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lundi 5 décembre 2022

L'écologie réactionnaire n'est pas trés zen mais proche de vous

Voici a lire le"Témoignage d'une maman qui a sorti son enfant d'une école Steiner-Waldorf"
dans un petit village de montagne bien perché. "  Texte très bien écrit qui en dit long sur l'écologie réactionnaire pas si zen et  proche d'ici....

Voici un la fin du texte....

La déliquescence du système de santé et sa privatisation, font le terreau des pseudo-médecines. Le manque de transparence de l’industrie pharmaceutique fait prospérer ces idées. Et comme toujours dans l’histoire, les catastrophes du capitalisme financier engendrent des monstres. L’angoisse moderne mélangée à la corruption de nos institutions, est le terreau de l’obscurantisme et du fascisme. Toutes ces pseudo-médecines sont les alliées du démantèlement de la plus grande institution qu’est la sécurité sociale. On ne peut pas se dire ou se croire émancipateur en les soutenant. Certaines sectes et mouvements complotistes sont des alliés de l’extrême droite, car ils assurent des troupes et un écran de fumée ; dans le meilleur des cas ils aident le système en discréditant toute action collective défensive. Il est urgent pour ces forces d’actions collectives, d’expulser ces imposteurs de leurs structures, et de combattre leurs idées sectaires et intolérantes. La pensée émancipatrice va avec le doute et le libre-arbitre, comme la pensée totalitaire va avec l’emprise et l’inversion de la réalité, et du langage. N’oublions pas l'utilisation des sectes partout dans le monde pour les luttes géopolitiques : Des « born again » évangéliques à l’extrême droite de Bush, Trump et Bolsonaro, au salafisme et Daech, en passant par tous les complotistes relayant la « poutinerie confusionniste », sans oublier l'hindouisme fasciste qui a servi de rampe de lancement à Modi en Inde. La liste est longue au cours de l'histoire, plus vieille que la mise à sac de Byzance par les croisés. Parfois les riches possédants voient la créature qu'ils ont nourri, tout leur détruire, comme fut le délire sectaire hitlérien, mélange d'ésotérisme, de gourou et de délires paranoïaques de foule. Cela nous montre que l'instrumentation de la croyance absolue est le piège mortel réactionnaire. Hélas, les forces émancipatrices trop réprimées n'échappent pas toujours à ces dérives : la Corée du nord est une secte à l'échelle d'un pays et dans le culte stalinien de la personnalité on chantait l'internationale. Cette belle chanson qui ne dit «ni dieu, ni tribun, ni sauveur suprême". Le déni est une force incroyable, qui permet l'emprise et l'inversion de réalité partout, les trotskistes sont bien arrivés à faire des sectes. Si chaque époque a eu les siennes, elles fleurissent de plus belles en ce début de 21ème siècle, comme champignon après la pluie. J'y verrait presque un signe annonciateur de temps apocalyptique si j'étais mystique. Le déni climatique, l'emprise du capitalisme et ses croyants qui le croient éternel est aussi assez stupéfiant. Accuser la science d'être sa théologie, son mantra et sa philosophie est une grave erreur de jugement. Le capitalisme a des dénis, des gourous et une croyance que les problèmes qu’ils génèrent seront résolus par la science ; C'est trop lui demander. Elle nous démontre du rapport de Rome au GIEC en pensant par la loi de l'entropie tout le contraire. Les écœurés du capitalisme se fourvoient en embrassant son rejet et en mythifiant le passé, si la fuite en avant est une folie, rebrousser chemin impossible, reste les chemins de traverses. Et même s'il n'existerait pas d'échappatoire, pourquoi gâcher ce qui reste à vivre ? A chercher le paradis ailleurs que sur terre, on aboutit à un enfer terrestre. L'émancipation n'est pas métaphysique, elle n’est que réelle, ou elle n’est pas !.

