...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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lundi 7 janvier 2019
Les gilets sont-ils des pédophiles ?
La preuve de l'homophobie:
Raciste: Entendu sur un Rond-Point, " j'aime pas le café noir !"
Violent: Un gilet jaune ouvrier agricole à Montélimar a été condamné à trois mois ferme pour avoir abimé les phalanges droites d'un CRS en bloquant son poing avec sa bouche !
Complotiste: Macron serait mis en place par les plus riches
Et aussi:
https://lvsl.fr/le-traitement-mediatique-des-gilets-jaunes
samedi 5 janvier 2019
Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche.
Diviser pour régner, réunir pour se révolter
Le mouvement des gilets jaunes fait apparaitre de nombreuses fractures dans
beaucoup de familles, organisations, amis, partis, mouvement, syndicat, etc...
Il est clair que la sociologie du mouvement est très disparate mais populaire
: de classes populaires dépolitisées, petits entrepreneurs, jeunes précaires
s'informant exclusivement sur internet, militants, employés peu politisés,
retraités solitaires, sdf, ouvriers agricoles...
Sont absents de ce mouvement les classes que je n’appellerais pas cultivés
mais ayant fait des études.Je tiens à la distinction car vu la piètre qualité
de l'enseignement en France. Celui-ci nous fabrique plutôt des perroquets
savants plus quel cultive l'intelligence et qu’elle détruit la volonté. Cet
enseignement fabrique une distinction très ancrée entre ceux qui ont réussi les
études et ceux qui les ont échoués. Les qualifiés prennent cela pour des
compétences à vie. L'esprit de supériorité intellectuelle est ancré à vie chez
la plupart des personnes ayant su bien répétés sans critiques le savoir
universitaire. La sélection se fait uniquement sur la capacité de travail et la
situation familiale. Dans ce contexte les fils d'enseignant et de classes
supérieures réussissent. L'école française républicaine est devenue un modèle
de réplication des classes, on hérite de son diplôme sauf adolescent problématique…Quelques
exceptions existent, les personnes talentueuse ou en grande misère sociale
surinvestissent l’école par survie et échappent à la réplication sociale. Ceci
permet au système de se prétendre républicain.... Macron en est le prototype.
J'ai fréquenté ces diplômés puceaux de 22 ans ayant bachoté depuis 10 ans et
connaissant rien à la vie mais incollable sur le PIB de la Corée du Sud. Pour
connaitre leur arrogance et leur culte de l'intelligence qui dans leur esprit
se mesure au classement d'un concours. Ces vainqueurs de concours d'élevage
sont des abrutis dans le meilleur des cas, des pervers narcissiques dans le
pire comme Macron, parfois intelligents, rarement imaginatif et sans aucune
volonté de changement du système qui les consacre. Les moins classés des diplômés
regardent le système avec plus de critique mais reste persuadé que ceux qui ont
moins réussi qu’eux sont plus bête donc valide que l’élite est supérieure.
Mais tout une frange de la société regarde les classes populaires sauf quand
elles sont exotiques de haut. On retrouve ce mépris, ce regard condescendant de
partout, dans toutes les associations, syndicats, organisations militantes...le
diplômé doit commander, il sait, même s’il ne connait rien au monde du travail,
là où se caille toute la journée, les restructurations, la concurrence déloyales,
la gestion de petites boutiques. La galère à de ceci, qu’elle casse ou fait
grandir, murir, apprend. La rue brise ou elle est une grand école. La gestion
d'une petite boutique, peut vous transformer en gros con abrutis ou vous faire
profondément aimer et comprendre le humains, et savoir les gérer...
Bref les classes populaires ont appris aussi des choses dans leurs galères
et la réalité des politiques ultra-capitaliste, ils l’ont en pleine gueule.
Elles ont bien compris que le système capitaliste est injuste et qu'une
noblesse nous gouverne. Beaucoup ne veulent pas de demi-miettes mais renverser
la table, chose dangereuses mais la galère ne leur fait pas peur.
