts en Vie, Vincent Magnet, ingénieur forestier et également membre du CA, et Emelyne Faure, gestionnaire forestière dans le Limousin.

Lien vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5466

Que cette nouvelle année soit belle pour vous et pour les forêts, salutations amicales, Nicholas Bell, Radio Zinzine / Réseau pour les Alternatives Forestières

mardi 1 décembre 2020

Lancement de Forêt en vie, fond pour la préservation des forets

Merci de télécharger les images de ce message.

 

Le Réseau pour les Alternatives Forestières est heureux de vous annoncer le lancement de Forêts en Vie

 

Ensemble, gardons nos forêts vivantes !
 
 
 
Grâce aux dons, legs et l'implication d'un réseau de bénévoles, Forêts en Vie acquiert des forêts pour les préserver sur le long terme, tout en y développant des activités en lien avec les territoires. Forêts en Vie tisse des liens de confiance et de partage où chacun-e trouve sa place, en harmonie avec des forêts vivantes.
 
 
Dessin d'Hélène Copin pour Forêts en Vie
 
Forêts en Vie a puisé son inspiration dans les dix années d'expériences du Réseau pour les Alternatives Forestières (RAF). Ce réseau est composé de professionnel-les de la forêt et du bois et de citoyen-nes qui se rejoignent autour d'une gestion forestière écologiquement responsable et socialement solidaire.
 
 
Ils nous soutiennent
 


lundi 30 novembre 2020

La pollution du chauffage au bois tue (à petit feu ...)

 SANTÉ. Les particules polluantes les plus dangereuses proviendraient du chauffage au bois, selon une nouvelle étude scientifique qui se penche sur leur "potentiel oxydant". Et les chercheurs d'appeler les pouvoirs publics à ne plus favoriser le développement de la biomasse. Un comble quelques jours après la présentation des derniers arbitrages de la Réglementation environnementale 2020, très favorables au matériau sylvestre.

Voilà une parution scientifique qui va pimenter encore un peu plus les débats autour de la Réglementation environnementale 2020 : quelques jours après la présentation des derniers arbitrages du texte, une étude scientifique européenne supervisée par l'Institut suisse Paul-Scherrer et initialement publiée le 18 novembre dernier dans la revue Nature, a été relayée dans les colonnes du Monde. Selon les chercheurs qui l'ont réalisée, les particules polluantes les plus dangereuses pour la santé humaine proviendraient du trafic automobile et du chauffage au bois.

 

Estimant que l'approche sur la quantité de particules fines inspirée est insuffisante, ils préconisent de désormais prendre en compte un nouvel indicateur, à savoir leur "potentiel oxydant", autrement dit leur faculté à s'attaquer notamment aux cellules pulmonaires. En découle un "stress oxydatif" qui peut déboucher sur des maladies respiratoires et cardio-vasculaires. D'après les scientifiques qui ont conduit cette étude, le potentiel oxydant des particules dépend de "leur composition chimique et donc de leur source d'émission", peut-on lire dans le quotidien. Les éléments les plus toxiques seraient donc issues "de la combustion de la biomasse (essentiellement le chauffage au bois) et du trafic routier".

 

Remise en cause de la RE2020

 

Le verdict semble donc sans appel pour Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et spécialiste des questions de pollution de l'air, toujours citée dans Le Monde : "Nous pouvons tirer deux enseignements importants de cette étude : le premier est que les pouvoirs publics doivent accentuer la lutte contre les émissions du trafic routier au sens large, le second est qu'ils ne doivent plus encourager le développement du chauffage individuel et des centrales collectives au bois". Et le radiologue Thomas Bourdrel, membre du Collectif Air-santé-climat, de tacler les très récentes décisions gouvernementales : "Alors que tous les articles scientifiques convergent pour dire que les particules de combustion notamment du bois et de la biomasse sont les plus toxiques, le ministère de la Transition écologique persiste et signe et va interdire le chauffage au gaz et promouvoir notamment la biomasse".

