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lundi 5 février 2018

La centrâle de Tri-Cas-Craint !

Un petit ajout perso:

LE livret ici: http://du-goudron-et-des-plumes.fr/

Nucléaire : le livre qui met à mal la sûreté des centrales françaises


EXCLUSIF - Le JDD publie en avant-première des extraits de Nucléaire, danger immédiat, un livre d'enquête qui conteste le dogme de la sûreté et de la rentabilité des centrales françaises. Au premier rang des préoccupations : l'état alarmant de plusieurs cuves, qui renferment le cœur des réacteurs.



"Ça y est, nous y sommes. Aux quarante ans. D'ici à 2028, 48 réacteurs [sur 58 en service en France] - ceux du palier de 900 MW et une partie des réacteurs de 1.300 MW - vont atteindre cet âge canonique. Depuis le milieu des années 2000, en raison de ses difficultés financières qui l'empêchent d'investir dans de nouveaux moyens de production, EDF demande, réclame, impose même, que l'ensemble de ses centrales nucléaires soient autorisées à fonctionner au-delà des quarante ans, et prolongées de vingt ans.


[…] [Parmi les éléments qui vont] déterminer la prolongation ou l'arrêt des cuves : ont-elles des malfaçons, d'origine ou apparues avec le temps, qui compromettent la sûreté? C'est l'un des plus grands secrets de l'industrie nucléaire en France. [...] Selon EDF, 10 cuves en exploitation ont des fissures qui datent de leur fabrication.

Un séisme à Tricastin pouvait aller vers "un accident de type Fukushima"


[...] Tricastin, avec son réacteur 1, est la pire centrale du pays. Ce réacteur cumule tous les problèmes : défauts sous revêtement, absence de marge à la rupture, et dépassement des prévisions de fragilisation à quarante ans! Sans oublier le risque d'inondation catastrophique en cas de séisme, comme l'a relevé en septembre 2017 l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a arrêté d'office le fonctionnement des quatre réacteurs de la centrale en attendant qu'EDF fasse, enfin, les travaux de renforcement de la digue du canal de Donzère-Mondragon. La centrale est en contrebas du canal, à 6 m en dessous du plan d'eau. Pierre-Franck Chevet, le président de l'ASN, nous a confié 'qu'en cas de séisme fort on pourrait aller vers une situation, avec quatre réacteurs simultanés en fusion, qui ressemble potentiellement à un accident de type Fukushima. EDF a trouvé l'arrêt immédiat de la centrale pour réaliser ces travaux injustifié, moi je le trouve justifié.'"

Nucléaire, danger immédiat. Thierry Gadault et Hugues Demeude, Flammarion, 286 p., 21 euros. À paraître mercredi 7 février.



Nucléaire : un séisme près de la centrale du Tricastin pourrait causer "un accident de type Fukushima", selon les auteurs d'une enquête


"Le Journal du dimanche" publie des extraits du livre de Thierry Gadault et Hugues Demeude, "Nucléaire, danger immédiat".

La France est-elle menacée par son parc nucléaire ? Oui, selon Thierry Gadault et Hugues Demeude, les auteurs du livre Nucléaire, danger immédiat. Le Journal du dimanche, daté du 4 février, a publié des extraits de cet ouvrage qui tire la sonnette d'alarme.


Pour les deux enquêteurs, la centrale du Tricastin (Drôme), "avec son réacteur 1, est la pire centrale du pays". "Ce réacteur cumule tous les problèmes : défauts sous revêtement, absence de marge à la rupture et dépassement des prévisions de fragilisation à quarante ans", énumèrent-ils.

Une centrale à 6 mètres en dessous du plan d'eau


Ils affirment également que le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) leur a dit "'qu'en cas de séisme fort, on pourrait aller vers une situation, avec quatre réacteurs simultanés en fusion, qui ressemble potentiellement à un accident de type Fukushima (Japon)"


Un risque que n'ignore pas EDF. Fin septembre, l'opérateur a mis provisoirement à l'arrêt les quatre réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin. Cette opération, qui a duré deux mois, a lieu "le temps de renforcer une courte portion de la digue située au nord de la centrale, en bordure du canal de Donzère-Mondragon". Objectif : être en mesure de faire face à un éventuel risque sismique. En effet, "la centrale est en contrebas du canal, à 6 m en dessous du plan d'eau", rappellent Thierry Gadault et Hugues Demeude.


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