La gauche universitaire a renoncé dans l'ensemble au combat contre
l'inégalité qui la frappe peu. Leur salaires ont parfois baissé mais ils sont
adaptés, ils ont opté pour la moindre consommation. Ouvert sur le monde,
prenant l'avion régulièrement, ils s'inquiètent plus de la fin du monde que la
fin du mois. Hypermobiles, gros consommateurs de culture, ils sont inquiets de
la montée du fascisme et ils sont proeuropéens. Ils sont parfois engagés dans
des mouvements utiles mais identitaires : défenses des minorités, des étrangers,
lutte des femmes, luttes des noirs, lutte écologique locale, lutte pour garder
mon compteur....
Il est peu étonnant vu ces fractures que ces classes n’arrivent que difficilement
à se mélanger et s'allier pour arrêter le mouvement de destruction de l'état social.
Celui-ci a été mis en place après 1945 par le mouvement national de la résistance.
A cet époque toutes les tendances politiques et classes sociales s'étaient unis
face à un ennemi. Elles avaient en fin de lutte fait émerger un consensus pour
une société ou la santé, l'éducation, la retraite serait pour tous et public.
Arracher du capitalisme, l'école, la santé, les retraites, les banques, la règlementation
de la circulation des capitaux, leur taxation, quel belle avancé, en 1789 on
avait arraché un peu, la révolution était enfin sociale.
Mais depuis 40 ans c’est
le retour en arrière, le capitalisme a déjà beaucoup repris, d’abord les
banques et la monnaie, la libertés de circulation des capitaux, le plus
important. Il lui reste à prendre, reste la santé c'est pour bientôt, les
retraites c'est maintenant. Les classes déjà touchées se révoltent et le
pouvoir prend peur que les classes peu touchées mais instruites le rejoignent.
Heureusement pour lui, reste le mépris de classes, la différence de culture,
outil de distinction sociale s'il est un.
La stratégie du pouvoir est d'accusée
avec force et médias que les gilets jaunes sont des racistes, des gens d'extrême
droite. Il suffit par exemple quand 400 personnes vont à Montmartre rendre
hommage au dix morts du mouvement en référence avec la commune de filmer les 20
infiltrés d’extrêmes droites qui font leur quenelles et tourner cela en boucle.
L'extrême droite s'amuse bien à s’introduire dans le mouvement, c'est tellement
porte ouverte et facile, principe du mouvement. Certaine gauche pourrait faire
pareil, mais elle aime tellement l'entre soi ! Cela donne une bonne excuse a
tous ceux qui ne veulent pas affronter, moi je ne me mélange pas !
Pourtant en
deux mois j'ai tellement peu entendu de conneries racistes. La raison, c’est le
sujet de la révolte. Pourtant des conneries j'en ai entendu des grandes peltés.
Eh alors, le taux de conneries ne dépend pas de ou on est juste de la densité
du nombre, je peux dire que j’en ai moins entendu que dans certains colloque
sur la transition énergétique ou salon bobo. Je n’en entends pas plus que si
j'écoute France Inter, la radio bobo. Mais dire qu'il faut accepter la
mondialisation comme inévitable, grosse connerie anesthésiante c'est plus
classe ! Faire dire par des stars qui prennent l'avion comme nous une voiture
que : « l'écologie cela dépends de nous et pas du système » Une grosse connerie dite par
Marion Cotillard c'est plus classe que par Robert autour du braséro avec son
Lovenbrau de chez ED qui dit que le diesel ça ne pollue pas. Pourtant Robert,
il fait 5000 km avec son vieux diesel qui pue et il n’a pas pris l'avion depuis
30 ans. Pourtant Robert, il a bien compris que l’Europe et l'euro sont un outil
des banques pour continuer à nous voler. Pourtant Robert, il n’est pas resigné à
se faire piquer sa retraite. Il est écœuré que l'on le jette sa R21, comme on
la jeter à la fin de son opération à l’hôpital. Lui il ne comprend pas sur
France inter ce que veut dire la phrase du ministre qui dit "pour
sauver l'hôpital public il faut un plan de rationalisation des hôpitaux avec
transfert sur la médecine déambulatoire" L'universitaire comprend tous
les mots mais il ne comprend rien du sens, Robert c'est l'inverse.