 

On apprend en outre, et sans grande surprise, que les populations urbaines sont les plus exposées aux dangers des particules fines, résidant dans des zones "présentant le potentiel oxydant le plus élevé tout au long de l'année". Les citadins respirent des particules dont la toxicité peut être jusqu'à trois fois plus importante que celles inhalées par les habitants des zones rurales. Globalement, les scientifiques estiment que la pollution de l'air causerait entre 48.000 à 62.000 décès prématurés chaque année en France.

 

"Ce qui ressort de cette étude est une nouveauté. Le fait que le bois émette des particules qui sont dangereuses pour la santé est connu, mais jusqu'à présent les exigences des réglementations française et européenne ont toujours porté sur le quantitatif, en termes de taux de particules PM10, PM5, etc", réagit le délégué général du SFCB, Éric Vial. "Avec cette étude, on parle maintenant de qualitatif au sujet du 'pouvoir oxydant' des particules. Nous ne remettons pas en question ce qui est avancé, mais s'il faut arrêter toute une filière dès qu'une inquiétude apparaît, on ne fait plus rien. Il faut maintenant approfondir le sujet pour y voir un peu plus clair."

 

Bonnes performances des chaudières modernes

 

Contacté par Batiactu, le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB) rappelle des faits et des chiffres qu'il avait déjà mis en avant lors d'une polémique similaire, en décembre 2019 : si les anciennes installations de chauffage au bois ont effectivement pu s'avérer nocives, les progrès technologiques et l'interdiction, prononcée en 2020, de la commercialisation des chaudières peu performantes, permettraient de limiter "drastiquement" les émissions polluantes. Les chaudières modernes, qu'elles soient à bûches, granulés ou bois déchiqueté, feraient ainsi montre de bonnes performances et s'inscriraient comme "une des principales alternatives au chauffage au fioul et au gaz", conciliant transition énergétique et préservation de la qualité de l'air.

 

Si le chauffage au bois est incontestablement à l'origine d'émissions de particules fines, le SFCB insiste sur le fait que toutes les installations ne produisent pas les mêmes effets. "Il faut distinguer les appareils 'non-performants', à savoir les cheminées à foyer ouvert et les appareils anciens datant d'avant l'an 2000 ; et les appareils nouvelle génération, très performants, économiques, confortables et à même de préserver la qualité de l'air", explique l'organisation. Qui précise que les chaudières modernes émettent "jusqu'à 400 fois moins" de particules que les anciens équipements, l'écrasante majorité des émissions provenant donc des foyers ouverts et des inserts.

 

"Sur le chauffage bois, il y a un amalgame qui est fait entre les retours de l'étude et des commentaires de scientifiques ou d'autres personnalités, qui affirment que le chauffage au bois pollue et qu'il faut l'arrêter. Il est vrai que le bois émet des particules polluantes, mais uniquement dans les conditions que nous combattons et que nous voulons supprimer, c'est-à-dire quand la combustion n'est pas bonne", explique Éric Vial. "Cette situation résulte d'une mauvaise qualité de l'appareil, souvent due au fait que la chaudière est trop ancienne. La qualité de l'installation, notamment la partie fumisterie, joue également, tout comme la qualité du combustible utilisé. Il faut également prendre en compte l'utilisation correcte de l'appareil, et donc aussi son entretien. Une fois qu'on a réussi à rejoindre tous ces points qui concourent à une bonne combustion, les émissions de particules sont très faibles."

 

mardi 24 novembre 2020

24 Novembre : Action mondiale biomasse ! Les forets ne sont pas du pétrole !

La Lettre de SOS Forêt France - novembre 2020
LETTRE bandeauv6

Novembre 2020

Biomass-International-Day-of-Action-banner---horizontal
facebook twitter

24 Novembre : Action mondiale biomasse !

SOS forêt France vous invite à participer à cette action portée par un collectif international dont SOS forêt est membre.