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 Lire le"Témoignage d'une maman qui a sorti son enfant d'une école Steiner-Waldorf"
dans un petit village de montagne bien perché. "

De l'électricité pour chez Marcel !

 

Financer un chantier de rénovation de l'électricité Chez Marcel, un lieu de vie et d'activités autogéré à Briançon.

Depuis 2016, dans le briançonnais, des personnes traversent la frontière avec l'Italie. Elles font face à des mises en danger importantes dues à la militarisation croissante de cette zone.

Dans ce contexte, depuis 2017, la maison Chez Marcel est occupée par une dizaine de personnes, notamment réfugiées en situation précaire, faute d’alternatives de solutions d'hébergement à long terme dans le Briançonnais.

Chez Marcel est à la fois un lieu de vie et d'activités (sport, maraichage, projections de films, permanences administratives, etc..) autogéré et presque autosuffisant en énergie.

Depuis des années de nombreux travaux ont déjà été effectués comme l’escalier intérieur qui a été entièrement refait, ou encore la peinture. Cependant la vétusté de la maison oblige une vigilance régulière et de nouveaux problèmes sont apparus.

Récemment, un problème d'électricité complique drastiquement la vie des habitant.e.s. En effet, l’installation solaire qui permettait jusqu’à maintenant d’alimenter la maison en énergie ne fonctionne plus, pour la sécurité et le confort de tous.tes il est urgent de la réhabilité. En attendant, les habitant.e.s sont obligés de faire tourner un groupe électrogène impliquant des coûts de carburant important.

 https://www.helloasso.com/associations/rouge-durance/collectes/de-l-electricite-pour-chez-marcel

samedi 26 novembre 2022

Quand citoyens ,élus et associations des Hautes alpes se mobilisent pour le train.

Quand citoyens ,élus et associations des Hautes alpes se mobilisent pour le train.


Élus et habitants se mobilisent depuis près de cinq ans pour maintenir la ligne Grenoble-Gap, ligne emblématique des trains du quotidien, qui pourrait disparaître fin 2020. Si l’État semble vouloir la sauver, il tarde pourtant à débloquer le budget nécessaire aux travaux.

 

De plus se dessine un blocus ferroviaire du territoire des Hautes-Alpes entre le 15 Mars et le 12 décembre 20121.En effet si l’on ajoute à la fermeture de la ligne Grenoble-Gap ,les travaux interrompant la circulation des trains entre Valence et Veynes pour assurer la rénovation de la ligne assurant le passage du Paris Briançon fréquenter le département des Hautes Alpes en train en 2021 sera un parcours du combattant.

 

Un collectif regroupant toutes les forces vivent du territoire (dont la SAPN) organise les actions de défense de ces lignes d’aménagement du territoire indispensables à la mobilité des habitants et à l’économie montagnarde.

La desserte ferroviaire des Alpes du Sud repose sur deux lignes perpendiculaires, essentiellement à voie unique, qui se rejoignent à Veynes .Cet  équipement remarquable construit au 19eme siècle permet un désenclavement des Alpes du Sud  dans toutes les directions et assure par le franchissement des Préalpes  les échanges entre les régions Sud Paca et Aura.

Les gares situées sur le tracé de 500km des branches de l’Etoile de Veynes  desservent 40 stations de tourisme, cinq parcs régionaux, deux parcs nationaux deux sites classés au patrimoine de l’Unesco, deux des cinq Géoparcs  de France. A titre d’exemple, les Hautes Alpes avec 20 millions de nuitées par an à la plus forte capacité d’accueil du pays : 239 lits hôteliers et de gites pour 100 habitants pour une moyenne de la région Paca à 57 et de la France métropolitaine à 30.

