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jeudi 25 mars 2021

Après Gardanne, nouvel enfumage à Cordenais ?

  

Feront 'ils mieux qu'a Gardanne ? Les paris sont lancés , tout est possible par les temps qui court !

Dans son dernier bilan prévisionnel du système électrique pour 2021-2030, présenté le 24 mars, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE estime que, d'ici 2026, les marges de sécurité du système électrique seront très faibles voire insuffisantes. Les reports du calendrier de maintenance des centrales nucléaires liés à la Covid-19 et le retard pris sur le développement des énergies renouvelables (principalement pour les parcs éoliens en mer et le photovoltaïque) réduisent les marges pour les prochaines années. Ce qui compromet la mise en œuvre de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui prévoyait la fermeture de deux tranches nucléaires d'ici 2025-2026 et de l'ensemble des centrales à charbon d'ici 2022.

Les plus fortes tensions sont attendues pour les hivers 2021 à 2024, classés comme période de vigilance par le gestionnaire de réseau. Entre 2024 et 2026, la situation devrait s'améliorer avec une meilleure disponibilité des centrales nucléaires et l'entrée en service de l'EPR de Flamanville. Les marges seront alors acceptables sans toutefois être confortables, prévient RTE. Il faudra attendre 2026-2030 pour que le système électrique connaisse une très nette amélioration. Malgré une hausse de la consommation de 5 % par rapport à 2019, le développement de solutions de flexibilité permettra à ce moment-là un découplage entre consommation et pointe électrique. Grâce au renforcement de l'efficacité énergétique des équipements et au pilotage des flexibilités, la pointe de consommation hivernale non modulable pourrait diminuer de l'ordre de 3 GW, évalue RTE.

De nouveaux leviers à activer

Mais d'ici là, il faudra activer de nouveaux leviers pour assurer des marges de sécurité à court terme. « Nous ne sommes pas protégés des situations extrêmes qui pourraient conduire à la mobilisation de moyens exceptionnels. Il faudrait s'octroyer des marges supplémentaires », souligne Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE. Une accélération du déploiement du photovoltaïque et de l'éolien est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la PPE, estime ce dernier. Il souligne que « les énergies renouvelables contribuent désormais à la sécurité d'approvisionnement ». Il faudra également poursuivre les actions engagées pour permettre une meilleure disponibilité du parc nucléaire, malgré les arrêts de tranches liées à la maintenance et les travaux du Grand carénage. Autre point essentiel : conserver en activité les moyens de production bas-carbone dont la fermeture était envisagée d'ici à 2026, indique RTE. La PPE prévoyait notamment l'arrêt définitif de deux tranches nucléaires. « Les conditions de fermeture pourront difficilement être remplies », estime Xavier Piechaczyk. Par ailleurs, RTE préconise de s'appuyer sur la centrale thermique de Cordemais, qui doit être convertie à la biomasse, jusqu'en 2026. Le développement de nouvelles flexibilités, et notamment l'interruptibilité des électro-intensifs, permettra également de soulager le système électrique.


 

Un mix énergétique moins carboné en 2030

S'agissant du bilan carbone du mix énergétique, RTE estime que, d'ici 2030, le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans le secteur des transports, de l'industrie et du bâtiment conduira à une réduction de 30 à 40 millions de tonnes de CO2 : moins 10 MtCO2 pour le système électrique et moins 20 à moins 30 MtCO2 du fait des transferts d'usages vers l'électricité. « Ces émissions ne seront pas délocalisées vers nos voisins européens. L'empreinte carbone des importations (déjà faible et de l'ordre de 1 MtCO2) continuera de baisser. Mieux, la France sera exportatrice et contribuera ainsi à la baisse des émissions au niveau européen (de 30 à 40 MtCO2 par an à l'horizon 2030) », analyse RTE.

Projet Eco bost:

http://documents.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/commun/N/3/8aac032474907f5201749122f8390083.pdf

Ce projet écocombust date de 2015, en 2017 c'était une filière d'avenir selon Nantes Métropole RSE. Le 29/7/2017 M. Hulot s'était prononcé devant les députés contre ce projet : mauvais rendements, problèmes environnementaux. C'était bien la première fois qu'un ministre, illustre écologiste de surcroit, condamnait de telles combustions bois. Ainsi, il n'était plus affirmé que "la combustion du bois économisait pas le CO2 " . Pourtant le 24 /1/2019 l'Etat validait le programme de travail d'EDF, préalable à une décision sur le projet ECOCOMBUST. Le premier Arrêté Préfectoral 9/7/2019 autorisait les essais. Par, décision n° 2019/150/PROJET ECOCOMBUST/1 du 2 octobre 2019 , la Commission Nationale de Débat Public, Mme C Jouanno, déclare n'avoir pas pu trouver un garant pour porter le projet (tellement il est mauvais). Janvier 2020, à Nantes, Mme E Wargon rejette le projet qui ne répondrait qu'à 20 % ( 10 % ? ) des critères environnementaux, et donne 3 mois supplémentaires. Le second AP du 10/9/2020 prolonge les essais. C'est surprenant que l'Autorité Environnementale ne s'exprime que maintenant : 14 jours après la publication du second AP, pour des installations soumises à Autorisation de 530 MW quand même ! fiche EDF SA , et les A P https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0063.01217?url=region=52&departement=44&commune=44045#/ jc25mercier.free.fr

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