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dimanche 17 mars 2019

Chaos climatique et climat de chaos

Il est des moments qui marquent comme une virgule, l'histoire. Ce we est fut une virgule, dans ce monde qui glisse en accélérant sur la pente du chaos climatique.

 Cela devient tellement sensible que même même la classe aisée, celle qui sacrifie pas comme ça ses loisirs est allé manifester, proprement, correctement, dans le gros son de la fête positive, pacifique et constructive. Cela partait de l'opéra et allait vers l'est vers république. Dans toute la France la mobilisation a été importante, enfin, merci.... On a le chaos climatique dans tous les slogans, on en parle, des causes moins, du problème  principale moins...


De l'autre coté de Paris, la manif des gilets jaune au champs et à l'arc de triomphe, un climat de chaos qui donne un avant gout des prochaines révoltes que va engendrer le chaos climatique. Le gouvernement a décidé clairement de laisser faire. Alors les gilets jaunes déterminés , ceux qui en prennent pleins la gueule depuis 4 mois vont se défouler.



Les experts sont là aussi, en masse , les blacks block.
Y'a du monde, beaucoup moins de moins qu'à l'autre manif, mais tellement plus déterminés en colère, équipés aguerris, qui reprennent en cœur révolution, révolution.... Pour eux la cause est entendu l’égoïsme à ici son avenue...Le problème identifié le capitalisme et sa classe dominante, les bourgeois.



 
Pour avoir participer à l'acte 4, sur les mêmes lieu, le contraste est saisissant, peu de CRS, l'arc de triomphe en accès libre. Le dispositif étalé sur des quartiers entiers, des CRs qui bougent pas.



Les baqueux sont absents, pas d'intervention dispersive rapides contre les casseurs en infiltrés gilets jaunes, pas de matraques qui surgissent en un éclair. Du gaz pour tout le monde en haut et bas du champs, une foule qui remonte et redescend suivant le sens du vent de lacrymo.



 Le début est tranquille. Des tague, quelques mobilier urbains arraché et au fil des heures la casse des protection, le fouquet est cassé pendant plusieurs heures, doucement, avec quelques interventions des CRS qui prennent position devant, puis repartent...




Au bout de quelques heures, on va se reposer les yeux dans des rues adjacentes, et là on voit des baqueux qui poireautent, pas d'ordre d'intervention. Le choix du prince est de laisser casser, fournir des images à BFM WC qui en aura une floppé.



D'autant plus que la foule du matin vient s'adjoindre une quantité de manifestants de celle du climat qui la trouve trop molle et veut en découdre.


 Si le gaz est en abondance, les tir de LBD rare et les GLI 4 , les grenades assourdissantes  quasi inexistantes comparé à l'abondance du 8 décembre. Je me souviens du bruit assourdissant et d'avoir fini abruti de leur explosion, sonné.


La foule est euphorique, galvanisé.


Alors après une pause déjeuner tardive, le chaos repart de plus belle, la chaleur de la température monte, et les flammes remplacent la casse de vitrine du matin,



Le fouquet n'a plus rien a démolir, un fumigène est lancé il atterrit par hasard sur le sapin de noël lancé sur la bâche et une odeur de feu de foret s'enclenche, il commence a bruler lentement, les CRS a deux pas, attendent 5 longue minutes pour intervenir, les pompiers sont pourtant depuis de nombreuses heures à coté. A chacune de leurs interventions les manifestants les laissent passer, souvent les acclament.


Mais comme toute intervention de la police ou des pompiers, tout pars du PC de contrôle qui régule toute se beau monde. L'hélico en station au dessus donne les images en temps réel aux décideurs.
En fin d’après midi, les crs du haut et du bas font marche l'un vers l'autre et fond seringue
.

Les manifestants sont poussés dehors, mais pas attendus par les baqueux, ils traverseront en direction de République en cassant toute une série de distributeur de monnaie.
Les sirènes de la police hurle partout, les flics les suivent donnant à la ville une ambiance de chaos rare. Le soleil qui a remplacé les nuages du matin ont chauffés l’atmosphère, l'odeur des poubelles brulés, les lacrymos, les incendies donne une parfaite ambiance et avant gout climat de chaos que feront germés le chaos climatique.



Le capitalisme est sauvage, ils nous exterminera aussi vraie qu'il extermine les autres espèces terrestres si on de le débranche. La radicalité n'est pas un extrémisme, c'est une réponse efficace face à un problème, une femme qui quittent un homme qui la frappe, à une réponse radical à un problème, elle n'est pas extrémiste. La réponse style colibri c'est d’arrêter d'essuyer la vaisselle. La réponse modéré est de se plaindre au mari. La radicalité c'est pas feng shui, ça coute mais sa prends le problème à la racine.!

J'écrivais le 7 novembre un article qui s'appelait l'essence de la colère (ici), les sens de la colère sont à diriger vers un système qui repose sur une croissance infinie et s'écroulerait si elle n'avait pas lieu. Un système dont l'augmentation de l’inégalité est inscrit dans les gènes et qui dans un monde sans abondance ne peut que perdurer en ruinant de plus en plus de monde et on sacrifiant non seulement l'avenir mais aussi le présent.


Nous avons à faire deuil d'un monde d'abondance. Plus vite nous le ferons et moins de mort il y aura. Le système depuis des décennies nous dit de nous occuper de notre bonheur personnel et que l'histoire est une sempiternelle multiplication de l'abondance, que les systèmes alternatif ont échoué (car ils ont émergé dans le chaos).

 Le mode de vie bourgeois est le modèle vendu par la pub.
Les champs Élysées leur lieu de pèlerinage. Il a été saccagé, ravagé avec la complicité tactique du gouvernement qui souhaite en tirer les marrons politiques. Ca va marcher c'est tellement facile et le propagande tellement institutionnalisée. Quelques vitrines aux Champs, 15 000 morts pour le chômage et la misère, 40 par jours. Et l'écocide qui vient. Le capitalisme fera dans quelques décennies passer le stalinisme pour un pique nique !

La religion, la croyance en la folie névrotique du capitalisme et des surhommes macronesques veut perdurer.

 Ils ont les matraques et les LBD. Ils nous reste a nous unir, en espérant que eux feront le chemin inverse. Mais une chose est sure ce WE, l'histoire se met en mouvement. Excellente nouvelle face au capitalisme qui veut la rendre immobile... reste a savoir vers ou  ? Pour l'instant le panneau indiquait " Pour cause d'indifférence, le futur est annulé".


On pourra peut-être mettre en place une société de survie. Surement infiniment moins confortables, mais au vue des medics street soignant auto organisés au milieu du chaos, surement plus humaine:

1/ Imposer un moratoire total sur toutes les nouvelles installations de charbon, gaz, pétrole
2/ Fermer toutes les centrales électriques alimentés par des combustibles fossiles
3/ Produire 100 % de l'énergie électrique avec du vent et du soleil principalement
4/ mettre fin au développement du transport aérien, maritime et terrestre, rationner le transport aérien
5/ Développer les transport public à tous les niveaux
6/ Promouvoir les approvisionnements locaux en limitant le transport de nourriture
7/ mettre fin à la destruction des forets et lancer un énorme programme de reforestations et plantations
8/ Isoler tous les bâtiment
9/ Démanteler l'industrie de la viande et diriger les besoins humains en sources végétales de protéines
10/ Diriger l’investissement par des banques publiques vers lla réalisation des objectifs définis juste avant.


Rationner, limiter la liberté d'investissement, remettre l'égalité des droits vitaux, taxer le superflu. En finir dans les têtes avec l'idéal bourgeois en tuant son vecteur la pub...
Cela veut dire surtout financer les pays pauvres pour qu'ils se passent du charbon, renoncer à nos stations de ski, le tourisme de masse, nos maisons individuelles, nos bagnoles, notre égoïsme. C'est aussi décidez que les plus 60 ans devrait réfléchir avant de l'ouvrir, ils ont tellement intérêt à que rien ne change.

Radical ? sur ! Bien loin du colibri ! Mais c'est le prix minimum pour pas finir bouffer par nos petits enfants....
Le doute porte sur la possibilité d'y parvenir, non sur la nécessité d'y tenter.


un GJ Observateur ce 16 mars à Paris.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

très bien comme d'hab
content d'avoir des nouvelles du coup... ;))
T