Voilà pour finir temporairement deux vidéos, une d’Audiard sur les intellos et
l'autre sur l’Europe et l'euro pour les universitaires qui n’ont encore pas
compris ce que c'est l’Europe et se raccroche à leur catéchisme.
Version populo:
version intello:
Là aussi sur la nation il y a beaucoup à dire : là où les classes populaire crient peuple,
nation, France, marseillaise, Europe de la merde, nous voulons des frontières....
Mais des frontières à quoi, aux riches au capitaux, a la délocalisation, la
concurrence déloyale. Bien sur ces classes frappés par l'ouverture des marchés,
la mondialisation, veut des frontières. L'autre classe crie plus d'Europe comme
les communiste voyant leur échec, criaient plus de communiste, ils crient à bas
les frontières des pauvres ; ils s’étonnent que les pauvres tout occuper à se
battre le bout travail éreintant, le logement HLM, la queue des restos du cœur,
bref qu’ils ne soient pas forts enthousiastes à remettre une couche de misère
dans un état qui réduit en peau de chagrin le social. Étonnant non !
Je me souviens de l’ouverture des frontières à l’Europe de l’est, la ruine que
ce fut pour certains. Mais pensez-vous que si on disait aux enseignants, maintenant
tu va travailler pour 900 € ou on te remplace par un francophone étranger qui
va te faire concurrence car eux veulent bien travailler à se prix et cela leur
fait du job. Comment évoluerais le racisme aux sein de cette catégorie ?
Combien réclamerais de remettre des frontières ?
Nous avons je pense besoins de plus de frontières, mais pour les capitaux,
les multinationales. Le périmètre où nous faisons communautés est la nation, c’est
un constat. Je regrette moi aussi, je rêve d'un périmètre plus grand, mais il
faut faire avec l'histoire, la langue et la réalité. Et puis vu la difficulté
des grands ensembles à être démocratique, la nation me semble déjà bien
grand. Nous avons besoins de frontières pour avoir des règles solidaires.
Avoir des portes ne veut pas dire qu'on ne peut accueillir personnes, mais des
portes permettent que le vent ne bouffe pas toutes la chaleur. Avoir un chez
soi sur, permet d’accueillir.
Le pouvoir des Mac et des Ronds, va s'appuyer à fond sur cette division
culturelle et sociales écouter son discours du nouvelle an. Il va utiliser le
facile repoussoir des fascistes qui pour les véritables sont si peu nombreux et
tellement bien organisés, bien financer et bien utile au pouvoir capitaliste. Ils
mettront l'axe de l'identité de partout, les anti-identitaires crieront au
loups et le débats se focalisera sur un faux problème les migrants, ce qui
permettra de faire diversion encore. Division pour régner, carotte et bâton,
rien de nouveau depuis 10 000 ans.
Pour terminer, j'espère que nous nous unirons sur l'axe de l'injustice
sociale, de la trahison de nos élites qui détruisent hôpitaux, retraites,
volent nos services publics, organisent la décollecte des taxes auprès des
entreprises et créent le trou budgétaire pour pouvoir piller les biens communs. Cet
axe sera remis en avant et permettra d'unir afin de détruire ce pouvoir qui
veut nous imposer l'extrême capitalisme qui est un fascisme....
Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées....
Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..
Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées....
Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..
As t’on le temps d’attendre qu’il n’existe plus d’homme ou femme sexistes, d’homophobes,
de français xénophobes, pour arrêter la folle finance, le fou capitalisme…ou
peut être que tout ceci est une excuse pour rien faire et resté avec tout ceux
qui ont la bouche usée et les bras neufs….
Unis et solidaires dans le monde réel et pas rêvée….
