Diviser pour régner, réunir pour se révolter
Le mouvement des gilets jaunes fait apparaitre de nombreuses fractures dans
beaucoup de familles, organisations, amis, partis, mouvement, syndicat, etc...
Il est clair que la sociologie du mouvement est très disparate mais populaire
: de classes populaires dépolitisées, petits entrepreneurs, jeunes précaires
s'informant exclusivement sur internet, militants, employés peu politisés,
retraités solitaires, sdf, ouvriers agricoles...
Sont absents de ce mouvement les classes que je n’appellerais pas cultivés
mais ayant fait des études.Je tiens à la distinction car vu la piètre qualité
de l'enseignement en France. Celui-ci nous fabrique plutôt des perroquets
savants plus quel cultive l'intelligence et qu’elle détruit la volonté. Cet
enseignement fabrique une distinction très ancrée entre ceux qui ont réussi les
études et ceux qui les ont échoués. Les qualifiés prennent cela pour des
compétences à vie. L'esprit de supériorité intellectuelle est ancré à vie chez
la plupart des personnes ayant su bien répétés sans critiques le savoir
universitaire. La sélection se fait uniquement sur la capacité de travail et la
situation familiale. Dans ce contexte les fils d'enseignant et de classes
supérieures réussissent. L'école française républicaine est devenue un modèle
de réplication des classes, on hérite de son diplôme sauf adolescent problématique…Quelques
exceptions existent, les personnes talentueuse ou en grande misère sociale
surinvestissent l’école par survie et échappent à la réplication sociale. Ceci
permet au système de se prétendre républicain.... Macron en est le prototype.
J'ai fréquenté ces diplômés puceaux de 22 ans ayant bachoté depuis 10 ans et
connaissant rien à la vie mais incollable sur le PIB de la Corée du Sud. Pour
connaitre leur arrogance et leur culte de l'intelligence qui dans leur esprit
se mesure au classement d'un concours. Ces vainqueurs de concours d'élevage
sont des abrutis dans le meilleur des cas, des pervers narcissiques dans le
pire comme Macron, parfois intelligents, rarement imaginatif et sans aucune
volonté de changement du système qui les consacre. Les moins classés des diplômés
regardent le système avec plus de critique mais reste persuadé que ceux qui ont
moins réussi qu’eux sont plus bête donc valide que l’élite est supérieure.
Mais tout une frange de la société regarde les classes populaires sauf quand
elles sont exotiques de haut. On retrouve ce mépris, ce regard condescendant de
partout, dans toutes les associations, syndicats, organisations militantes...le
diplômé doit commander, il sait, même s’il ne connait rien au monde du travail,
là où se caille toute la journée, les restructurations, la concurrence déloyales,
la gestion de petites boutiques. La galère à de ceci, qu’elle casse ou fait
grandir, murir, apprend. La rue brise ou elle est une grand école. La gestion
d'une petite boutique, peut vous transformer en gros con abrutis ou vous faire
profondément aimer et comprendre le humains, et savoir les gérer...
Bref les classes populaires ont appris aussi des choses dans leurs galères
et la réalité des politiques ultra-capitaliste, ils l’ont en pleine gueule.
Elles ont bien compris que le système capitaliste est injuste et qu'une
noblesse nous gouverne. Beaucoup ne veulent pas de demi-miettes mais renverser
la table, chose dangereuses mais la galère ne leur fait pas peur.
La gauche universitaire a renoncé dans l'ensemble au combat contre
l'inégalité qui la frappe peu. Leur salaires ont parfois baissé mais ils sont
adaptés, ils ont opté pour la moindre consommation. Ouvert sur le monde,
prenant l'avion régulièrement, ils s'inquiètent plus de la fin du monde que la
fin du mois. Hypermobiles, gros consommateurs de culture, ils sont inquiets de
la montée du fascisme et ils sont proeuropéens. Ils sont parfois engagés dans
des mouvements utiles mais identitaires : défenses des minorités, des étrangers,
lutte des femmes, luttes des noirs, lutte écologique locale, lutte pour garder
mon compteur....
Il est peu étonnant vu ces fractures que ces classes n’arrivent que difficilement
à se mélanger et s'allier pour arrêter le mouvement de destruction de l'état social.
Celui-ci a été mis en place après 1945 par le mouvement national de la résistance.
A cet époque toutes les tendances politiques et classes sociales s'étaient unis
face à un ennemi. Elles avaient en fin de lutte fait émerger un consensus pour
une société ou la santé, l'éducation, la retraite serait pour tous et public.
Arracher du capitalisme, l'école, la santé, les retraites, les banques, la règlementation
de la circulation des capitaux, leur taxation, quel belle avancé, en 1789 on
avait arraché un peu, la révolution était enfin sociale.
Mais depuis 40 ans c’est
le retour en arrière, le capitalisme a déjà beaucoup repris, d’abord les
banques et la monnaie, la libertés de circulation des capitaux, le plus
important. Il lui reste à prendre, reste la santé c'est pour bientôt, les
retraites c'est maintenant. Les classes déjà touchées se révoltent et le
pouvoir prend peur que les classes peu touchées mais instruites le rejoignent.
Heureusement pour lui, reste le mépris de classes, la différence de culture,
outil de distinction sociale s'il est un.
La stratégie du pouvoir est d'accusée
avec force et médias que les gilets jaunes sont des racistes, des gens d'extrême
droite. Il suffit par exemple quand 400 personnes vont à Montmartre rendre
hommage au dix morts du mouvement en référence avec la commune de filmer les 20
infiltrés d’extrêmes droites qui font leur quenelles et tourner cela en boucle.
