voici quelques nouvelles, surtout sonores, de deux réseaux activement engagés pour la défense des forêts françaises, contre l'industrialisation croissante de la gestion (coupes rases, monocultures de résineux, augmentation des récoltes prévues...) et pour la mise en place d'alternatives.
Il s'agit d'abord du Réseau pour les Alternatives Forestières (RAF) qui a un beau site Internet : www.alternativesforestieres.
Pour mieux comprendre l'origine du RAF et l'évolution de la situation des forêts en France je vous recommande de prendre le temps (presque trois heures!) pour écouter un long entretien avec Gaëtan du Bus, l'initiateur du RAF en 2008. Voici les liens aux trois parties de cette émission :
Un forestier atypique, une émission en trois parties
Une longue conversation avec Gaëtan du Bus, forestier indépendant d'origine belge, aujourd'hui installé dans l'Aude, et initiateur du Réseau pour les Alternatives Forestières. Son parcours, sa passion pour la forêt, son approche atypique par rapport à sa gestion, ses réflexions sur cette profession souvent assez fermée, sa recherche de voies nouvelles...
1ère partie : http://www.zinzine.
2ème partie : http://www.zinzine.
3ème partie : http://www.zinzine.
Le RAF tiendra sa prochaine Assemblée Générale le 2 juin, soit en Dordogne, soit dans le Limousin. Une bonne occasion pour mieux le connaître...
D'autre part, le réseau SOS Forêt a organisé une réunion à Paris le 28 février. Voici une émission qui donne un aperçu de ce mouvement qui prend de l'ampleur, notamment grâce à plusieurs groupes régionaux :
SOS Forêt
L’inquiétude sur l’évolution de la gestion forestière en France augmente depuis plusieurs années. C'est pourquoi le collectif SOS Forêt a été lancé en 2011 en Lorraine. Entre-temps il a pris une ampleur nationale avec plusieurs dynamiques régionales en Bourgogne, en Franche Comté, dans les Cévennes et dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans les Hauts de France, en Ile de France… Le constat est clair : nos forêts sont de plus en plus perçues comme un gisement de production destiné aux besoins de l’industrie – plutôt que comme des écosystèmes qui fournissent une multitude de services vitaux pour l’humanité. Le gouvernement et la filière forêt-bois industrielle veulent accroître de manière considérable la récolte de bois, en grande partie pour satisfaire la demande croissante de bois-énergie. C’est pourquoi les collectifs régionaux de SOS Forêt ont organisé le 28 février 2018 une rencontre à Paris afin de renforcer leur démarche au niveau national...
http://www.zinzine.
Bonne journée, amicalement, Nicholas Bell, SOS Forêt du Sud/RAF/Radio Zinzine
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