Pour conclure dans la vidéo tout est dit:
vendredi 4 janvier 2019
La centrale de gardanne Provence 4 une escroquerie à 1 milliard
Bonjour et bonne année 19 toute neuve
La politique du
gouvernement en énergie est de pas gêner les multinationales en prenant
le modèle Finlandais, c'est à dire du nucléaire et du bois, les
économies d'énergie en moins.
L’Allemagne a décidé de fermer
ses centrales nucléaires pour obliger les multinationales à investir
dans les énergies renouvelables. La fermeture du nucléaire a augmenter les prix
de l’électricité rendant les économies d'énergies et la production d'ENR rentables. De
fortes aides ont été accordées aux particuliers pour investir. Sur le
coup ils ont du conserver plus longtemps que prévu les centrales a
charbon; Cela a fait la fortune des brocanteur de l'énergie comme
Kretinsky.
Mais à long terme le pari est gagnant, un exemple l’Allemagne lance de
nombreux projets solaires en Algérie !!!
La France perturbe la transition
énergétique de l’Europe en gardant ses vieilles centrales pourries
nucléaires. Le marché de l'électricité étant européens, elle plombe le
prix de l'électricité et se retrouvera avec un parc obsolète
complétement dans 10 ans.
La France mise peu sur les ENR quand on parle ENR en France on parle pas de l'éolien et le photovoltaïque les deux vrai énergies renouvelables la France pari gros sur la biomasse: c'est à dire essentiellement le bois énergie, qui est une énergie pas cher mais bourré de carbone: pour sauver le climat brulons nos forets !
La France vient de lancer la conversion des chaudières fioul en biomasse! Elle injecte massivement des
biocarburants dans l'essence (10 %) et développe l'E85, la voiture à 85 % de biocarburant.
Dans ce
cadre, la centrale à bois de Gardanne ne pouvait qu'intéresser un
Kretinsky qui brocante; Au milieu de vielles centrales au charbon a fermer le plus tard possible, la centrale de Provence 4 est la pépite au
milieu d'un tas de vielles centrales a charbon obsolètes. De
toutes façons il n'a pas du payer cela bien cher, principe de la brocante.
Mais, dans les brocante, on peut se faire avoir: Provence 4 ne tourne toujours pas et tournera t'elle un jour ?
En 2017 elle a fonctionner 8 % du temps soit 750 h au lieu des 7500 prévus soit produit 88 GWh au lieu des 1000 GWh prévus.
Bref
2017 n'a pas été brillant, mais 2018 devait être l’année de la mise en
service, on allait voir ce qu'on allait voir, et ben voyons:
On constate que le début de l'année fut une tentative de mise en
service mais qu'il y a eu un gros pépin après un fonctionnement
erratique. Puis on essaye une remise en service en juillet sans y
arriver, en septembre nouvel tentative depuis des petites choses et puis
plus rien en décembre (gréve ?),
En résumé la centrale
n'a jamais tourné plus que 2 semaines a fond. Elle a eu un gros pépin
(?). Elle a produit 25 % du temps soit 269 GWh au lieu des 1075
GWh possibles soit 2245 h au lieu des 7500 heures prévues dans le contrat.
Provence
4 ne respecte pas le cahier des charge de l'appel d'offre de la CRE* qui
lui a valu 1 milliard d'euros de subventions sur 20 ans. Elle ne
fonctionne pas en soutien du réseau électrique de PACA.
Il
est même a remarquer que son fonctionnement erratique fait de mise en
route et de brusques arrêts oblige des interventions sur le réseau PACA.
Les arrêts brusques n'oblige pas de mettre en route plus
d'hydraulique ou de mettre la centrale a charbon en hausse. Rien non, rien
de cela malgré la vitesse de l’arrêt de la centrale parfois. Le réseau électrique compense par de l'importation des centrales nucléaires de la
vallée du Rhône, ce qui prouve que Provence 4 biomasse ne respecte pas
le critère de soutien au réseau électrique paca. Elle a obtenu 1
milliard au titre d'un appel d'offre cogénération biomasse (soit la plus
forte subvention jamais accordée à la cogénération) en n'aillant pas de
cogénération. Cette exception a été justifiée pour la particularité de
PACA qui importe entre un quart et la moitié de sa consommation des
autres régions ou de l’Italie.