L'extrême droite s'amuse bien à s’introduire dans le mouvement, c'est tellement
porte ouverte et facile, principe du mouvement. Certaine gauche pourrait faire
pareil, mais elle aime tellement l'entre soi ! Cela donne une bonne excuse a
tous ceux qui ne veulent pas affronter, moi je ne me mélange pas !
Pourtant en
deux mois j'ai tellement peu entendu de conneries racistes. La raison, c’est le
sujet de la révolte. Pourtant des conneries j'en ai entendu des grandes peltés.
Eh alors, le taux de conneries ne dépend pas de ou on est juste de la densité
du nombre, je peux dire que j’en ai moins entendu que dans certains colloque
sur la transition énergétique ou salon bobo. Je n’en entends pas plus que si
j'écoute France Inter, la radio bobo. Mais dire qu'il faut accepter la
mondialisation comme inévitable, grosse connerie anesthésiante c'est plus
classe ! Faire dire par des stars qui prennent l'avion comme nous une voiture
que : « l'écologie cela dépends de nous et pas du système » Une grosse connerie dite par
Marion Cotillard c'est plus classe que par Robert autour du braséro avec son
Lovenbrau de chez ED qui dit que le diesel ça ne pollue pas. Pourtant Robert,
il fait 5000 km avec son vieux diesel qui pue et il n’a pas pris l'avion depuis
30 ans. Pourtant Robert, il a bien compris que l’Europe et l'euro sont un outil
des banques pour continuer à nous voler. Pourtant Robert, il n’est pas resigné à
se faire piquer sa retraite. Il est écœuré que l'on le jette sa R21, comme on
la jeter à la fin de son opération à l’hôpital. Lui il ne comprend pas sur
France inter ce que veut dire la phrase du ministre qui dit "pour
sauver l'hôpital public il faut un plan de rationalisation des hôpitaux avec
transfert sur la médecine déambulatoire" L'universitaire comprend tous
les mots mais il ne comprend rien du sens, Robert c'est l'inverse.
Voilà pour finir temporairement deux vidéos, une d’Audiard sur les intellos et
l'autre sur l’Europe et l'euro pour les universitaires qui n’ont encore pas
compris ce que c'est l’Europe et se raccroche à leur catéchisme.
Version populo:
version intello:
Là aussi sur la nation il y a beaucoup à dire : là où les classes populaire crient peuple,
nation, France, marseillaise, Europe de la merde, nous voulons des frontières....
Mais des frontières à quoi, aux riches au capitaux, a la délocalisation, la
concurrence déloyale. Bien sur ces classes frappés par l'ouverture des marchés,
la mondialisation, veut des frontières. L'autre classe crie plus d'Europe comme
les communiste voyant leur échec, criaient plus de communiste, ils crient à bas
les frontières des pauvres ; ils s’étonnent que les pauvres tout occuper à se
battre le bout travail éreintant, le logement HLM, la queue des restos du cœur,
bref qu’ils ne soient pas forts enthousiastes à remettre une couche de misère
dans un état qui réduit en peau de chagrin le social. Étonnant non !
Je me souviens de l’ouverture des frontières à l’Europe de l’est, la ruine que
ce fut pour certains. Mais pensez-vous que si on disait aux enseignants, maintenant
tu va travailler pour 900 € ou on te remplace par un francophone étranger qui
va te faire concurrence car eux veulent bien travailler à se prix et cela leur
fait du job. Comment évoluerais le racisme aux sein de cette catégorie ?
Combien réclamerais de remettre des frontières ?
Nous avons je pense besoins de plus de frontières, mais pour les capitaux,
les multinationales. Le périmètre où nous faisons communautés est la nation, c’est
un constat. Je regrette moi aussi, je rêve d'un périmètre plus grand, mais il
faut faire avec l'histoire, la langue et la réalité. Et puis vu la difficulté
des grands ensembles à être démocratique, la nation me semble déjà bien
grand. Nous avons besoins de frontières pour avoir des règles solidaires.
Avoir des portes ne veut pas dire qu'on ne peut accueillir personnes, mais des
portes permettent que le vent ne bouffe pas toutes la chaleur. Avoir un chez
soi sur, permet d’accueillir.
Le pouvoir des Mac et des Ronds, va s'appuyer à fond sur cette division
culturelle et sociales écouter son discours du nouvelle an. Il va utiliser le
facile repoussoir des fascistes qui pour les véritables sont si peu nombreux et
tellement bien organisés, bien financer et bien utile au pouvoir capitaliste. Ils
mettront l'axe de l'identité de partout, les anti-identitaires crieront au
loups et le débats se focalisera sur un faux problème les migrants, ce qui
permettra de faire diversion encore. Division pour régner, carotte et bâton,
rien de nouveau depuis 10 000 ans.
Pour terminer, j'espère que nous nous unirons sur l'axe de l'injustice
sociale, de la trahison de nos élites qui détruisent hôpitaux, retraites,
volent nos services publics, organisent la décollecte des taxes auprès des
entreprises et créent le trou budgétaire pour pouvoir piller les biens communs. Cet
axe sera remis en avant et permettra d'unir afin de détruire ce pouvoir qui
veut nous imposer l'extrême capitalisme qui est un fascisme....
Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées....
Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..
Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées....
Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..
As t’on le temps d’attendre qu’il n’existe plus d’homme ou femme sexistes, d’homophobes,
de français xénophobes, pour arrêter la folle finance, le fou capitalisme…ou
peut être que tout ceci est une excuse pour rien faire et resté avec tout ceux
qui ont la bouche usée et les bras neufs….
Unis et solidaires dans le monde réel et pas rêvée….
Pour conclure dans la vidéo tout est dit: