La pectine soigne les enfants victime de la radioactivité, elle aide à évacuer la radioactivité emmagasinée via l’alimentation... L'ensemble des enfants de la régions souffrent....
Reconnaitre et fournir ce médicament serait reconnaitre le problème énorme de santé !
Le lobby nucléaire, préfère laisser les enfants malades dans cette région.
En produire suffisamment pour la prochaine catastrophe serait une bonne chose en vertu du principe de précaution...
Lutter pour la reconnaissance de pectine, c'est reconnaitre l'accident à venir.
Je publie un extrait de la longue lettre de Waladimir:
"Récemment elle m'a communiqué que deux fillettes de 10 et 12 ans sont mortes subitement dans une école de Minsk pendant la gymnastique. La directrice de la clinique l'a avertie que sa charge de travail redoublerait."
Que faire donc, si ce n’est appeler tous les
réseaux antinucléaires à prendre à bras-le-corps la grande
question de la santé, à s’informer sur le mécanisme de
fonctionnement élémentaire de la pectine comme adsorbant
capable d’évacuer les métaux lourds et les radionucléides de
l’organisme et à demander à nos deux députées européennes
Michèle Rivasi et Corinne Lepage de se battre au Parlement
européen pour que la pectine soit fournie aux enfants de la
deuxième génération de Tchernobyl, quasiment tous malades,
et à ceux de la première génération de Fukushima.
Il est vain d’espérer que l’État français
renonce à l’atome avant le prochain accident majeur en
France. Il s’y prépare officiellement, à reculons, incapable
de changer de cap. La possession de l’atome militaire et
civil est devenue le fondement identitaire de la nation.
Piégé par lui-même l’État a besoin de la tragédie pour oser
renoncer au nucléaire, et encore ! Ce n’est pas certain. Et
la tragédie sera payée par tous. Il faut que l’emploi de la
pectine devienne un objectif politique prioritaire, non
seulement par devoir d’assistance aux populations dont la
vie est ravagée depuis trente ans, mais par précaution
d’auto-défense, vu le jeu des autorités à la roulette russe
avec l’accident à venir dans les centrales vieillissantes.
…D’année en année on assiste à une hausse de la
morbidité des maladies non cancéreuses d’étiologie diverse.
L’analyse des courbes de la morbidité générale des enfants
vivant dans les territoires contaminés par Tchernobyl est
particulièrement désespérante. D’année en année on voit
diminuer le nombre d’enfants pratiquement en bonne santé. A
Kiev, par exemple, où il y avait 90% d’enfants en bonne
santé avant l’accident, leur pourcentage a diminué au cours
des années qui ont suivi pour ne plus constituer aujourd’hui
que 20%. Dans certaines régions du Polessié il n’y a plus un
seul enfant en bonne santé. La morbidité chez l’adulte
augmente aussi sensiblement dans tous les groupes d’âge : au
cours des 20 ans qui ont suivi l’accident son taux s’est vu
multiplié par divers facteurs selon les maladies. On
observe avec netteté l’augmentation des cas de maladie
cardio-vasculaire, la hausse de la fréquence des attaques
cérébrales, des infarctus, de l’ischémie du muscle
cardiaque. La durée moyenne de vie s’abrège en conséquence.
On observe une situation nettement inquiétante
concernant les maladies du système nerveux chez l’enfant
comme chez l’adulte. La fréquence des maladies de l’oeil, en
particulier des cataractes, est en hausse brutale.
Les diverses formes de pathologie de la grossesse
et l’état de santé des nouveaux-nés dans les familles des
liquidateurs de l’accident ou de ceux qui ont été évacués
des zones de forte contamination ne manquent pas
d’inquiéter.
Les actions des défenseurs de l’énergie atomique
qui nient les effets nocifs de l’irradiation sur la santé
des populations paraissent particulièrement cyniques sur
cette toile de fond tragique. Leurs paroles s’accompagnent
malheureusement d’actes correspondants : refus presque total
du financement de la recherche médico-biologique,
suppression des institutions chargées « des affaires de
Tchernobyl », détournement des équipes de scientifiques de
l’étude des problèmes engendrés par la catastrophe de
Tchernobyl. De plus il reste parmi nous de moins en moins de
spécialistes qui sont allés à l’école de l’accident, qui ont
pu pénétrer au plus profond des véritables causes des effets
radiologiques et ont appris à contrecarrer le développement
des conséquences néfastes de l’irradiation. Très bientôt il
ne restera plus personne de ceux qui ont appris par leur
propre expérience comment il faut agir dans le cas d’une
catastrophe radiologique de l’ampleur de celle de
Tchernobyl. Pourtant l’expérience acquise est utile non
seulement aux pays touchés par cette catastrophe mais aussi
à l’avenir de notre planète tout entière qui doit s’attendre
à divers accidents à grande échelle vu la direction que suit
actuellement le développement des technologies.
Sommes-nous donc à tel point myopes qu’à cause de
l’entêtement de quelques favoris du nucléaire privés
d’humanité et de morale, nous sommes prêts à perdre
l’expérience de la protection de l’homme des conséquences
des éventuelles catastrophes technologiques à grande
échelle, expérience que nous avons acquise avec tant
d’abnégation et de sincère désintéressement ? Le progrès
rapide que l’on observe en biologie et en médecine nous
permet d’espérer qu’il n’est pas vain de chercher les moyens
de supprimer les risques de nombre des maladies provoquées
par une irradiation chronique. Il serait tout à fait insensé
de négliger ces possibilités.
Il faut espérer malgré tout que l’objectivité dans
l’évaluation des conséquences sanitaires de Tchernobyl
finira par prendre le dessus, que la diversité biologique
et une attitude morale de la société en général à l’égard
du progrès technique futur finiront par triompher.
On voudrait tant y croire.
Ce livre représente vraisemblablement la tentative
la plus complète à ce jour de généraliser un très grand
nombre de données concernant les effets nocifs de la
catastrophe de Tchernobyl sur la santé des populations et de
l’environnement. Les matériaux du livre montrent avec
évidence que les conséquences de la Catastrophe augmentent
au lieu de diminuer et continueront à augmenter dans
l’avenir.
D.M. Grodzinski, Docteur en biologie Président
du Département de biologie générale, Académie nationale
des Sciences d’Ukraine, Président de la Commission
nationale d’Ukraine sur la protection contre les
radiations, Un extrait du beau texte placé en
liminaire de la première édition de 2007 du Livre Tchernobyl,
Conséquences de la catastrophe sur la population et
l’environnement de A.V. Yablokov, V.B.Nesterenko et
A.V. Nesterenko.
…D’année en année on assiste à une hausse de la
morbidité des maladies non cancéreuses d’étiologie diverse.
L’analyse des courbes de la morbidité générale des enfants
vivant dans les territoires contaminés par Tchernobyl est
particulièrement désespérante. D’année en année on voit
diminuer le nombre d’enfants pratiquement en bonne santé. A
Kiev, par exemple, où il y avait 90% d’enfants en bonne
santé avant l’accident, leur pourcentage a diminué au cours
des années qui ont suivi pour ne plus constituer aujourd’hui
que 20%. Dans certaines régions du Polessié il n’y a plus un
seul enfant en bonne santé. La morbidité chez l’adulte
augmente aussi sensiblement dans tous les groupes d’âge : au
cours des 20 ans qui ont suivi l’accident son taux s’est vu
multiplié par divers facteurs selon les maladies. On
observe avec netteté l’augmentation des cas de maladie
cardio-vasculaire, la hausse de la fréquence des attaques
cérébrales, des infarctus, de l’ischémie du muscle
cardiaque. La durée moyenne de vie s’abrège en conséquence.
On observe une situation nettement inquiétante
concernant les maladies du système nerveux chez l’enfant
comme chez l’adulte. La fréquence des maladies de l’oeil, en
particulier des cataractes, est en hausse brutale.
Les diverses formes de pathologie de la grossesse
et l’état de santé des nouveaux-nés dans les familles des
liquidateurs de l’accident ou de ceux qui ont été évacués
des zones de forte contamination ne manquent pas
d’inquiéter.
Les actions des défenseurs de l’énergie atomique
qui nient les effets nocifs de l’irradiation sur la santé
des populations paraissent particulièrement cyniques sur
cette toile de fond tragique. Leurs paroles s’accompagnent
malheureusement d’actes correspondants : refus presque total
du financement de la recherche médico-biologique,
suppression des institutions chargées « des affaires de
Tchernobyl », détournement des équipes de scientifiques de
l’étude des problèmes engendrés par la catastrophe de
Tchernobyl. De plus il reste parmi nous de moins en moins de
spécialistes qui sont allés à l’école de l’accident, qui ont
pu pénétrer au plus profond des véritables causes des effets
radiologiques et ont appris à contrecarrer le développement
des conséquences néfastes de l’irradiation. Très bientôt il
ne restera plus personne de ceux qui ont appris par leur
propre expérience comment il faut agir dans le cas d’une
catastrophe radiologique de l’ampleur de celle de
Tchernobyl. Pourtant l’expérience acquise est utile non
seulement aux pays touchés par cette catastrophe mais aussi
à l’avenir de notre planète tout entière qui doit s’attendre
à divers accidents à grande échelle vu la direction que suit
actuellement le développement des technologies.
Sommes-nous donc à tel point myopes qu’à cause de
l’entêtement de quelques favoris du nucléaire privés
d’humanité et de morale, nous sommes prêts à perdre
l’expérience de la protection de l’homme des conséquences
des éventuelles catastrophes technologiques à grande
échelle, expérience que nous avons acquise avec tant
d’abnégation et de sincère désintéressement ? Le progrès
rapide que l’on observe en biologie et en médecine nous
permet d’espérer qu’il n’est pas vain de chercher les moyens
de supprimer les risques de nombre des maladies provoquées
par une irradiation chronique. Il serait tout à fait insensé
de négliger ces possibilités.
Il faut espérer malgré tout que l’objectivité dans
l’évaluation des conséquences sanitaires de Tchernobyl
finira par prendre le dessus, que la diversité biologique
et une attitude morale de la société en général à l’égard
du progrès technique futur finiront par triompher.
On voudrait tant y croire.
Ce livre représente vraisemblablement la tentative
la plus complète à ce jour de généraliser un très grand
nombre de données concernant les effets nocifs de la
catastrophe de Tchernobyl sur la santé des populations et de
l’environnement. Les matériaux du livre montrent avec
évidence que les conséquences de la Catastrophe augmentent
au lieu de diminuer et continueront à augmenter dans
l’avenir.
D.M. Grodzinski, Docteur en biologie Président
du Département de biologie générale, Académie nationale
des Sciences d’Ukraine, Président de la Commission
nationale d’Ukraine sur la protection contre les
radiations,