Dans la réalité la centrale ne
soutien pas le réseau PACA pour la bonne raison qu'on peut pas compté
dessus. De plus quand elle fonctionne, cela change rien ....
Regardons par exemple le 5 aout la centrale s’arrête brusquement à 3 h du matin, on voit un petit pic sur le réseau.
En marron la consommation de PACA, en bleu l'importation. A 2 h15 la centrale de Gardanne s’arrête brusquement, la consommation est en pleine descente, que fait le réseau, il importe un peu plus, bref, rien de significatif, le réseau a par exemple une pointe de conso à 3 heure du matin absorbé sans soucis. La biomasse de Gardanne est une goutte d'eau !
En réalité le réseau est largement dimensionné depuis le rajout de la
ligne THT enterré 225 KV qui vient d’être rajouter pour alimenter toute
la région.
Aucune justification de l'exception réalisée, un
centrale qui fonctionne pas comme requis. Quand une multinationale obtient un milliard sur des critères faux et qu'elle ne réalise pas la
mise en service prévue, que fait la CRE *?
Elle ne fait rien.
A un milliard l'escroquerie, trop gros pour tomber !
Audiard disait:
"Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute."
Mais ici tout le monde s'en fout !
Cette escroquerie de 1 milliard de taxes qui finissent dans la poche d'un oligarque pose la question de illégitimité de la CRE :
Cette escroquerie de 1 milliard de taxes qui finissent dans la poche d'un oligarque pose la question de illégitimité de la CRE :
* (commission de régulation de l’énergie indépendante et non contrôlée par des élus du peuple) qui gérè
les milliards de taxe de 2.25 centimes sur chaque KWh payé par tout les
français sauf les grosses entreprises !
Peux t'on confier à une entité non élue la gestion de nos taxes qui finissent par profiter aux milliardaires ? La poser, c'est y répondre. La CRE est comme la BCE (Banque Centrale Européenne) un entité non démocratique aux mains des multinationales qui utilise un bien public à leur profit, du vol. Réclamer la fin du pillage c'est réclamer la fin de la CRE ou la BCE indépendante du pouvoir élu.
Bonne année en la souhaitant révolutionnaire !
Peux t'on confier à une entité non élue la gestion de nos taxes qui finissent par profiter aux milliardaires ? La poser, c'est y répondre. La CRE est comme la BCE (Banque Centrale Européenne) un entité non démocratique aux mains des multinationales qui utilise un bien public à leur profit, du vol. Réclamer la fin du pillage c'est réclamer la fin de la CRE ou la BCE indépendante du pouvoir élu.
Bonne année en la souhaitant révolutionnaire !
dimanche 23 décembre 2018
mardi 18 décembre 2018
"Taxe carbone : Faisons payer les plus gros pollueurs industriels, jusqu'ici largement exonérés "
Quinze intellectuels (économistes,
sociologues, historiens, écrivains...)
publient une tribune où ils
proposent rendre la fiscalité carbone
plus juste qu'elle ne l'est en taxant
les sites industriels les plus
polluants.
"L'annulation
des hausses de taxe sur les carburants
initialement prévues au 1er janvier
2019 n'est pas nécessairement une
mauvaise nouvelle pour l'écologie et
le climat. Injuste socialement et
d'une efficacité plus que discutable,
la taxe carbone appliquée aux seuls
carburants payés par les ménages et
les artisans a fait la démonstration
de son impopularité, risquant
d'emporter avec elle le désir partagé
d'une réponse urgente face à la crise
climatique. Cette annulation, qui va
générer un manque à gagner de 3,7
milliards d'euros dans le budget 2019,
porte pourtant en elle l'occasion d'un
sursaut écologique. À condition de
bousculer les intérêts des plus grands
pollueurs du pays plutôt que les fins
de mois des plus précaires.