 

 Ces potentiels n’ont jamais été pris en compte par les gestionnaires de l’Etoile ferroviaire pour capter les flux et besoins de mobilité de la clientèle touristique. Cette situation est un handicap fort au développement économique de l’ensemble des territoires desservis et constitue …un manque de recette pour l’Etat. (Coopération de l’Etoile de Veynes : pour un deal gagnant/ gagnant)

D’autre part, par manque d’investissement, de rénovation et d’adaptation à la demande le service public ferroviaire ne répond plus suffisamment aux attentes des populations locales en matière de mobilité. Cette absence de performance exclue toute organisation cohérente d’une mobilité territoriale et impose de fait une prise en charge quasi exclusive des déplacements  par les ménages. (Voir le document Réalités Rurales)

La fermeture de nombreuses gares et de la ligne Digne St Auban  privent de très nombreux habitants d’un accès au train. (Voir document les oubliés du train)

L’âge moyen des rails sur certains secteurs (54 ans) et celui des traverses (73 ans) attestent d’un abandon volontaire des 110 km de la  ligne Gap Grenoble durant les folles années de l’automobile et celles correspondant à la construction du réseau TGV inter métropoles. Comme sur les autres branches de l’Etoile de Veynes les investissements des régions  sont demeurés insuffisants pour retrouver les performances initiales de la ligne qui auraient permis le respect  des critères d’une gestion optimum sur la liaison à savoir 2/3 de rénovation pour 1/3 d’entretien et donc l’abaissement des coûts d’exploitation.

 Face à l’affaiblissement constant du service public et aux menaces de fermeture les conseils de développement, collectifs,  parlementaires, responsables de collectivités locales  et territoriales  ont initié une coopération pour créer les conditions d’une dynamisation de l’Etoile Ferroviaires de Veynes. (Voir document Coopération de l’Etoile de Veynes sur le site étoileferroviairedeveynes.info)

 Aujourd’hui  les usagers, les élus, les professionnels des régions concernées  ont besoin d’une réponse rapide de l’Etat concernant l’avenir de la ligne Gap- Grenoble liaison interrégionale d’aménagement du territoire contribuant notamment au désenclavement des Hautes Alpes. Les régions AURA et SUD PACA, le département de l’Isère, la Métropole attendent une participation de l’Etat et de Sncf réseau pour boucler le tour de table financier.

De la réalisation rapide de certains travaux dépend la continuité du service assuré par le train de nuit Paris Briançon via Grenoble pendant une longue période (9 mois) sur les voies du tronçon Valence Aspres sur Buech et donc l’activité économique dans nos vallée

 

Parce que le train constitue un mode de transport d’avenir  pour la mobilité quotidienne comme pour le tourisme et les loisirs nous devons tout faire pour obtenir la rénovation au plus tôt de ce formidable héritage et lui donner une place centrale dans  l’organisation de nos déplacements.

Le changement de motorisation d’ici 2035 des dernières motrices roulant au fuel apportera une dernière touche à la contribution du ferroviaire tant en matière de développement durable qu’au niveau des réductions des dépenses  transport des ménages. (Voir document (Sncf réalité des coûts de transport pour un salarié).

 

Le 4 décembre se tiendra à Valence un troisième comité de pilotage consacré au financement des travaux sur la liaison Gap Grenoble. Après l’échec de celui tenu à Gap le 26 Septembre et l’annulation du comité du 22 Octobre à Grenoble .Nous espérons que l’Etat et son opérateur seront au rendez-vous de leurs responsabilités.  


 Robert Besson

Pour le collectif de l’Etoile Ferroviaire de Veynes.



https://etoileferroviairedeveynes.info/

ou

https://www.facebook.com/ligne.grenoble.gap/


dimanche 6 novembre 2022

Carrefour retire ta plainte

 Ci-joint un appel à participer à une semaine d'action contre carrefour à
partir du 28 novembre. "carrefour retire ta plainte": deux personnes ont
été condamnées à verser 38 000 euros à la multinationale suite à une
action collective de solidarité contre la vie chère. En pièce jointe
l'appel, à faire tourner pour mobiliser largement!

 

 APPEL

Bonjour,
Nous écrivons à des collectifs, lieux et camarades qui pourraient relayer et participer
à une semaine d’actions coordonnées contre Carrefour et la grande distribution, et
pour  la  défense  de  deux  personnes  condamné·es  suite  à  une  action
d'autoréduction.

Le 30 janvier 2021 a eu lieu une action d'autoréduction dans un Carrefour Market,
rue Nationale à Paris, dans la continuité des pratiques de solidarité organisées au
cours de la pandémie, des différents confinements et autres couvre-feux. Lors de
cette  action,  deux  personnes  ont  été  contrôlées  par  les  flics  puis  poursuivies  par
Carrefour. Elles ont été condamnées en première instance, d’une part pour « vol en
réunion  »  à  une  amende  avec  sursis  envers  l’État,  d’autre  part  pour  «  préjudice
matériel,  pertes  d’exploitation  et  préjudice  moral  »  à  verser  38  000  euros  à  la
multinationale de la grande distribution.

Un collectif de défense à géométrie variable et activité discontinue s'est constitué.
Ce collectif est composé de participant·es à l'action, de membres des Brigades de
Solidarité  Populaire  (BSP)  d’Île  de  France,  de  camarades  de  différents  lieux  et/ou
collectifs  de  la  région  parisienne,  de  personnes  solidaires  qui  veulent  s'impliquer
dans cette défense, entre autres. L'objectif principal de ce collectif est d’obtenir la
relaxe, d’une part pour ne pas faire porter sur deux personnes une action collective,
d’autre part pour empêcher la criminalisation des autoréductions. Il s'agit donc à la
fois de batailler à l'intérieur du tribunal (il n'y a pas encore de date pour le procès en
appel)  et  d'agir  à  l'extérieur  via  notamment  le  mot  d'ordre  «  Carrefour  retire  ta
plainte  ».  En  effet,  si  la  multinationale  retire  sa  plainte  et/ou  ne  se  fait  pas
représenter  en  appel,  cela  facilite  une  possible  relaxe.  Et  même  en  cas  de
condamnation,  la  démonstration  en  amont  de  notre  part  d'une  certaine  capacité
d'intervention  et  de  nuisance  peut  pousser  Carrefour  à  ne  pas  engager  les
procédures pour récupérer l'argent.

La  semaine  du  21  mars  dernier,  le  collectif  a  organisé  une  première  semaine
d’action contre Carrefour et pour la défense des inculpé·es et des autoréductions.
Des tractages collectifs, avec force discussions, banderoles et chants, ont eu lieu
dans  plusieurs  enseignes  Carrefour  (y  compris  franchisées)  d’Île  de  France,  mais
aussi dans des magasins bio lui appartenant (So.Bio et Bio c’bon, c’est Carrefour !).
Des  affiches  et  écritures  sont  apparues  sur  les  vitrines  et  autres  panneaux
JCDecaux.  Et  le  siège  de  Carrefour  à  Massy-Palaiseau  a  été  occupé  durant
quelques  heures,  pour  exiger  que  son  PDG  Alexandre  Bompard  retire  sa  plainte.
Nous avions imaginé que cette semaine d’action soit nationale, mais faute de temps
et d’anticipation, cette initiative a été peu reprise au-delà de la banlieue parisienne.
Néanmoins, à Marseille, deux diff’ de tracts ont été organisées devant des Carrefour,
et un gros « Tout gratuit ! Retire ta plainte » a été peint en haut de la façade d’un
hyper à Vénissieux.

