Bénéfice en hausse, il suffit de monter le tarif et hop !
Transport en baisse grâce à la décentralisation de la production.
En résumé, moins de trafic, mais l'utilisateur paie plus !
Affiche d’après guerre pour la nationalisation de l'électricité
- AFP
- parue le
RTE,
le gestionnaire du réseau électrique à haute tension français, a
annoncé mercredi un rebond de son bénéfice l'an dernier, après un recul
en 2017, ainsi qu'une hausse de ses revenus grâce à l'entrée en vigueur
d'un nouveau tarif.
Son bénéfice net atteint ainsi 603 millions d'euros, en croissance de 62% par rapport à celui de 2017 qui avait été affecté par une hausse d'impôt exceptionnelle, explique RTE, détenu par EDF (50,1%) et la Caisse des Dépôts et CNP Assurances (49,9%).
Le chiffre d'affaires a lui progressé de 4% à 4,817 milliards d'euros et "cette croissance est principalement portée par l'application du nouveau Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe 5) (...) qui, pour la première fois, joue en année pleine", a expliqué le gestionnaire du réseau.
Ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour une période de quatre ans avec des évolutions annuelles suivant l'inflation, et permet de rémunérer les opérateurs des réseaux électriques.
Cette hausse du Turpe a permis de compenser une "moindre utilisation du réseau de transport", note RTE. Un phénomène qui s'explique d'une part par la baisse de la consommation d'électricité l'an dernier, ainsi que par l'augmentation de la production de courant décentralisée qui ne transite que par les réseaux de distribution, géré eux par d'autres opérateurs, en particulier Enedis.
L'endettement s'est encore creusé à 8,904 milliards d'euros, contre 8,882 milliards en 2017, alors que RTE a continué d'investir, en particulier dans des interconnexions vers l'Italie et le Royaume-Uni.
Son bénéfice net atteint ainsi 603 millions d'euros, en croissance de 62% par rapport à celui de 2017 qui avait été affecté par une hausse d'impôt exceptionnelle, explique RTE, détenu par EDF (50,1%) et la Caisse des Dépôts et CNP Assurances (49,9%).
Le chiffre d'affaires a lui progressé de 4% à 4,817 milliards d'euros et "cette croissance est principalement portée par l'application du nouveau Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe 5) (...) qui, pour la première fois, joue en année pleine", a expliqué le gestionnaire du réseau.
Ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour une période de quatre ans avec des évolutions annuelles suivant l'inflation, et permet de rémunérer les opérateurs des réseaux électriques.
Cette hausse du Turpe a permis de compenser une "moindre utilisation du réseau de transport", note RTE. Un phénomène qui s'explique d'une part par la baisse de la consommation d'électricité l'an dernier, ainsi que par l'augmentation de la production de courant décentralisée qui ne transite que par les réseaux de distribution, géré eux par d'autres opérateurs, en particulier Enedis.
L'endettement s'est encore creusé à 8,904 milliards d'euros, contre 8,882 milliards en 2017, alors que RTE a continué d'investir, en particulier dans des interconnexions vers l'Italie et le Royaume-Uni.
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