L'ambition de la proposition que nous
faisons ici est modeste. Elle ne permet
de répondre ni aux revendications
portant sur l'amélioration des
conditions de vie, ni à la nécessaire
résorption des inégalités fiscales et
sociales actuellement au cœur de
l'actualité. Elle vise à essayer de
rendre la fiscalité carbone bien plus
juste qu'elle ne l'est, à travers un
élargissement de son assiette – sans
surcoût pour les ménages et artisans –
et une égalité de traitement quant au
taux qui est appliqué sur les
différentes sources d'émissions de
carbone.
L'exécutif et sa majorité parlementaire vont en effet devoir compenser cette perte de recettes, vraisemblablement en réduisant une fois de plus des dépenses publiques socialement ou écologiquement utiles. Une voie alternative pourrait être empruntée, permettant de sanctuariser le principe de la fiscalité carbone sans introduire de surcoût pour les ménages, les artisans et les petites entreprises : il s'agirait d'instaurer une taxe carbone complémentaire portant sur les émissions de gaz à effet de serre des 1.400 sites industriels français les plus polluants, pour que chaque tonne de carbone qu'ils relâchent dans l'atmosphère soit taxée au même niveau – 44,60 euros en 2018 et 2019 – que les carburants du quotidien.
Ces sites polluants profitent en effet d'une situation avantageuse. Soumis au marché carbone européen, ils bénéficient depuis de nombreuses années de l'octroi de quotas d'émission gratuits ou à un coût bien inférieur au prix de la taxe carbone que nous payons lorsque nous passons à la pompe. La multinationale Total, 19e plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde entre 1988 et 2015, a ainsi reçu gratuitement 71 % des quotas de pollution dont elle avait besoin en 2017 pour ses seules raffineries françaises. Le reste a été acheté à un prix variant entre 5 et 17 euros (octobre 2018), soit de trois à six fois moins que ce que paient les ménages.
Théoriquement, elle peut rapporter plus de 4,5 milliards d'euros
Alors que le principe du "pollueur payeur" s'applique aux ménages et aux artisans, les industries les plus polluantes, qui accumulent pour certaines d'entre elles des profits indécents, en sont exonérées. Cette inégalité de traitement n'a que trop duré : n'est-il pas temps d'élargir l'assiette de la taxe carbone aux plus grands pollueurs et de relever le taux qui leur est appliqué?
Une telle taxe complémentaire est possible. Elle a déjà été expérimentée par le Royaume-Uni, qui l'a appliquée aux centrales électriques afin d'inciter, avec succès, à l'abandon progressif du charbon. Théoriquement, elle peut rapporter plus de 4,5 milliards d'euros, soit le produit des 107 millions de tonnes de CO2 relâchées en 2017 par ces quelque 1.400 sites taxées à 44,60 euros la tonne.
Cette proposition va se voir rétorquer qu'elle conduirait des sites industriels à fermer ou à se délocaliser. Cette crainte est très largement exagérée pour de nombreux sites concernés, peu soumis au risque de "fuite carbone". Pour les autres, le rattrapage pourrait être progressif et s'accompagner de mesures fiscales visant à renchérir les productions venant de pays où la fiscalité carbone serait moins élevée.
Souhaitable sur le plan de la justice fiscale, cette proposition l'est également du point de vue de l'urgence climatique. Les émissions de ces 1.400 sites ont augmenté de 7,2% entre 2015 et 2017, illustrant l'inefficacité du marché carbone actuel : le prix payé par les industries les plus polluantes du pays ne les incite pas à réduire leurs émissions. Pas plus qu'il ne les incite à investir dans la transition, puisque les investissements climat des entreprises françaises stagnent depuis plusieurs années autour de 10 milliards d'euros et pourraient même baisser en 2018. Alors que ceux des ménages et des pouvoirs publics sont orientés à la hausse.