Le  22  juin  dernier,  premier  jour  des  soldes  d'été,  nous  nous  sommes  donné·es
rendez-vous au rayon PQ du grand Carrefour d'Aubervilliers pour tracter et exiger
que la direction du magasin fasse remonter nos revendications. Début juillet, nous
avons perturbé et avons pris la parole à un gala de la Fondation des Femmes où
/1 3étaient invités Bompard et d'autres mécènes.
Nous  allons  appeler  à  une  deuxième  semaine  d’action  la  semaine  du  28
novembre  au  4  décembre  2022.  On  aimerait  cette  fois  qu'elle  soit  relayée
beaucoup  plus  largement.  Le  but  de  cette  semaine  d’action,  ce  serait  la
multiplication  des  actions  un  peu  partout  en  France  (voire  même  ailleurs,  si  c’est
possible). Pour ce coup-là, il nous semble qu’un grand nombre d’actions, mais pas
forcément énergivores, sans demander trop de temps de préparation, pourrait être
très  efficace  (voir  plus  bas  nos  propositions  d’actions  possibles).  Et  c’est  là  que
nous avons besoin de vous, pour participer à votre mesure et selon vos envies !

Lors  des  actions  précédentes,  nous  avons  pu  vérifier  que  la  multinationale  était
attentive à la moindre action dans ses magasins, que ce soit tant une occupation de
magasin qu’un collage nocturne. En effet, dans chaque magasin occupé, y compris
ceux  franchisés  (dont  le  siège  prétend  pourtant  qu’ils  n’ont  rien  à  voir  avec  la
marque  Carrefour),  nous  nous  apercevions  que  la  direction  du  magasin  avait  été
précisément  informée  de  nos  autres  actions  dans  d’autres  magasins  et  du  risque
qu’il  y  avait  que  nous  agissions  dans  le  leur.  Par  ailleurs,  durant  ces  moments
d’occupation,  des  client·es  de  Carrefour  nous  ont  témoigné  leur  solidarité,  ce  qui
dérange toujours la direction.

Il y a tant de raisons de s’attaquer à la grande distribution et à Carrefour… Il y a tant
de raisons aussi de défendre la pratique de l’autoréduction, d’autant plus dans le
contexte actuel d’inflation qui fait peser sur toujours les mêmes les augmentations
de prix, quand d’autres continuent à se gaver impunément… Puisqu’on s’est rendu
compte que c’est efficace, continuons à attaquer l’image de Carrefour, mais aussi
son chiffre d’affaires en bloquant, même pour une petite heure, ses magasins !

Pour  soutenir  cette  campagne  du  28  novembre  au  4  décembre,  de
nombreuses modalités d’actions sont possibles, en nombre, à peu ou
à deux, voire tout·e seul·e : 

• Un  tractage  collectif,  en  nombre  ou  plus  modeste,  avec  ou  sans
banderole,  en  bloquant  ou  pas  (souvent  la  direction  fait  elle-même
fermer les grilles du magasin occupé : économe !), dans ou devant des
enseignes  Carrefour  ou  des  magasins  leur  appartenant  :  So.Bio  ;  Bio
c’bon  ;  Carrefour  Market  /  Contact  /  City  /  Express  /  Montagne  ;
Promocash ; Supeco ; Proxi ; 8 à Huit

• Diffuser nos tracts ou bien en écrire vous-mêmes

• Des  collages  de  nos  affiches  ou  des  tags,  de  jour  ou  de  nuit,  sur  la
devanture

• Déposer des tracts dans les rayons ou les dissimuler sous les produits

• Coller  nos  autocollants  sur  leurs  produits,  notamment  nos  QR  codes
(lien vers notre site Internet) sur les codes-barres

• Informer les caissier·es lors de son passage en caisse

/2 3• Organiser  une  soirée  d’information  publique,  avec  ou  sans  discussion
sur les autoréductions

• Appeler le siège de Carrefour. Vous pouvez même appeler Elodie Bleinc,
la  responsable  du  siège  de  Massy,  qui  nous  connaît  bien,  sur  son
portable  professionnel  :  06.38.51.63.84.  Vous  pouvez  aussi  lui  écrire  à
son adresse email : elodie_bleinc@carrefour.com

• Créer et diffuser une vidéo ou un son de soutien

• Aller dans n'importe quel supermarché (Casino, Monoprix ou autre) et y
exiger  que  le·a  directeur·ice  appelle  le  PDG  de  son  groupe  pour  qu'il
appelle Bompard… (on se dit qu’on peut tenter pour rigoler)

• Etc. etc. etc.