Nous vous proposons de participer le 24 novembre à une journée internationale d’action contre l'usage démesurée de la biomasse forestière comme énergie et avons besoin de votre aide pour en faire un succès.
Une pétition en ligne circulera dans le monde entier à travers les différents fuseaux horaires, en commençant dans le Pacifique, en passant par l’Australie, l’Asie, l’Afrique et l’Europe jusqu’aux Amériques. Plusieurs milliers de signatures individuelles sont nécessaires pour avoir un impact, c’est pourquoi nous vous demandons, à vous, vos amis, votre famille et vos collègues de signer chacun la pétition dès le 24 novembre.

La pétition demande la fin des subventions et des incitations pour brûler le bois des forêts en vue de produire de l’énergie et pour que la protection et la restauration des forêts soient une priorité pour notre santé, le climat et la biodiversité.

La destinataire est l’Union européenne et ses pays membres, mais ce message doit venir de tous les pays touchés par le contre coup de la politique biomasse européenne. En effet, cette politique européenne impacte fortement les forêts et les communautés de nombreux territoires dans le monde. Nous constatons actuellement une escalade mondiale de cette pseudo-solution climatique qui est totalement contre productive en terme d'émission de carbone et changement climatique.

Nous vous invitons à publier nos outils graphiques sur vos réseaux sociaux pour faire passer le message et inciter les gens à participer.
Et lorsque vous aurez signé la pétition le 24 novembre et les jours suivants, amusez-vous en publiant une photo de vous-même avec le hashtag #forestsarenotfuel, et encouragez vos amis à signer aussi. Vous pouvez accéder aux documents et ressources à cet effet ici.

Participez à l’action avec des organisations et des personnes du monde entier ! Pour défendre les forêts et les communautés du monde entier.

N'hésitez pas à faire circuler ce mail.
Merci de votre aide, on compte sur vous.

L'équipe de SOS forêt France

Forest-friends-with-hashtag-LT-1
Hashtag-superhero-LT-1
fbt

En savoir plus sur la biomasse forestière et énergie

KP-SA-changement-climatique

Commission parlementaire et citoyenne sur la forêt - audition forêt/carbone

Kelsey Perlman (Fern) et Sylvain Angerand (Canopée) dans une première vidéo, puis Xavier Morin (CNRS) et Nicolas Martin (INRA) dans une deuxième vidéo, expliquent lors d'une audition à l'Assemblée, le lien entre forêt, carbone et changement climatique au député Hugo Bernalicis.

Voir les vidéos
vu d'avion de la centrale biomasse de Gardanne

La biomasse et le carbone

La biomasse ou le concept simpliste de neutralité carbone.
La biomasse est à la mode : la bioénergie (énergie issue de combustion de biomasse) représente déjà environ 65 % de la production totale d’énergies renouvelables au sein de l’Union Européenne. Environ 70 % de la bioénergie sont produits à l’aide d’une biomasse solide, principalement du bois. …

Lire la suite
coupe rase de forêt de feuillus avec fond de prés vert

La forêt et le changement climatique

Comment l’État arrive à aggraver le changement climatique avec la politique forestière ! Plusieurs de nos institutions para étatiques produisent des études parfois très compliquées sur le carbone capté par les différentes essences, résineux, feuillus, forêts mélangées, forêts jeunes, forêts anciennes. Parfois, elles intègrent l’impact de l’usage du bois (une charpente stockera plus longtemps le …

Lire la suite
Couv-rapport-foret-climat

Le rapport climat forêt

Un document de synthèse de la science actuelle montrant qu’il est essentiel de laisser vieillir les forêts pour atténuer le changement climatique et non de brûler ou de surexploiter les forêts. Une publication essentielle pour l’avenir des forêts par Gaëtan du Bus de Warnaffe et Sylvain Angerand - Canoppée, Fern et Amis de la terre.

Consulter le rapport
MailPoet

lundi 12 octobre 2020

Le gouvernement subventionne le remplacement du fioul par le bois, gueule de bois a prévoir !