Au nom de la justice fiscale et de l'ambition écologique, nous proposons donc d'introduire cette mesure dans le projet de loi de finances 2019 qui va de nouveau être examiné par l'Assemblée nationale. La France s'équiperait ainsi d'un dispositif de fiscalité carbone bien plus juste et d'une bien plus grande ambition que l'existant."
Par Geneviève Azam (économiste), Valérie Boisvert (économiste), Christophe Bonneuil (historien), Maxime Combes (économiste, membre d'Attac), Thomas Coutrot (économiste), Cyril Dion (écrivain et réalisateur), Jean-Baptiste Fressoz (historien), Jean Gadrey (économiste), Gaël Giraud (économiste), Florence Jany-Catrice (économiste), Dominique Méda (sociologue), Dominique Plihon (économiste), Thomas Porcher (économiste), Hélène Tordjman (économiste), Aurélie Trouvé (économiste).
L'exécutif et sa majorité parlementaire vont en effet devoir compenser cette perte de recettes, vraisemblablement en réduisant une fois de plus des dépenses publiques socialement ou écologiquement utiles. Une voie alternative pourrait être empruntée, permettant de sanctuariser le principe de la fiscalité carbone sans introduire de surcoût pour les ménages, les artisans et les petites entreprises : il s'agirait d'instaurer une taxe carbone complémentaire portant sur les émissions de gaz à effet de serre des 1.400 sites industriels français les plus polluants, pour que chaque tonne de carbone qu'ils relâchent dans l'atmosphère soit taxée au même niveau – 44,60 euros en 2018 et 2019 – que les carburants du quotidien.
Ces sites polluants profitent en effet d'une situation avantageuse. Soumis au marché carbone européen, ils bénéficient depuis de nombreuses années de l'octroi de quotas d'émission gratuits ou à un coût bien inférieur au prix de la taxe carbone que nous payons lorsque nous passons à la pompe. La multinationale Total, 19e plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde entre 1988 et 2015, a ainsi reçu gratuitement 71 % des quotas de pollution dont elle avait besoin en 2017 pour ses seules raffineries françaises. Le reste a été acheté à un prix variant entre 5 et 17 euros (octobre 2018), soit de trois à six fois moins que ce que paient les ménages.
Théoriquement, elle peut rapporter plus de 4,5 milliards d'euros
Alors que le principe du "pollueur payeur" s'applique aux ménages et aux artisans, les industries les plus polluantes, qui accumulent pour certaines d'entre elles des profits indécents, en sont exonérées. Cette inégalité de traitement n'a que trop duré : n'est-il pas temps d'élargir l'assiette de la taxe carbone aux plus grands pollueurs et de relever le taux qui leur est appliqué?
Une telle taxe complémentaire est possible. Elle a déjà été expérimentée par le Royaume-Uni, qui l'a appliquée aux centrales électriques afin d'inciter, avec succès, à l'abandon progressif du charbon. Théoriquement, elle peut rapporter plus de 4,5 milliards d'euros, soit le produit des 107 millions de tonnes de CO2 relâchées en 2017 par ces quelque 1.400 sites taxées à 44,60 euros la tonne.
Cette proposition va se voir rétorquer qu'elle conduirait des sites industriels à fermer ou à se délocaliser. Cette crainte est très largement exagérée pour de nombreux sites concernés, peu soumis au risque de "fuite carbone". Pour les autres, le rattrapage pourrait être progressif et s'accompagner de mesures fiscales visant à renchérir les productions venant de pays où la fiscalité carbone serait moins élevée.
Souhaitable sur le plan de la justice fiscale, cette proposition l'est également du point de vue de l'urgence climatique. Les émissions de ces 1.400 sites ont augmenté de 7,2% entre 2015 et 2017, illustrant l'inefficacité du marché carbone actuel : le prix payé par les industries les plus polluantes du pays ne les incite pas à réduire leurs émissions. Pas plus qu'il ne les incite à investir dans la transition, puisque les investissements climat des entreprises françaises stagnent depuis plusieurs années autour de 10 milliards d'euros et pourraient même baisser en 2018. Alors que ceux des ménages et des pouvoirs publics sont orientés à la hausse.
