Une
nouvelle fois le verdict tombe: une expulsion dans 6 mois pour
"Chez Roger". Le 5 Juillet, on recommence. Une cinquantaine de personnes
vont se retrouver à nouveau dans une situation d’extrême
précarité, d'instabilité sociale, d'insécurité physique.
Une nouvelle fois, on est plongé dans une situation schizophrénique. Un État, une mairie, incohérents, qui soutiennent une expulsion sans proposer de solution et légitiment donc l'occupation de tels lieux. Conséquences de l'absence de considération et du cercle vicieux enclenché depuis 2016. Maison Cézanne, Cesai, Chez Roger, et après?
Une nouvelle fois, Mr le Maire nie la question des exilé-e-s sur le territoire en refusant de réagir à la fois à titre privé et à la fois à titre d’élu. Estimant que c'est "une affaire privée", Roger Didier refuse également en tant que Maire de répondre à nos sollicitation de coopération face à cette situation et ne se soucie donc pas des conséquences d'une telle inconsidération et irresponsabilité. Mr leMaire a récemment communiqué qu'il se "souciait de ces concitoyens", mais a priori pas de tous.
Une nouvelle fois, le problème de fond n'est pas traité, aucune solution d’accueil pérenne n'est envisagée. Être logé, nourrit, dans des conditions dignes d'existence n'est toujours pas possible à Gap. Des enfants de 3 ans vont commencer leur scolarisation en Septembre et vont donc se retrouver dans un contexte incertain.
Des jeunes mineurs vont certes terminer leur année scolaire mais leur scolarisation n'est pas terminée et se retrouver à la rue juste avant la rentrée n'est pas une solution. Certains majeurs travaillent, certains ont besoin d'être accompagnés pour leur demande d'Asile, au niveau de la santé et de leurs droits. Les femmes présentes sur le lieu s'y sentent en sécurité (au regard de l'accueil proposé par le 115), c'est encore une nouvelle insécurisante et instable que de s'imaginer encore sans toit sur la tête.
Une nouvelle fois, il n'y a pas non plus de prise en compte que c'est une situation globale aux frontières qui est gérée de manière inhumaine. Que dans le contexte mondial politique,social, économique et écologique, les exilé-e-s tentent de trouver de meilleures conditions de vie, et qui ne ferait pas la même chose ? La situation à Gap n'est que la
conséquence d'une gestion inhumaine de l’État à la frontière, qui est reproduite à l'identique de manière locale.
Une nouvelle fois le collectif de soutien et les habitants de "Chez Roger" n'ont pas de raison d'être satisfait de cette décision. On appelle encore à la solidarité, à l'humanité, à la mise à disposition de logements vides, à considérer et protéger toutes les personnes dans le besoin sans conditions, ni discrimination, à trouver une solution pérenne d’accueil et hébergement pour tous et toutes.
lien de la pétition.
https://secure.avaaz.org/ community_petitions/fr/ prefecture_des_hautesalpes_ roger_didier_maire_de_g_pour_ une_solution_perenne_daccueil_ des_exiles_sur_gap_contre_ lexpulsion_de_chez_roger/? ekgSfErb&utm_source= sharetools&utm_medium=email& utm_campaign=petition-1138109- pour_une_solution_perenne_ daccueil_des_exiles_sur_gap_ contre_lexpulsion_de_chez_ roger&utm_term=gSfErb%2Bfr
Une nouvelle fois, on est plongé dans une situation schizophrénique. Un État, une mairie, incohérents, qui soutiennent une expulsion sans proposer de solution et légitiment donc l'occupation de tels lieux. Conséquences de l'absence de considération et du cercle vicieux enclenché depuis 2016. Maison Cézanne, Cesai, Chez Roger, et après?
Une nouvelle fois, Mr le Maire nie la question des exilé-e-s sur le territoire en refusant de réagir à la fois à titre privé et à la fois à titre d’élu. Estimant que c'est "une affaire privée", Roger Didier refuse également en tant que Maire de répondre à nos sollicitation de coopération face à cette situation et ne se soucie donc pas des conséquences d'une telle inconsidération et irresponsabilité. Mr leMaire a récemment communiqué qu'il se "souciait de ces concitoyens", mais a priori pas de tous.
Une nouvelle fois, le problème de fond n'est pas traité, aucune solution d’accueil pérenne n'est envisagée. Être logé, nourrit, dans des conditions dignes d'existence n'est toujours pas possible à Gap. Des enfants de 3 ans vont commencer leur scolarisation en Septembre et vont donc se retrouver dans un contexte incertain.
Des jeunes mineurs vont certes terminer leur année scolaire mais leur scolarisation n'est pas terminée et se retrouver à la rue juste avant la rentrée n'est pas une solution. Certains majeurs travaillent, certains ont besoin d'être accompagnés pour leur demande d'Asile, au niveau de la santé et de leurs droits. Les femmes présentes sur le lieu s'y sentent en sécurité (au regard de l'accueil proposé par le 115), c'est encore une nouvelle insécurisante et instable que de s'imaginer encore sans toit sur la tête.
Une nouvelle fois, il n'y a pas non plus de prise en compte que c'est une situation globale aux frontières qui est gérée de manière inhumaine. Que dans le contexte mondial politique,social, économique et écologique, les exilé-e-s tentent de trouver de meilleures conditions de vie, et qui ne ferait pas la même chose ? La situation à Gap n'est que la
conséquence d'une gestion inhumaine de l’État à la frontière, qui est reproduite à l'identique de manière locale.
Une nouvelle fois le collectif de soutien et les habitants de "Chez Roger" n'ont pas de raison d'être satisfait de cette décision. On appelle encore à la solidarité, à l'humanité, à la mise à disposition de logements vides, à considérer et protéger toutes les personnes dans le besoin sans conditions, ni discrimination, à trouver une solution pérenne d’accueil et hébergement pour tous et toutes.
lien de la pétition.
https://secure.avaaz.org/
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