 Il  est toujours étonnant de voir ce qui passe au travers des filets des médias, des décisions, qui sont votés sans discussion, lourdes de conséquences et sans échos médiatiques.  Souvent elle font unanimité et il faudra attendre les dégâts pour que les médias s'en ans emparent selon la règle qu'une catastrophe annoncée n'est pas un événement et ne mérite pas d'attention. Jamais un média fera les titre sur le train qui roule sans frein, la photo de la catastrophe elle fera le buzz...



 

Depuis une décennie le gouvernement favorise et finance surtout le changement d'énergie de chauffage. En faisant cela il focalise le problème sur comment on chauffe les bâtiments au lieu de se concentrer sur la question pourquoi on les chauffe. On ne peut trouver la solution à un problème si la question est mal posée. En caricaturant, on peut affirmer cela a tout les débats "Tu te chauffe comment, tu prendrais quoi pour être écologique, le bois, la pompe a chaleur , le gaz  ?" La réponse n'est pas dans le cadre de la question, la réponse est " peu importe, votre moyen de chauffage, gardes ton moyen de chauffage actuel mais isoles s'il te plait ta maison et gardes surtout l'argent pour faire ces travaux lourds !". Mais l'objectif du gouvernement n'est pas de mettre en place une politique cohérente et efficace à long terme (le long terme pour eux c'est un concept idiot !), non leur objectif est de relancer la croissance rapide en utilisant l'écologie comme prétexte.

 

Si nous avions décidé en 2007, comme l'affirmait le grenelle de l'environnement les bâtiments, vu l'intensité du réchauffement climatique (20 % de chauffage en moins en 20 ans !), 15 ans plus tard  nous aurions divisés les consommations de chauffage par deux et une importante part des bâtiments utiliseraient 15 à 30 jours par an leur chauffage, on viendrais de payer l'amortissement des travaux et la facture d'énergie serait bien plus faible d'une ou deux dizaines de milliard d'euros (qui partent hors de France). Vu les faibles consommations, ces bâtiments conserverait leur vieilles chaudières à fioul ou radiateurs électriques jusqu'à leur remplacement naturel. Mais les grand frustrés d'une telle politique seraient bien évidement les fournisseurs d'énergies et les vendeurs d'appareils de chauffe, dans une moindre mesures les grandes multinationales de l'énergie. Elles font l'entretien très profitables des circuits de chauffage des grands bâtiments. Tous ces gens là dominent sans faille les instances énergétiques : Commission Régulation Énergétique - Syndicat Énergies Renouvelables - Direction de L'Energie ; les think tank qui parle aux politiques comme ATEE .-UFE....Les groupements industries sont puissants et savent depuis toujours comme ce fait la loi et influencer le politique....

Une politique d'isolation des bâtiments profiterait en grande partie a des petites structures artisans ou moyennes entreprises du bâtiments, bref des gueux même pas issus du monde l'énergie . Je rappelle qu'on a jamais vu une multinational du BTP faire un coup d'état , dans l'énergie, on a des copains avec des képis. Mais je m'égare, bref de puis 15 ans on patauge on gesticule, on communique mais rien de sérieux est fait sur les vieux bâtiments. Les bâtiments neufs sont économiques et le problème n'est plus là. Mais les surfaces neuves construites chaque année représente 1 %  du vieux. A ce rythme  il faudrait attendre 100 ans pour que tout soient refait à neuf ! L'enjeu est donc dans la rénovation de vieux bâtiments. Mais comme toujours dans le capitalisme, le choix ce fait sur le retour sur investissement le plus rapide. Hors il n'y a pas photo, changer d'énergie est un investissement plus rentable (4 à 5 % par an) que l'isolation qui rapporte (1 péniblement à 2 %).... mais  la première solution ne résout pas le problème du climat surtout quand on choisis de remplacer le fioul par le bois ou l'électricité sans isoler les bâtiments.