Au nom de la justice fiscale et de l'ambition écologique, nous proposons donc d'introduire cette mesure dans le projet de loi de finances 2019 qui va de nouveau être examiné par l'Assemblée nationale. La France s'équiperait ainsi d'un dispositif de fiscalité carbone bien plus juste et d'une bien plus grande ambition que l'existant."
Par Geneviève Azam (économiste), Valérie Boisvert (économiste), Christophe Bonneuil (historien), Maxime Combes (économiste, membre d'Attac), Thomas Coutrot (économiste), Cyril Dion (écrivain et réalisateur), Jean-Baptiste Fressoz (historien), Jean Gadrey (économiste), Gaël Giraud (économiste), Florence Jany-Catrice (économiste), Dominique Méda (sociologue), Dominique Plihon (économiste), Thomas Porcher (économiste), Hélène Tordjman (économiste), Aurélie Trouvé (économiste).
dimanche 16 décembre 2018
Le gilet sert à ne pas se faire écraser
Aprés le baton des manifs et la carotte de lundi, le mouvement ne s'est pas aggloméré, mais l'amertune laisse envcore de la place à la détermination, car les participants reste uni et joyeux même si le sentiment d'un mouvement globale vient de passé à un cheveux, le blocage des caniommeurs, prés à y allé mais dont le syndicat c'est fait acheté par le gouvernement.
Un peu d'images et de chansons, car pas de lutte sans chansons, sur les hautes-alpes.
Il est clair que le mouvement est dans sa phase descendante, la connexion avec d'autres, camionneurs, qui ont obtenue leur prime, étudiant ne s'est pas fait. La trêve des confiseurs arrive et porte bien son nom.
Mais l'appel à bloquer le samedi 22 est là, à ceux qui le souhaite de venir...Il est en effet simple de bloqué une route qui se bloque tout seul. En quelques tours de ronds point la queue de skieurs rentrant chez eux s'est allongée....
Un homme sur le rond-point regarde toutes les belle voiture revenir du ski et dit" du fric y'en a en France, il est là, on vient de le voir passer".
D'une lutte des taxes, le mouvement passe à une lutte des classes, pas étonnant que le mouvement fissures pleins d'organisations, idéologie ou famille...
Reste que la joie est là, le mouvement gilet jaune permet une expression, une liberté dans les discours et la haine de cette richesse qui dégueule tandis que d'autres compte les pièces...
Comme toujours, l'indifférence est aussi de mise, le soutien moral ne suffit pas à faire changer les choses, les pensées ne servent pas à grand chose si des actes ne suivent pas, c'est un éternel.
Les banksters finiront t'ils un jour en enfer;, C'est sur, la seule chose est de savoir si on sera là avec eux...
Un peu d'images et de chansons, car pas de lutte sans chansons, sur les hautes-alpes.
Il est clair que le mouvement est dans sa phase descendante, la connexion avec d'autres, camionneurs, qui ont obtenue leur prime, étudiant ne s'est pas fait. La trêve des confiseurs arrive et porte bien son nom.
Un homme sur le rond-point regarde toutes les belle voiture revenir du ski et dit" du fric y'en a en France, il est là, on vient de le voir passer".
D'une lutte des taxes, le mouvement passe à une lutte des classes, pas étonnant que le mouvement fissures pleins d'organisations, idéologie ou famille...
Reste que la joie est là, le mouvement gilet jaune permet une expression, une liberté dans les discours et la haine de cette richesse qui dégueule tandis que d'autres compte les pièces...
Comme toujours, l'indifférence est aussi de mise, le soutien moral ne suffit pas à faire changer les choses, les pensées ne servent pas à grand chose si des actes ne suivent pas, c'est un éternel.
mardi 11 décembre 2018
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