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lundi 25 janvier 2016

EDF: l'empire français du nucléaire en déroute

 
HIER : AREVA Plombé PAR L'EPR
AUJOURD'HUI: EDF Plombé PAR AREVA
DEMAIN : LA FRANCE Plombée PAR EDF
 
Risques d'accidents, distribution de pastilles d'iodes,
Affolement de l'autorité de sureté du nucléaire,
Sorti du CAC 40, EDF vaut plus rien
Fiasco attendu sur L'EPR de Flamanville (la cuve est foutue)
Endettement monstrueux, licenciements,
fiasco du Lynky pour bientôt (1 millions jetés à la poubelle, CPL trop fort), 
montant, 800 millions par an pour CIGEO la poubelle du nucléaire,
55 milliards de travaux pour prolonger les centrales en priant que cela tienne
EPR anglais plus cher que les renouvelables
EDF envisage de vendre ses bijoux de familles: le réseau électriques.
La France se ruine et rate le virage des renouvelables.... 

Nous rappelons à lire notre livret, il y a un état d'urgence dans le nucléaire:

 Communiquée
 
 PARIS, 24 janvier (Reuters) - Le président d'EDF, 
Jean-Bernard Lévy, n'exclut pas de céder une partie du capital 
de RTE, la filiale en charge du réseau français de transport 
d'électricité, mais entend que le groupe reste présent dans les 
activités de réseau. 
    "Vendre certains actifs non stratégiques pour financer notre 
développement est une obligation", déclare-t-il dans une 
interview publiée par le Journal du Dimanche. 
    "Nous l'avons fait en Autriche, en Hongrie, au Portugal, aux 
Etats-Unis. Mais EDF restera un groupe intégré avec des 
activités de production, de réseau et de vente d'électricité, de 
gaz et de chaleur, et de services énergétiques", ajoute-t-il. 
    "Je ne ferme pas la porte à une cession d'une partie de RTE, 
mais nous devons rester présents dans les activités de réseaux", 
indique encore Jean-Bernard Lévy. 
     De même, le président d'EDF déclare que le groupe pourrait 
céder des parts de son projet britannique, qui prévoit la 
construction avec des partenaires chinois de deux centrales 
nucléaire de type EPR et pour lequel il prévoit d'investir 16 
milliards d'euros. 
    "Lorsqu'il sera bien avancé, avant la fin de la 
construction, et que tout le monde aura vu à Flamanville que 
l'EPR est un réacteur exceptionnel, nous pourrions revendre des 
parts à d'autres investisseurs, comme c'était prévu il y a 
quelques années", dit-il. 
     Jean-Bernard Lévy s'inscrit en faux contre les déclarations 
des syndicats, selon lesquelles EDF serait au bord de la 
rupture, assurant que le groupe "est en bonne santé" et reste le 
premier investisseur de France. 
    Il justifie les suppressions de postes annoncées cette 
semaine - entre 2.300 et 4.200 en France sur la période 
2016-2018 et sans licenciement   - par le fait que 
"le marché de l'électricité ne croît pas et la concurrence 
s'accélère." 
    "L'an passé, nous avons perdu 30% de nos parts de marché 
dans les entreprises. Et nous ne leur vendons plus l'électricité 
à des tarifs réglementés mais à des prix de marché nettement 
inférieurs. C'est un changement radical", dit-il. 
    "Nous devons nous adapter à ce nouveau monde", ajoute-t-il. 
"EDF doit être agile et économe pour assumer ses ambitions. Nous 
allons baisser tous nos coûts et cela passe aussi par les 
dépenses de personnels. En 2018, les effectifs seront revenus au 
niveau de 2012."  
 
 (Yann Le Guernigou) 

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