15 ans plus tard le plan de relance du COVID fait pareil, la même erreur, à la différence que le grenelle de l'environnement était de la gesticulation quasi-pure, là il s'agit d'actes. On veut agir, y'a la relance a faire, on est au bord du précipices, on se relance ! L'état va mettre à la casse les chaudières au fioul et les remplacer essentiellement pas des chaudière à granulés et des pompes à chaleur. Mais sur des maisons mal isolés, la pompe à chaleur puissantes coute cher, alors que le poêle à bois ou la chaudière puissantes coute guère plus cher que la petite. En octroyant jusqu’à 10 000 € chaudière et 3000 €/poele à granulés, la ruée va être forte...Le bois est l'énergie la moins cher pour la buche elle est pour le granulé un peu plus cher : le prix du granulés est équivalent à celui de la pompe à chaleur, la ruée vers cette énergie va continuer, coupons la foret au nom de l'écologie. macron privatise l'ONF, il est raccord.. Le désastre pour la foret est immense. on a a diffusé avec succès le concept du "small is beautiful", mais plein de petites chiures font une grosse merde....

Bruler du bois émet autant voir plus de CO2 que le fioul, la neutralité carbone étant un mythe, une arnaque comptable. Le bois énergie entraine une énorme déforestation notamment le granulé aux USA, et Canada. Le marché du bois étant mondial et déja tendue, toutes nouvelle demande finit en déforestation. Le bois énergie est insuffisant pour satisfaire l’appétit gargantuesque de nos bâtiments. Avec une surface de bâtiment estimé à 5 à 10  fois moindre tout en se chauffant à 10 °C, les paysans de la révolution avaient rasé les forets françaises .Faire croire qu'on peut faire tourner une société industrielle sur le bois énergie est une escroquerie intellectuelle et un crime contre le vivant (le deuxième est bien plus grave mème si les deux sont courant associés)....

Mais comme toujours en France quand on fait une erreur on, la recommence pour être bien sur que cela soit une erreur....


Nous avons dénoncé ici la bêtise immense de transformer une centrale au charbon en une centrale au bois, je parle de la centrale électrique de Gardanne... Transformer des millions de chaudière fioul au bois, faire 9 millions de chaudières ou de poêle à granulés vaut largement plus que bruler 850 000 tonnes de bois par an dans une centrale qui marche même pas....

Les deux axes sur les primes a la conversion comme ils disent sont l'isolation et le changement d'énergie, mais le plus rentable reste de passer au bois. Plus aidé, plus simple à mettre en œuvre, sans désagréments de travaux, moins onéreux, il est et restera plébiscité. La pollution de l'air des poêlés à bois a été prise en compte repiquerons les pro-bois énergie. Mais sauf pour les atteints de Dyscalculie il est simple de comprendre que si tu baisse de trente pour cent la pollution des pole à bois et quand même temps tu multiplie par deux leur nombre, l'ai est au final bien plus pollué. 

Bref encore une fois l'écologie n'est pas un objectif mais un prétexte pour relancer la machine à nous détruire. qui coronabugue ans fâcher personne bien sur. (sauf moi qui suis fâché depuis longtemps).

Il faudrait détruire ce mythe de l'écologie de la combustion du bois qui va doubler en 10 ans si cette politique continue, jusqu'à éclate le scandale, on fera haro sur le bois énergie quand tout le monde sera équipé, l'ai des villages irrespirables les protestations multiples contre les coupes rases des forets....et on fera une prime pour les enlever !!!!!!

Certes une partie de nos forets vont bruler dans des méga incendies comme en Californie ! Nous devrions faire des coupes rases pour sectorisé les forets et rendre la propagation plus difficile entre ces secteurs.

Il est possible d'isoler rapidement les bâtiments en concentrant un effort financier de 15 milliards par an dans le secteur et non 1.7 milliards par an comme on le fait (on a pourtant jamais fait autant). Cette argent reste en France et revient rapidement dans les caisses de l'état en impôt. Mais on préfère financer l'aérien, la voiture et le tourisme, les trois industries les plus polluantes ....