N’OUBLIEZ PAS DE NOUS ENVOYER DES PHOTOS DE VOS ACTIONS !!  
Le  collectif  de  défense  des  inculpé·es  de  l’autoréduction  du  30  janvier  2021
n’organisera pas lui-même de nouvelle autoréduction, mais en ces temps de crise
de  telles  actions  pourraient  clairement  se  reproduire,  chez  Carrefour  ou  d’autres
mastodontes de la grande distribution.

QUE CRÈVENT CARREFOUR ET SES MONDES
Pour plus d’informations sur cette affaire et pour trouver nos tracts, affiches et autres
ressources (visuels, chansons, slogans, etc.), voici notre site :  
https://carrefourretiretaplainte.noblogs.org/

Pour vous abonner à notre compte Twitter et relayer l’adresse autour de vous :  
@retirecarouf

#carrefourretiretaplainte

Pour nous contacter par email :  
contact14octobre@riseup.net

La Salle-Projet : Un maire, des Gagées à dégager et les rêves qatari des multinationales du ski


 Il est une fleur de montagne qui va faire parler d'elle dans la vallée de Serre-Chevalier, la Gagée des champs.


 
Fleur rare sur la liste rouge des espèces menacées, elles poussent sur une zone pas encore bétonnée dans la vallée. Mais un projet la menace. Le projet est contestable par son impact sur l’environnement et sa mise en œuvre. Ce projet est mené par la Compagnie Des Alpes. Derrière elle, nous trouvons la célèbre multinationale Vinci. Ce projet est l'objet d'une plainte contre le maire de la Salle Les Alpes pour prise illégale d'intérêt.


https://www.lejdd.fr/Societe/la-bataille-de-limmobilier-dure-a-serre-chevalier-entre-environnement-et-soupcons-de-corruption-4141162

Depuis des décennies, nous assistons a des coulées de béton dans les Alpes. Les poussées de fièvre bétonneuse frappent nos vallées. La fin du climat de montagne est pourtant là, nous dormons la fenêtre ouverte à la Toussaint ici. Mais ici, il faut du béton, car dit béton, dit beaucoup de pognon. Il ne faut pas s'étonner qu'on bétonne, c'est la loi de la montagne. Comme l'eau éteint le feu, le temps refroidit les lits ! De plus en plus de lits deviennent froids et ne servent plus à rien. L'homo bourgeois capitalo-gloutonnus à des appartements au ski dont il ne fait souvent rien... Alors sans occupation, ses lits ne font pas tourner l'industrie touristique montagnarde et il faut en construire de nouveaux. Ils seront un peu occupés puis avec le temps, ils redeviendront froids, pendant que le climat chauffe. A force de bétonner, la place, rare en montagne, toute la vallée comme à Serre-Chevalier y passe. Peu importe que la biodiversité s’effondre comme jamais-vu même dans les pires extinctions de masse. Peu importe, ici, on vend de la nature préservée sur carte postale, on peut donc la massacrer. Vu les prix de l’immobilier, la vénalité est la règle.


La Compagnie Des Alpes est une multinationale du ski et du tourisme qui sait à merveille mélanger les intérêts privés et les ressources publiques. L'industrie touristique a toujours su marier l'argent public pour investir et les retours d'argent privatisé. L'industrie du ski a généré des fortunes privées en grand nombre. Elle est devenue mondiale (Black Rock est dedans.) et les habitants n'ont plus grand-chose à dire sur le développement de cette industrie. Ils leur reste à payer les frais de routes, d'eau potable, de transports, de scolarisation, de santé, de logements souvent indignes genre passoire thermiques …

Des centaines de millions d'argent public sont programmées dans nos chères montagnes. Un milliard d'euros en tout.

