Mais ce système ouvre la voie à le reconversion de ces centrales au mix 50% charbon , 50 % biomasse.
La combustion du bois ou la biomasse est administrativement classée à 0 gCo2/KWh au lieu de 1500 gCo2/KWh comme le voudrait la bonne rigueur scientifique (voir ici, le mythe de la neutralité charbon du bois énergie)
La combustion du charbon fait un joli 900 à 1000 g Co2/KWh.
Donc 50 % de 1000 + 50 % de zéro, cela vous donne 500 gCo2/KWh.
Avec un mix pareil, votre centrale n'est plus restreinte dans la nouvelle loi énergie et son exploitation peut continuée.
Reste que cela coute cher l’électricité au bois (100 €/MWh).
Mais l’électricité au charbon est donnée (20 € /MWh).
Le mélange des deux vous fait du 60 €/MWh.
Le prix de l’Électricité est de 30 à 70 €/MWh selon l'heure et la période de fonctionnement
Reste a trouver un peu de subventions, et a les faire tourner en pointe.
Et l'on peut continuer a polluer avec un mix réellement à 1250 gCo2 /KWh, le plus polluant de France !
Et l'on peut continuer à déforester au nom de l'écologie sans opposition massive qui se concentre sur le moins polluant de tout, l'éolien et le photovoltaïque !
Autant de bêtise si cela finit pas en génocide c'est qu'un miracle c'est produit.
Article extrait de Bati Actu:
Sortir du charbon et diminuer le nucléaire
Article de Des Echos
Le gouvernement pense avoir trouvé le bon outil juridique pour sortir du charbon . Le projet de loi relatif à l'énergie et au climat, présenté ce mardi en conseil des ministres, prévoit de plafonner, à compter du 1er janvier 2022, les émissions de CO2 pour les centrales électriques dégageant plus de 550 grammes de CO2 par kilowattheure. Le dispositif vise les cinq dernières tranches produisant de l'électricité à partir de charbon - trois à EDF et deux à Uniper France. « Selon la performance de l'installation, cela donnera une durée autorisée » de fonctionnement, indique-t-on au ministère.
Concrètement, « le plafond tel qu'on imagine le faire va baisser par 5 à 7 le nombre d'heures d'utilisation, qui tourne aujourd'hui entre 3.500 et 4.000 heures », dit-on dans l'entourage du ministre. Chaque centrale pourrait ainsi continuer à produire de l'électricité pendant 500 à 700 heures, un niveau que le gouvernement juge insuffisant pour assurer leur rentabilité, ce qui entraînerait leur fermeture. Les unités au charbon n'ont produit que 1,1 % de l'électricité l'an dernier, mais l'exécutif a fait de leur fermeture un symbole de la transition énergétique.
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