Ces multinationales du sport et du loisir rêvent du modèle social qatari. Ils souhaitent l'appliquer aux Alpes:

- des touristes riches qui vont et viennent du monde entier et achètent à prix d'or des biens qui sont des placements, un peu comme on achète une toile d'art contemporain. On vient se détendre, la poudre blanche est bonne et facile d'accès.

- des saisonniers aux droits de rester sur place limités (nationalité au qatari, ici loyers trop chers et droits au travail écornés...). Leurs intentions : faire venir des travailleurs qui n'habitent pas la vallée de manière permanente, interchangeables, dociles et précaires. Les sans droits à l'assurance chômage, les retraités pauvres, les malades, les indigents doivent partir.

- un bétonnage sans limite avec l'appui des pouvoirs publics qui répriment les opposants. Accaparement de l'eau et financement des infrastructures qui coûtent : remontées mécaniques avec équipement lourds pour un accès au ski pistes boulevards et pour la fabrication de neige de culture, eau potable , épuration, routes.

Pour cela, il faut la destruction des droits des salariés les moins précaires ceux des remontées mécaniques. Cela disciplinera tout le monde. Ces salariés sont historiquement les fers de lance de la lutte sociale dans les Alpes. Ils peuvent encore faire grève et bloquer un samedi les stations de ski. Ils peuvent toucher au grisbi et surtout à l’image : les multinationales sont très attentives à l’image du ski. Vont-ils se laisser dépouiller sans rien dire, vont-ils chercher une réponse individuelle à un problème collectif. La mentalité individualiste, moderne, n’incite pas à l’optimisme. Vont-ils dire haut et fort aux multinationales du ski et leurs petits kapos, " c'est qui qui fait tourner le bouzin, c’est qui le patron !" L’enjeu est imminent, car à force de surinvestir dans une industrie en péril climatique, les finances publiques risquent de ne plus suffire à compenser et les trous béants. Ces trous vont être payés par les salariés. À eux de s’occuper de leurs intérêts et à voir dans des journées d’actions, non une dépense, mais un investissement très rentable, une protection de leur outils de travail.

À l'heure ou la faim menace et la pénurie d'énergie se pointe, les besoins de santé non satisfait, agrandir les stations est une priorité pour l'argent public, pour les 90 % de non-skieur que sont les Français , cela risque de coincer !

Certaines y voient de la bêtise, on peut y voir une coalition d’intérêts. Ce fut toujours le cas répondront certains. Certes, mais la différence est que la vision de nos décideurs est un peu différente des années 70 - 80. Le projet actuel est purement colonialiste :

Écouter cette émission : affaires sensibles

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mardi-04-octobre-2022-5655010

Les projets actuels sont purement colonialistes de Serre-Chevalier à la Clusaz : de grands groupes mondialisés veulent tirer des profits de la montagne et ne plus rien partager, même pas les miettes. La création des stations de ski s'est réalisée avec de l'argent public, elles ont généré d'immenses fortunes privées et la population locale a récolté une partie de la nouvelle prospérité en travaillant d’arrache-pied. Actuellement, ces projets sont d'un autre ordre, plus de miettes, tous les bénéfices vont chez les promoteurs et la population locale récolte rien, enfin si les dettes des infrastructures, car pour ses lits froids, il faut construire : route, réseau assainissements, réseau électrique, etc....

A eux, les bénefs à nous les dettes. -
Détruisons l'avenir dès à présent disent les gloutons.

Il faut quand même s'interroger sur ceux qui devraient défendre la population. À la Salle les Alpes, le maire est accusé d'avoir été un employé de la Compagnie Des Alpes. Il souhaite que l'on bétonne deux mille lits sur sa commune aux profits de multinationales .Cela pose .question. Une fleur de montagne rare devient un caillou dans le mocassin des promoteurs

Le mélange des genres est une pratique courante, ici.

Le béton doit comme l'avenir, couler

Et dégager la gagée, c'est la mère de la fortune.

C'est sale, mais nous sommes à La Salle dans un décor de carte postale.